Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

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2012-05-11

2012-05-10: Nakatani Tiner Drake, Tony Caro and John, Violens, Zaza, epic45


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-05-10

NAKATANI TINER DRAKE / Ritual Inscription (Epigraph Records)
Une journée vinyle aujourd’hui, en commençant par la première publication d’une nouvelle étiquette de vinyle, Epigraph Records. Basée à Bakersfield (Californie) et cofondée par le trompettiste-improvisateur Kris Tiner et le disquaire Ronald Ramirez. Ritual Inscription documente un concert entre Tiner, le guitariste Jeremy Drake et le flamboyant batteur japonais Tatsuya Nakatani. Deux improvisations de 18 et 13 minutes, deux feux roulants. Le jeu de Drake demeure essentiellement textural, ce qui laisse à Tiner le soin de tirer des salves de notes fumantes et de borborygmes contrôlés, tandis que Nakatani déploie des trésors d’invention à la batterie, frappant et frottant peaux et cadres avec une pléthore d’objets. La magie opère, on écoute le souffle court.  [Ci-dessous: Écoutez tout l’album sur bandcamp.]
Today’s vinyl day, starting with the first release from a new LP label called Epigraph Records, based in Bakersfield (California) and cofounded by improvising trumpeter Kris Tiner and record store owner Ronald Ramirez. Ritual Inscription documents a concert by Tiner, electric guitarist Jeremy Drake and flamboyant Japanese drummer Tatsuya Nakatani. Two improvisations, 18 and 13 minutes long. Two rollercoaster rides. Drake’s playing being mostly textural and noise-based, Tiner is free to fire strings of burning-hot brass lines and well-controled blurts and blasts, while Nakatani wields unbridled creativity at h is drum kit, striking and brushing skins and frames with a plethora of objets. The magic is there, and I was holding my breath throughout.  [Below: Listen to the whole album on bandcamp.]

TONY, CARO AND JOHN / All on the First Day (Gaarden Records)
Le 2012-05-08, j’ai chroniqué un nouveau disque de Tony Doré dont la médiocrité ne laissait pas soupçonner la qualité d’All on the First Day. Nous sommes au début des années 70 et trois amis, Tony, Caro et John, enregistrent en une journée et avec les moyens du bord suffisamment de matériel pour produire un long-jeu, All on the First Day. Une grande rareté sur le marché des collectionneurs, jusqu’à ce que Shadoks, puis Gaarden Records, le réédite. J’ai écouté la réédition sur vinyle rouge de Gaarden et je suis séduit. Il s’agit de musique folk progressive dont l’influence première provient clairement de l’Incredible String Band, ce qui me va à merveille. “Apocalypso”, “Swordsman of Samoa” et “Eclipse of the Moon” partagent vraiment la folie métissée d’humour et de flower power de l’ISB, avec un petit côté Pearls Before Swine pour compléter le tout. En plus, étonnamment maîtrisé pour un premier disque. Chaudement recommandé.
On 2012-05-08, I reviewed an album by Tony Doré of recent material that definitely did not gave a hint as to the quality of All on the First Day. We are in the early ‘70s and three friends, Tony, Caro and John, spend a day recording enough material on a shoestring budget to produce a long-player, All on the First Day. It stayed a very rare item on the collectors’ market, until Shadoks and Gaarden reissued it. I have listened to Gaarden’s reissue on red vinyl, and I’m won over. This is progressive folk music with a very strong influence from the Incredible String Band, which suits me real fine. “Apocalypso,” “Swordsman of Samoa” and “Eclipse of the Moon” truly share the zany mix of humour, flower power and experimentation of the ISB, with a little Pearls Before Swine on the side. Plus, it’s a surprisingly well assured album for a debut. Strongly recommended.

VIOLENS / Fragment #1 (Monopsone)
Mon premier contact avec Violens, sur qui je trouve bien peu d’info: c’est un trio, possiblement new-yorkais. Fragment #1 s’inscrit dans une série de six mini-albums en format vinyle 10” produits par Monopsone, chacun à 500 exemplaires, et dont les trois premiers sont disponibles dès maintenant. Les cinq chansons offertes ici appartiennent à la descendance du rock alternatif des années 80 – j’entends The Cure, Love and Rockets et Echo and The Bunnymen dans la basse appuyée, les guitares atmosphériques et la voix traînante. Bien fait, réussi, j’aime bien “Be Still”.
My first exposure to Violens, about whom I found very little info: they are a trio, possibly from New York. Fragment #1 is part of a collection of six 10” EPs to be released by French label Monopsone, 500 copies each. The first three are available now. The five songs included here belong to the legacy of ‘80s alternative rock – I hear The Cure, Love and Rockets, and Echo and The Bunnymen in the insistent bass lines, atmospheric guitars, and draggy vocals. Well done for what it means to be, and I like “Be Still.”

ZAZA / Fragment #2 (Monopsone)
Volume 2 de la série (voir l’entrée précédente sur Violens). Premier contact avec Zaza. Encore une atmosphère très années 80, mais plus new wave: Violens via Human League. Avec un fort quelque chose de The The dans “Burn and Build”. Moins convaincant que Violens.
Volume 2 in the series (see the previous entry on Violens). Also my first contact with Zaza. The mood is still the ‘80s, though now more of a new wave approach: Violens through the lens of The Human League. With a strong scent of The The in “Burn and Build.” Less convincing than Violens.

EPIC45 / Fragment #3 (Monopsone)
La raison qui m’a fait acheté cette série de mini-albums, c’est ce troisième volume signé Epic45, un joli duo britannique de pop sombre (ils faisaient dans le post-rock avant). Quatre chansons soignées, dont une reprise de Tears for Fears (“Ideas as Opiates”, crédible). Des trois groupes, Epic45 est celui qui possède un son plus distinctif. “Defeat” est l’égale des pièces de leur dernier album. Fragment #3 n’est pas un point tournant ou un haut-fait dans leur carrière, mais c’est une courte galette agréable.
The reason that brought me to buy this series of EP is this third volume by Epic45, a fine dark pop British duo (they used to play instrumental post rock). Four sophisticated songs, including a Tears for Fears cover (“Ideas as Opiates”, credible). Of all three bands, Epic45 is the one with the most distinctive sound. “Defeat” is worth anything on their latest full length. Fragment #3 is not a career highlight, but it’s an enjoyable short platter.

2012-05-10

2012-05-09: Calliope Tsoupaki, Anthony Braxton, Osibisa


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-05-09

CALLIOPE TSOUPAKI / Medea (Unsounds - merci à/thanks to Dense Promotion)
Calliope Tsoupaki est un compositeur grec vivant aux Pays-Bas. Medea propose une seule œuvre de 27 minutes (il s’agit donc, techniquement, d’un mini-album) décrite comme un mélodrame pour 8 instruments: violon, flûte à bec, clarinette, trombone, guitare électrique, piano, contrebasse et percussions. Œuvre statique en termes de volume et de dynamiques, mais en constante évolution interne. Et le descriptif “mélodrame” lui va bien, bien qu’il faille approcher cette idée selon un angle quasi braxtonien – la surprise dans le système. C’est mon premier contact avec le travail de Tsoupaki et ça me plaît.
Calliope Tsoupaki is a Greek composer currently living in the Netherlands. Medea features a single 27-minute work (which technically makes it an EP) described as a “melodrama for 8 instruments” – violin, recorder, clarinet, trombone, electric guitar, piano, contrabass, and percussion. A static piece in terms of volume and dynamics, but a work in constant inner evolution. The term “melodrama” fits it well, although the notion is approached in a quasi-Braxtonian way: a surprise within the system. This is my first contact with Tsoupaki’s work and I like it.

ANTHONY BRAXTON / GTM (Iridium) 2007 Vol. 2 (New Braxton House)
La deuxième d’une résidence de quatre soirs du Septet de Braxton à l’Iridium en 2007. Deux sets d’une heure (vendus séparément; le premier est offert aux abonnés de NBH ce mois-ci). Et comme pour le Vol. 1, nous avons droit à une “vieile” composition (la 255) puis à une récente (la 362). Au septette régulier (Braxton, Bynum, Halvorson, Pavone, Rozen, Siegel, Testa) s’ajoute, à titre d’invitée ce soir-là, l’altiste Stephanie Griffin. “Composition No. 255” démarre sur la pulsation typique des œuvres des débuts de la Ghost Trance Music, mais elle se transforme rapidement en un film d’action: un feu roulant d’échanges, de missions à l’aveuglette, de folie à peine contrôlée par la structure de l’œuvre - et Braxton lui-même se lance dans des solos déments. En contraste, “Composition No. 362”, même si la pulsation de base y figure moins, semble plus contraignante. Tout de même une belle performance.
The second night of Braxton’s septet’s four-night residency at the Iridium in 2007. Two one-hour sets (sold separately; Set 1 is free for NBH subscribers this month). And as was on Vol. 1, we are treated first to an older composition (255), than to a then-recent one (362). To Braxton’s then-regular Septet (Braxton, Bynum, Halvorson, Pavone, Rozen, Siegel, Testa) is added guest violist Stephanie Griffin. “Composition No. 255” kicks off on the early GTM work’s trademark eighth-note pulse, but it quickly turns into a roller-coaster ride, with fast-pased exchanges, kamikaze missions, and a level of craziness barely contained by the work’s canvas. Braxton himself launches into some demented solos. In contrast, “Composition No. 362” sounds much tamer and more restrictive, despite the fact that “the” pulse is less prominent. Still, a fine performance.

OSIBISA / Osee Yee (Golden Stool)
Hmm... Ma redécouverte récente des premiers disques d’Osibisa m’a poussé à jeter une oreille sur cette parution récente de 2009, du nouveau matériel. Une écoute rapide de “Watusi” sur YouTube promettait de grandes choses, mais la promesse n’est pas tenue. En fait, le début de l’album est solide à souhait: “Osuno” et “Watusi” plongent au coeur du groove original de ce grand groupe de rock africain, mais les choses se gâtent rapidement. L’écriture vire au pop, avec des arrangements faciles et des mélodies sans intérêt. On atteint le fond du baril avec la reprise de “My Sweet Lord” de George Harrison. Dommage.
Hmm... My recent rediscovery of Osibisa’s early records prompted me to lend an ear to this recent production, 2009, all new material. A cursary listen to “Watusi” on YouTube promised grand things, but Osee Yee doesn’t keep that promise. Actually, the album starts off great with “Osuno” and “Watusi”, digging deep into the original groove of this great African rock band. Then, things go south on Pop Avenue, leading to trite arrangements and forgettable melodies. We hit the bottom of the barrel with a cover of George Harrison’s “My Sweet Lord.” Too bad.

2012-05-09

2012-05-08: Don Preston, Hildur Gudnadottir, Senking, Tony Doré and Friends, Il Tempio delle Clessidre, Zea/Charles


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-05-08
  
DON PRESTON / Filter, Oscillators & Envelopes 1867-82 (Sub Rosa - merci à/thanks to Dense Promotion)
Oui, LE Don Preston, claviériste des Mothers of Invention. Ce disque propose un regard inédit sur une partie méconnue de son travail: celui d’électronicien expérimental. On entend du Subotnick et du Dockstader dans “Electronic Music” (1967, 15 minutes), pièce dont le sérieux tranche avec l’image de savant fou que lui collait Frank Zappa - cela dit, les sonorités tordues qu’il tire de ses claviers et synthétiseurs, elles, sont reconnaissables. Suit une série de sept pièces regroupées sous le titre “Analog Heaven” et produites en 1975, moins arides mais suivant toujours une direction abstraite et expérimentale. L’album se termine avec “Fred & Me”, une semi-improvisation de 20 minutes avec le percussionniste Fred Stofflet. Au final, une solide galette de musique électronique d’époque, plus audacieuse et avant-gardiste que ce que j’attendais, très convaincante. En souhaitant qu’il y ait d’autres archives à sortir de l’ombre.  [Ci-dessous: Sur cette page, trois extraits de “Analog Heaven” à écouter.]
Yes, THE Don Preston, The Mothers of Invention’s keyboardist. This CD grants us a unique glimpse of a little-known side of his work: experimental electronic music. You can hear flavours of Subotnick and Dockstader in “Electronic Music” (1967, 15 minutes), a work whose seriousness goes against the “mad scientist” character Frank Zappa was stamping on Preston at the time – that being said, the twisted sonorities are highly recognizable as typical Preston. Follows a series of seven tracks regrouped under the title “Analog Heaven” (1975), less arid but still quite abstract and experimental. The album concludes with “Fred & Me,” a 20-minute semi-improviation with percussionist Fred Stofflet. In the end, this is a strong platter of period electronic music, bolder and more avant-garde than I expected, and a very convincing set. Here’s hoping there’s more of this in Preston’s vaults.  [Below: Listen to three parts of “Analog Heaven” on this Sub Rosa page.]

HILDUR GUDNADOTTIR / Leyfdu Ijosinu (Touch - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un beau disque, simple et splendidement enregistré. Une composition pour violoncelle, chant et électroniques. Hildur Gudnadottir fait tout, et le tout se présente sous forme d’une entrée en matière de quatre minutes (“Prelude”) et du corps de l’ouvrage, 35 minutes. Motifs cycliques évolutifs et un souffle musical qui ne faillit jamais.
A beautiful record, simple and gorgeously recorded. A composition for cello, voice and electronics, all by Hildur Gudnadottir. The whole thing consists of a four-minute “Prelude” and the main body of work (35 minutes). Evolutive cyclical motives and a musical breath that carried me throughout.

SENKING / Dazed (Raster-Noton - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un nouveau mini-album de Senking, format 12 pouces, portant deux pièces de sept minutes chacune. Une techno minimaliste lente et profonde, mais agitée. “Closing Eyes” retourne au coffre aux trésors du Conet Project pour y puiser quelques chiffres.
A new 12 “ EP from Senking, two seven-minute tracks. Slow and deep yet agitated minimal techno music. “Closing Eyes” goes back to The Conet Project’s treasure chest to dig out a few numbers.

TONY DORÉ AND FRIENDS / Fall Away Like Leaves (Gaarden Records)
Tony Doré a publié en 2011 ce disque de nouvelles chansons, à la suite de la réédition par Shadoks du seul long-jeu de son trio folk des années 70 Tony, Caro and John. Fall Away Like Leaves propose des chansons folk à tendance progressive. Certaines sont accrocheuses, mais la production très “maison” rend leur appréciation difficile. C’est ironique, puisque le trio d’époque avait produit son long-jeu avec des bouts de chandelle. Cette fois-ci, Doré a opté pour une approche je-fais-tout-piste-par-piste qui nuit à la spontanéité de ses chansons - ça, et la batterie programmée. Par exemple, en concert avec un groupe, “Condemned to Life” doit prendre vie, mais sur disque elle tombe à plat.
Tony Doré released this album of new songs in 2011, following Shadoks’ reissue of his ‘70s folk trio Tony, Caro and John’s sole LP. Fall Away Like Leaves features progressive folk songs. Some are quite catchy, but the “home-made” production doesn’t do them justice. It’s ironic, really, since the trio of yore had made their LP on a shoestring budget. This time, Doré opted for a I’ll-do-everything-one-overdub-at-a-time approach that kills any spontaneity – that, and the programmed drums. For instance, “Condemned to Life” take a life of its own on stage with a proper band, but on this record it falls flat.

IL TEMPIO DELLE CLESSIDRE / Il Tempio delle Clessidre (Black Widow)
Le nom de ce groupe est tiré de la suite “Zarathustra” de Museo Rosenbach. Et incidemment, le chanteur est également celui qui chantait Zarathustra. Cool! Stefano Galifi a conservé une solide voix de chanteur prog italien, et ce premier album éponyme paru en 2010 est tout à fait dans la veine prog italien des années 70. Des parties de clavier enlevantes, une théâtralité envoûtante, des mélodies puissantes – ce disque a tout pour devenir un classique. Bravo.  [CI-dessous: Écoutez un extrait de chaque pièce de l’album sur cette page.]
The name of this band come from Museo Rosenbach’s Zarathustra… and so does their singer! Stefano Galifi has retained a strong Italian prog rock voice, and this debut released in 2010 has the ‘70s Italian prog rock style pinned down. Thrilling keyboard parts, bewitching drama, powerful melodies – this record is bound to become a classic. Bravo! [Below: Listen to a clip of each track on this page.]

ZEA & XAVIER CHARLES / Bourgeois Blues 7” (Makkum Records - merci à/thanks to Dense Promotion)

Zea, c’est Arnold de Boer, le nouveau chanteur-guitariste de The Ex, ici en duo avec le clarinettiste français Xavier Charles qui gravite depuis un bon bout de temps autour du groupe. Trois chansons très simples, dont la plus réussie est “Bourgeois Blues”, une reprise de Leadbelly, par le biais de The Fall. Charles y contribue des notes tordues et torturées.
Zea is Arnold de Boer, The Ex’s current singer/guitarist, here in a duo with French clarinetist Xavier Charles who has been gravitating around the band for a while. Three very simple songs, the best of which being “Bourgeois Blues,” a Leadbelly cover by way of The Fall. Charles contributes twisted and tortured notes.

2012-05-08

Délire actuel, 2012-05-08


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 8 mai 2012
Broadcast of May 8, 2012

DESCRIPTION
DESCRIPTION
FIMAV 2012 (1/2): Comme à chaque année, voici la première de deux éditions entièrement consacrée à la programmation du Festival international de musique actuelle de Victoriaville.
FIMAV 2012 (1/2): The first of two shows entirely devoted to the line-up of the next Festival international de musique actuelle de Victoriaville.

(8:00 pm)




PHIL MINTON
breath out one
no doughnuts in hand
00:28

PHIL MINTON
breath out two
no doughnuts in hand
00:33

PHIL MINTON
breath out three
no doughnuts in hand
00:25

PHIL MINTON
breath out four
no doughnuts in hand
00:33

PHIL MINTON
breath out five
no doughnuts in hand
00:29

PHIL MINTON
eyeful
no doughnuts in hand
00:58

PHIL MINTON
team spirit
no doughnuts in hand
02:45

PHIL MINTON
para plus
no doughnuts in hand
01:14

PHIL MINTON
rubbish
no doughnuts in hand
02:57

JOHN ZORN
Blue Veil
Nova Express
07:23


(8:30 pm)





Sinks When She Rounds the Bend
Bending Bridges
07:48

Votivae Noctes
Ex-Voto
05:55

DUO TRAVAGLIANDO
Écorner les bœufs première partie (remix version courte)
[inédit/unreleased]
03:14


DUO TRAVAGLIANDO
Écorner les bœufs troisième partie (remix version courte)
[inédit/unreleased]
05:12



(9:00 pm)





THE SPANISH DONKEY
Mid-Evil (extrait/excerpt)
XYX
13:00
Northern Spy

JOHN ZORN
Music of the Spheres
The Gnostic Preludes
08:34


(9:30 pm)





JEAN RENÉ
Vieni
Et Quart [démo]
07:34


MILES PERKIN QUARTET
Street Escape
Objects in Mirror Are Closer Than They Appear
06:17
ind.

ENSEMBLE SUPERMUSIQUE
Discussion au living room
Y'a du bruit dans ma cabane
05:41



merci à/thanks to:


COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS


FIMAV
Tout ce que vous devez savoir sur la 28e édition se trouve là.
This website has all the info you need about the 28th FIMAV festival.

PHIL MINTON - Feral Choir
Voici un exemple de ce que donne les ateliers “Feral Choir”.
Here’s an exemple of what an end-of-workshop-series “Feral Choir” concert looks and sounds like.

JEAN-PIERRE GAUTHIER & MIRKO SABATINI (DUO TRAVAGLIANDO)
En action dans Écorner les boeufs.
In action in their previous project Écorner les boeufs.

Délire musical, 2012-05-08


DÉLIRE MUSICAL
Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire musical ICI (cherchez Délire Musical dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire musical broadcast HERE (look for Délire Musical on the list of shows).

Édition du 8 mai 2012
Broadcast Date: May 8, 2012

LISTE DE DIFFUSION
PLAYLIST

Thème/Theme: CROWFOOT / Learning to Jog - As the Crow Flies (Lunar Canoe Productions)
(7:00 pm)




Bugged
From Beyond Love
03:30
DE LA MANCHA
Ursa Minor
The End* of Music
06:05
BARRY ADAMSON
Civilization
Back to the Cat
04:21
*EDZAYAWA
Adesa
Projection One
04:03
Soundway
FELA KUTI & THE AFRICA 70 with GINGER BAKER
Let's Start (extrait/excerpt)
Live
02:00
Terrascape

(7:30 pm)




HUMUS
Hall of Clocks
Greatest Hits
06:26

*EL DOOM & THE BORN ELECTRIC
With Full Force
El Doom & The Born Electric
06:16
**HARD COMING LOVE
Looking for Some Love
Hard Coming Love
04:37
All That Before
Trisector
06:29
EMI

merci à/thanks to: