2014-11-20
ARTISTES
VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / An Anthology of Noise & Electronic Music, Seventh
and Last A-Chronology [aka Vol. 7] (Sub Rosa – merci à/thanks to Forced Exposure)
Dès le premier volume, cette série
m’avait interpelée. Dans les sélections de Guy-Marc Hinant, dans son approche
a-chronologique, dans sa définition très large des musiques bruitistes et
électroniques, je reconnaissais mon goût pour l’éclectisme et ma manière de
construire mon émission radio hebdomadaire Délire
actuel. Il aura fallu treize ans (2001-2013) à Sub Rosa pour publier cette
série, une série intriguante, provocante et magnifique qui totalise donc 15 CD,
puisque cet ultime volet est triple plutôt que double. Le premier disque se
concentre surtout sur les racines de l’expérimentation électronique, avec Dziga
Vertov (l’URSS de 1930!), Henry Jacobs, les Barron, etc., mais on a aussi droit
à des inédits de Novi_sad et d’Helmut Schäfer. Solide. Le second disque est
plus axé vers les les trois dernières décennies (Romitelli, Quellet, E.A.R.,
Justin K. Broadrick), bien qu’on ait droit aussi à du vieux John Oswald et du
Henry Cow. Les morceaux de Romitelli et de Broadrick forment un vingt minutes
compact de guitare électrique autour duquel s’articule le reste de ce disque.
Le troisième CD m’a déçu: il est fortement axé sur le bruitisme, les pièces
sont courtes, et le tout fait l’effet d’une dernière salve chaotique.
Soulignons tout de même l’inclusion de la Montréalaise Erin Sexton. Dans les
faits, j’aurais très bien vécu avec un 7e tome limité aux deux premiers
disques, même si je comprends l’importance d’ajouter aussi à cette anthologie
les noms de The Haters, The New Blockaders, Cabaret Voltaire et Eduardo Polonio
(tous sur le CD 3). [Ci-dessous: Tout au bas de cette page, vous trouverez six
extraits de l’album.]
Right from the first volume, this series spoke to me. In Guy-Marc
Hinant’s selections, in his a-chronological approach, in his far-reaching
definition of electronic and noise music, I recognized my own tate for
eclecticism and similarities with how I build my weekly radio show Délire actuel.
It took Sub Rosa thirteen years (2001-2013) to publish this intriguing,
provocative, magnificient collection of 15 CDs – yes, 15, since this ultimate
installment is not a double but a triple set. Disc 1 focuses mostly on the
roots of electronic experimentation, with Dziga Vertov (USSR, 1930!), Henry
Jacobs, the Barrons, etc., but there are also previously unreleased works by
Novi_sad and Helmut Schäfer. Solid stuff. Disc 2 is more geared toward the last
three decades (Romitelli, Quellet, E.A.R., Justin K. Broadrick), though we’re
also treated to older material by John Oswald and Henry Cow. Romitelli and
Broadrick’s tracks form a compact 20 minutes of electric guitar around which
the rest of the disc is organized. Disc 3 disappointed me: it focuses mostly on
(harsh) noise, with short tracks that are thrown at us like a final, chaotic
flurry. Let’s point out though the inclusion of Montreal circuit-bender Erin
Sexton. The truth is, I would have been very happy with just the first two CDs,
although I do understand that it was also important to add to this anthology
the names of The Haters, The New Blockaders, Cabaret Voltaire, and Eduardo
Polonio (all featured on disc 3). [Below: There are six audio clips from the
album at the bottom of this page.]
Très beau disque de jazz actuel
par un trio composé d’un saxophoniste (Lebrun), d’une contrebassiste (Cassagne)
et du batteur-chanteur Julen Achiary, le fils du grand Beñat Achiary. Et la
pomme est tombée très près de l’arbre, puisqu’on reconnaît dans ses vocalises
les enseignements de père. Bengalifère
propose des composées des trois membres du groupe, et on constate rapidement
qu’on est dans un jazz actuel ludique et profond. On s’amuse, on ressent, on se
laisse surprendre par la suavité des thèmes, une éclosion rythmique ici, une
mélodie poignante là. C’est du très beau travail: soigné, créatif, personnel.
Je souhaite longue vie à ce trio.
Beautiful avant-jazz record by a trio consisting of saxophones (Lebrun),
contrabass (Cassagne), and drummer-singer Julen Achiary, the son of the great
Beñat Achiary. And the apple fell very close to the tree: in the son’s voice,
you can’t fail to recongnize the teachings of the father. Bengalifère
features compositions by all three members. The mood is set quickly, i.e.
playful yet deep avant-jazz. The music is fun, heartfelt, moving at times, with
sleek themes, rhythmical outbursts, and occasionally poignant melodies. This is
some very fine work: sophisticated, creative, highly personal. I hope this trio
carries on for a while; I want more of this.
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