Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

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2013-04-05

2013-04-04: Minneapolis Guitar Quartet, Stefan Christoff, Jack Dupon


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-04-04

Un quatuor de guitares se consacrant à la musique contemporaine; quatre œuvres commandées à Daniel bernard Roumain, David Evan Thomas, Van Stiefel et Gao Hong. Musiques dentelées, tonales, mélodiques – ça manque de mordant à mon goût, mais le quatuor propose un excellent jeu d’ensemble. La suite “Cinema Castaneda” de Van Stiefel rappelle... Anthony Phillips (et là, on est loin d’une quelconque musique d’avant-garde), mais c’est très beau. Sur “Guangxi Impression” de Gao Hong, la compositrice se joint au quatuor, au pipa, ce qui élargit la palette sonore en fin de parcours. Agréable.
A guitar quartet devoted to contemporary music; four works commissioned from Daniel Bernard Roumain, David Evan Thomas, Van Stiefel, and Gao Hong. Finely laced music, mostly tonal, melodious – it lacks a bit of bite for my own taste, but the quartet is very tight, performing as a single entity. Van Stiefel’s “Cinema Castaneda” suite is reminiscent of... Anthony Phillips (and that’s a long way from anything avant-garde), but it’s very pretty. On Gao Hong’s “Guangxi Impression,” the composer joins the quartet on pipa, which helps widen the sound palette for the last ten minutes of the album. Enjoyable.

STEFAN CHRISTOFF / Temps libre (Howl Arts)
Un CDr tout simple enregistré avec les moyens du bord, à Montréal, à l’été 2012, en pleine crise sociale. Le pianiste Stefan Christoff, le contrebassiste Peter Burton, le saxophoniste Brahja Waldman. Quatre improvisations (deux duos, deux solos), pour 20 minutes de musique en tout, des musiques délicates, consensuelles, traduisant une paix et une intériorité qui tranchent avec les manifestations d’alors. Un beau projet, malgré la qualité sonore, annoncé comme la première partie d’une série intitulé “St. Laurent Piano Project”.
A simple CDr recorded with very little means, in Montreal, summer 2012, in the middle of a social uprising. Pianist Stefan Christoff, doublebassist Peter Burton, saxophonist Brahja Waldman. Four improvisations (two duets, two solos), for a total of 20 minutes. Delicate, consensual music embued with peace and inner searching – a striking contrast with the pots-and-pans demonstrations going on at the time. A nice project, despite the mediocre sound quality, presented as Part 1 in an ongoing series entitled St. Laurent Piano Project.

JACK DUPON / Jésus l’aventurier (Transit Music Group/Musea)
Troisième album studio pour ce groupe délirant... qui poursuit son délire la tête haute! Jésus l’aventurier est un disque au rock complexe, progressif, dont l’humour tordu vient déboulonner toute tentative de grandiloquence. Bref, ça cogne fort. L’album adopte une structure inusitée, où plusieurs très courtes pièces précèdent, suivent et s’intercalent entre trois chansons épiques: “Raymond” (Callemin, dit la science), “Butch” (Cassidy) et “Modestine”. Cette dernière et “Raymond” sont des tours de force qui montrent à quel point les Jack Dupon ont pris du galon depuis leur premier disque. Structure déstabilisante, donc, on ne peut plus anti-radiophonique (je serai limité à diffuser des morceaux fragmentaires ou des fragments de morceaux), mais un album qui a beaucoup de mordant. Superbe CD en format digipack avec grande affiche recto-verso.  [Ci-dessous: “Raymond” (le reste de l’album est aussi sur bandcamp.]
This crazy French band are releasing their third studio album, and it’s a blast! Jésus l’aventurier (“Jesus the adventurer”) is a platter of complex, progressive rock where a twisted sense of humour cuts short any grandiloquent pretense. In other words, it’s a hard-hitter. The track list is quite unusual, with a flurry of very short tracks preceding, following and separating three epic songs: “Raymond” (Callemin), “Butch” (Cassidy), and “Modestine.” The latter track and “Raymond” show how far this band has come since their debut CD. A destabilizing structure, as non-radio-friendly as they come (I’ll be stuck with broadcasting either fragmented songs or song fragments), but it’s a sharp and fun record. Released as a gorgeous digipack with large two-sided poster.  [Below: “Raymond” (the whole album is on bandcamp.]

2013-04-04

2013-04-03: Spunk, Art of Noise


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-04-03

SPUNK / Das Wohltemperierte (Rune Grammofon - merci à/thanks to Forced Exposure)
Si j’ai été moins prolifique dans mon journal d’écoute ces derniers jours, c’est à cause de Das Wohltemperierte, le nouvel album de Spunk, un coffret de 6 disques compacts totalisant 6 heures 44 minutes de musique. Ça ne s’écoute pas en criant lapin. Ce projet gargantuesque est issu d’une idée bien simple : entre 2001 et 2012 il y aura douze dates dédoublées (20.01.2001, 20.02.2002, etc.) et il y a douze notes dans le système chromatique occidental. Le quatuor norvégien Spunk a donc donné 12 concerts spéciaux entre 2001 et 2012, à chacune de ces dates inusitées, chacun dans un endroit différent à Oslo, et chaque fois nos quatre musiciennes ont joué une improvisation de 25 à 40 minutes sur une seule note prédéterminée. Il s’agit donc de bourdons acoustiques – ce qui n’est pas l’apanage de Spunk. Attendez-vous donc à quelque chose de différent. Les lieux changent aussi, et le groupe en tient compte: église, mausolée, université, centre d’achats, toit, chalet, etc. – chaque endroit donne un caractère particulier à l’environnement sonore. Certaines improvisations sont très réussies, d’autres frôlent la catastrophe, et dans l’ensemble elles tiennent à peu de choses. Ce n’est pas du grand Spunk, mais c’est intéressant, pris à petites doses.
If I have been relatively quieter in these pages the past few days, it is the fault of Das Wohltemperierte, the new album by Spunk, a 6-CD set with a total duration of 6 hours 44 minutes. You don’t listen to that in a jiffy. This huge project is the result of a simple idea: between 2001 and 2012, there will be 12 “repeated” dates (20.01.2001, 20.02.2002, etc.) and there are 12 tones in the Western chromatic scale. So the Norwegian quartet Spunk gave 12 special concerts between 2001 and 2012, on these special dates, each in a different location in Oslo, and each time our four musicians performed a free improvisation (25 to 40 minutes long) on a single preset note. Therefore, each track is actually a drone – and that’s not Spunk’s usual fare. So expect something different. And the group adapts to each performance location: church, mausoleum, university building, shopping centre, rooftop, cabin, etc. – each place shapes the sonics of the recording. Some improvisations are very strong, others almost collapse, and they are all fragile and thin. This is not Spunk at their best, but it’s an interesting release if taken in one disc (or even one track) at a time.

ART OF NOISE / And What Have You Done With My Body, God? (ZTT)
Et ça, c’est l’autre raison qui a rendu mon journal d’écoute mince ces temps-ci: un coffret de 4 disques autour du premier long-jeu d’Art of Noise (Who’s Afraid of the Art of Noise). The Art of Noise a été ma première rencontre avec l’inusité en musique (AVANT le rock progressif). En 1986. J’avais 13 ans. And What Have You Done With My Body, God? est paru en 2006 et est aujourd’hui introuvable, mais emusic en offre une version numérique, sur laquelle j’ai sauté à pieds joints après avoir dépoussiéré mes albums du groupe, récemment. Le mini-album Into Battle y est, ainsi qu’une tonne de démos, mixes rejetés et pièces très rares (dont “Diversions 3” et “Diversions 5”, “A Time To Hear (Who’s Listening)”, et le graal: “That Was Close”). Or, malgré 4 CD totalisant trois heures et demie de matériel (autour d’UN SEUL LONG-JEU, et EXCLUANT ledit long-jeu), on ne fait toujours pas le tour du corpus, évidemment (Art of Noise = éparpillage; on ne trouvera jamais tout en un seul endroit). Ainsi, il manque des “diversions” importantes de Close (To The Edit), comme “Close-Up (Hop)” et “Closely Closely (Enough’s Enough)”. Cela dit, cette foison de versions fait ressortir l’art combinatoire de ces pionniers de l’échantillonnage et du Fairlight – des sons connus dans une pièce réapparaissent dans les ébauches d’autres chansons, au point où en plein milieu de mon écoute, j’ai dû retourner écouter Who’s Afraid..., question de démêler le tout. Le fan en moi capote ferme. Maintenant, si on pouvait faire la même chose pour la période In Visible Silence...  [Ci-dessous: “The Focus of Satisfaction” incarne parfaitement cet art combinatoire: 11 minutes qui tournent autour de la pièce “Who’s Afraid (Of the Art of Noise)”.]
And THAT one is the other reason why my listening diary has been so thin lately: a 4-CD box set around Art of Noise’s debut LP (Who’s Afraid of the Art of Noise). The Art of Noise was my first meeting with “unusual” music (BEFORE I got into progressive rock, and WAY before I got into anything avant-garde). In 1986. I was 13. And What Have You Done With My Body, God? came out in 2006 and is nowadays impossible to find, but emusic sells a digital version, I jumped on it after having dusted down my old AON albums recently. The Into Battle EP is on it, and tons of demos, rejected mixes, and very rare tracks (like “Diversions 3” and “Diversions 5”, “A Time To Hear (Who’s Listening)”, and the Holy Grail itself: “That Was Close”). And yet, with 4 CDs totalling three and a half hours of material (around ONE LP, and EXCLUDING that LP), there are glaring omissions, like important “diversions” of “Close (To The Edit)”, like “Close-Up (Hop)” and “Closely Closely (Enough’s Enough)”. Hey, Art of Noise = scattered tracks, and I guess there will never be a “complete edition”, it would be just to easy. Still, this orgy of versions highlights the combinatory art of these sampling pioneers – sounds known to belong to one track appear in drafts of other songs, to the point where halfway through the boxset I felt the need to go back to the official Who’s Afraid of... to make sure I remembered things clearly. The fan that I am is freakin’ thrilled, let me tell you. Now, if they could do the same thing with the In Visible Silence era...  [Below: “The Focus of Satisfaction” illustrates this combinatory art: 11 minutes mainly revolving around the track that would be officially released as “Who’s Afraid (Of the Art of Noise)”.]

2013-04-03

2013-04-02: Justin Rubin, Yannis Kyriakides, The 49 Americans


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-04-02

JUSTIN RUBIN / A Waltz Through the Vapor (Innova)
J’ai adoré le premier album du compositeur Justin Rubin, Nostalgia. Son deuxième, Constellations, m’a laissé froid. A Waltz Through the Vapor marque un retour à une voix plus personnelle. Ce disque est principalement axé sur le piano. Matthew McCright se charge des pièces solos, Aleander Chernyshev des duos. Je retrouve sur ce disque le mélodisme sensible qui me plaît tant sur Nostalgia: “The Still Waters of Sagamore Hill,” “Lullaby for Max.” Il y a aussi de la solennité dans certains extraits du “Piano Album.” Et le trio “Musical Specimen” pour basson, marimba et piano rappelle le meilleur des pièces pour basson sur Nostalgia.
I loved composer Justin Rubin’s debut album Nostalgia. His second CD, Constellations, left me cold. A Waltz Through the Vapor marks the return of a more deeply personal voice. This CD is mostly focused on the piano. Matthew McCright performs the solo pieces, while Aleander Chernyshev takes care of the duets with other instruments. I find on this album the same sensitive melodicism I like so much on Nostalgia: “The Still Waters of Sagamore Hill,” “Lullabu for Max.” There is also solemnity in some excerpts from his “Piano Album.” And the trio “Musical Specimen” for bassoon, marimba and piano is up there with the best bassoon pieces found on Nostalgia.

 YANNIS KYRIAKIDES / Resorts & Ruins (Unsounds - merci à/thanks to Dense Promotion)
Voici, je crois, l’album le plus réussi de Yannis Kyriakides depuis sa célèbre ConSPIracy Cantata. Resorts & Ruins propose trois œuvres. La plus frappante est “Varosha (Disco Debris)”, 30 minutes, une réflexion sur un quartier touristique de Chypre tombé en ruines depuis le milieu des années 70: plage paradisiaque ceinte d’une série d’énormes hôtels en béton. Kyriakides combine narration, fragments de musique pop turque d’époque et splendides développements électroniques, le tout adoptant une forme proche du hörspiel. “The One Hundred Words” utilise comme point de départ une chanson traditionnelle chypriote, qu’elle distille jusqu’à n’en laisser que des traces évanescentes – plus aride, moins engageant. Quant à “Covertures” (en trois parties), il s’agit d’une fascinante version stéréo d’une installation sonore où s’entremêlent bruits de foule et extraits d’un opéra de Monteverdi, ramenés à des moments d’ouverture et de clôture, séparés par de longs silences. Trois œuvres construites à partir d’éléments du passé, trois visions artistiques singulières. Et lâchez vos fichiers numériques: ce CD vient dans une très belle pochette cartonnée accompagnée de six cartes postales signées Isabelle Vigier qui sont partie prenante de “Varosha”.  [Ci-dessous: Sur cette page, trois extraits de l’album à écouter.]
I believe this is Yannis Kyriakides’ best album since his famous A ConSPIracy Cantata. Resorts & Ruins features three works. The most striking one is “Varosha (Disco Debris),” 30 minutes, a reflection on a tourist suburb in Cyprus, abandoned since the mid-‘70s: a heavenly beach surrounded by huge concrete-box hotels. Kyriakides combines narration, fragments of period Turkish pop music, and gorgeous electroacoustic developments, in a form very similar to the hörspiel. “The One Hundred Words” draws its inspiration from a traditional Cypriot folk song, here distillated to the point where only fleeting traces are left – more arid, less engaging. As for “Covertures” (in three parts), it is a fascinating redux of a sound installation where crowd sounds and snippets from a Monteverdi opera intersect and brought down to only moments of opening and ending. Three works built out of elements from the past, three singular artistic visions. And let go of your digital audio files: this CD comes in a gorgeous cardboard sleeve accompanied by a series of six Isabelle Vigier postcards that relate directly to “Varosha.”  [Below: This page contains three audio excerpts.]

YANNIS KYRIAKIDES / Paramyth (Unsounds)
Tant qu’à y être, Unsounds offre cette pièce de 16 minutes de Yannis Kyriakides en téléchargement gratuit jusqu’au 15 avril 2013. Pièce lente et patiente pour piano, violon, clarinette et ordinateur, avec la voix d’une vieille conteuse, Athina Kyriakou, qui raconte, en grec, une variation chypriote du conte de Barbe Bleue. Étrange descente aux enfers granulée. [Ci-dessous: Téléchargez sur cette page.]
Since we’re on the topic of Yannis Kyriakides, Unsounds is offering this 16-minute piece free to download until April 15, 2013. A slow and patient work for piano, violin, clarinet, and computer, featuring the voice of an old storyteller, Athina Kyriakou, telling in Greek a Cypriot variation on the tale of Bluebeard. A strange, granulated descent to Hell. [Below: Download “Paramyth” from this page.]

THE 49 AMERICANS / We Know Nonsense (Staubgold - merci à/thanks to Dense Promotion)
Quel ovni! The 49 Americans étaient, essentiellement, Andrew “Giblet” Brenner, entouré de beaucoup de musiciens amateurs et professionnels issus d’un peu partout: rockers, crooners, improvisateurs, jazzmen. David Toop et Lol Coxhill figurent sur la longue liste de participants. We Know Nonsense était le deuxième long-jeu du groupe, 1982, ici augmenté de 23 titres issus du premier album (Wonder) et d’un EP éponyme datant de 1979. Plus on remonte dans le temps, plus le son et les performances sont crus. Or, We Know Nonsense (l’album) est joliment enregistré et propose une orgie de styles, d’apartés dada, de dérision en tout genre, de créativité multistylistique qui rappelle en partie le Bonzo Dog Doo-Dah Band. Plutôt unique en son genre.  [Ci-dessous: Un extrait de l’album original, “Glimpse Go By”.]
What a UFO! The 49 Americans were, mostly, Andrew “Giblet” Brenner plus... a lot of amateur and professional musicians from all walks of life: rockers, crooners, jazzmen, free improvisers – David Toop and Lol Coxhill are on the long list of contributors. We Know Nonsense was the band’s second LP, 1982, here augmented with 23 tracks taken from their debut LP (Wonder, 1980) and self-titled 1979 EP. The earlier the material, the more raw the sound and the performance. However, We Know Nonsense the album features good sound and an orgy of musical genres, Dada asides, derision of all sorts, and cross-stylistic creativity reminiscent of early Bonzo Dog Doo-Dah Band. Pretty unique. [Below: A song off the second LP, “Glimpse Go By.”]

2013-04-02

Délire actuel, 2013-04-02


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 2 avril 2013
Broadcast of April 2, 2013

DESCRIPTION
DESCRIPTION
Revisitons nos classiques / Nouvelles guitares: 1re heure: The Incredible String Band, Steve Reich et Keiji Haino s’ajoutent à ma liste des grands classiques des musiques exigeantes. 2e heure: Nouveaux disques de guitaristes actuels.
Let’s Revisit Some Classics / New Guitars: 1st hour: The Incredible String Band, Steve Reich, and Keiji Haino get added to my list of demanding music classics. 2nd hour: New releases from avant-guitarists.

(8:00 pm)




*THE INCREDIBLE STRING BAND
A Very Cellular Song
The Hangman's Beautiful Daughter
13:04

*THE INCREDIBLE STRING BAND
Nightfall
The Hangman's Beautiful Daughter
02:31

STEVE REICH
Drumming, Part III [extrait/excerpt]
Drumming
05:00
Nonesuch


(8:30 pm)





STEVE REICH
Drumming, Part IV
Drumming
10:00
Nonesuch

KEIJI HAINO
See That My Grave is Kept Clean
Black Blues (Acoustic)
14:31


(9:00 pm)





NICK DIDKOVSKY
A Fire in God's Path
The $100 Guitar Project
00:40

BIOTA
Watch and Watch
The $100 Guitar Project
01:58

NELS CLINE
Seared beard
The $100 Guitar Project
01:28

MARCO OPPEDISANO
Red Cent
The $100 Guitar Project
02:08

HENRY KAISER
I Forget
The $100 Guitar Project
02:53

KEITH ROWE
Table
The $100 Guitar Project
03:32

GILBERT ISBIN & SCOTT WALTON
Solace
Recall
02:36

GILBERT ISBIN & SCOTT WALTON
Flutter
Recall
03:23

FRETLESS BROTHERS
While She Sleeps
Footsteps
07:14


(9:30 pm)





HOT & COLD
Hogwild Manifesto
Hogwild Manifesto
11:28
Jungulous Records

EDWARD RICART & TIM DAISY
Them Days
Yiu Ja Ley
03:51

MARC DUCRET
Sur l'électricité
Tower, vol. 4
08:03


merci à/thanks to:

COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

REVISITONS NOS CLASSIQUES / LET’S REVISIT SOME CLASSICS
La liste complète à ce jour.
The complete list, updated.

THE $100 GUITAR PROJECT
Pour tout savoir sur ce projet, consultez le site ci-dessous.
The website above tells the whole story.

Délire musical, 2013-04-02


DÉLIRE MUSICAL
Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire musical ICI (cherchez Délire Musical dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire musical broadcast HERE (look for Délire Musical on the list of shows).

Édition du 2 avril 2013
Broadcast Date: April 2, 2013

LISTE DE DIFFUSION
PLAYLIST

Thème/Theme: GUZZLEMUG / Parmesan Luggage - Away with the Wind & Noise (Guzzlemug)

(7:00 pm)




APADOORAÏ
La nuit des longs tuyaux
Le pied dans porte
3:49
Sun Radar
Sun Radar EP
3:29
CHEESECAKE NINJA
Cadavre sur les plaines (les serpents)
Le déclin du mammifère à long cou
3:29
ATOM TM
Pop HD
HD
4:09
VLOOPER AKA NRV LOOPA
DayNite
Snowloops
2:53
Music is My Sanctuary

(7:30 pm)




THE ART OF NOISE
Close-Up (Hop)
Close-Up
5:12
ZTT
ERGO PHIZMIZ
The Penguins
Eleven Songs
3:33
THE BONZO DOG DOO-DAH BAND
Mr. Apollo
Tadpoles
4:22
EMI
THE BLACK HEART PROCESSION
The Replacement
The Spell
3:57
Temporary Residence
BROKEBACK
Don’t Worry Pigeon [extrait/excerpt]
Brokeback and the Black Rock
5:00


COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

SPACEHEADS
Vidéomusique officielle pour “Sun Radar”.
Official music video for “Sun Radar.”

THE ART OF NOISE
En ondes, j’ai mentionn que “Close-Up (Hop)” est un des nombreux dérivés issus de “Close (To The Edit)”. Que voici.
On the air, I mentioned that “Close-Up (Hop)” is a diversion of the hit single “Close (To The Edit)”. Here it is.