Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

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2012-10-05

2012-10-04: Paul Sperry, Mamsell Zazou, Claudio Scolari, Dilloway/Lescalleet, Sax Ruins



2012-10-04

PAUL SPERRY / Open House (Innova)
Ce nouveau disque compact consacré au ténor américain Paul Sperry met côte-à-côte une réédition et un entregistrement inédit. La réédition: “Open House”, un cycle de chansons pour ténor et orchestre de chambre composé en 1975 pour Sperry par William Bolcom (sur des poèmes de Theodore Roethke), paru en 1976 chez Nonesuch. L’inédit: “Songs from ‘The Occasions’”, un cycle de chansons de Robert Beaser sur des poèmes d’Eugenio Montale, créé par Sperry en 1985 et enregistré en 1998. Premier constat: la voix du chanteur montre très peu de signes d’âge. Deuxième constat: je préfère le fin mélange de classicisme et de trouble du Beaser aux éclats modernistes du Bolcom, même si certains textes de ce second cycle sont fort plaisants. Dans les deux cycles, Sperry livre une prestation quasi irréprochable - un peu trop d’affectation dans le Beaser, au point où on pense parfois à Thomas Buckner.
This new CD devoted to American tenor Paul Sperry puts side by side a reissue and a previously unreleased recording. The reissue: “Open House”, a song cycle for tenor and chamber orchestra composed for Sperry in 1975 by William Bolcom (on poems by Theodore Roethke), first released in 1976 on Nonesuch. The unreleased recording: “Songs from ‘The Occasions’,” a song cycle by Robert Beaser on poems by Eugenio Montale, premiered by Sperry in 1985 and recorded in 1998. The singer’s voice shows very few signs of aging between these two recordings. However, I prefer the finer blend of classicism and turmoil of the Beaser to the modernist clashes of the Bolcom, even though some of the poems in the second cycle are very strong. In both cycles, Sperry delivers a near-perfect performance - there’s just some overemphasis in the Beaser, to the point of evoking Thomas Buckner’s mannerisms.

MAMSELL ZAZOU / The Ocean Next Door (Unit Records)
Oh qu’il est beau, ce disque! Chanson jazz actuelle avec Christine Boersch-Supan et ses musiciens: Phillip Steffa (guitare), Martin Knorz (Rhodes et Moog) et Fabian Hoenes (percussions). Une voix délicate de jeune fille, beaucoup de créativité dans les textes et les arrangements, certains passages frôlent l’avant-prog, mais le tout enrobé d’une production feutrée qui fait rêver. “Aquatic Remedy”, “Wrap Up the Moon” et “Funny Little Strawberry Man” ressortent du lot.  [Ci-dessous: “Aquatic Remedy”.]
Oh what a good record! Avant-jazz songs with Christine Boersch-Supan and her musicians: Phillip Steffa (guitar), Martin Knorz (Rhodes & Moog), and Fabian Hoenes (percussion). A delicate young girl’s voice, lots of creativity in the lyrics and arrangements, some bits get very close to avant-prog territory, but the whole thing is wrapped up in a lush dreamy production. “Aquatic Remedy,” “Wrap Up the Moon,” and “Funny Little Strawberry Man” stand out.  [Below: “Aquatic Remedy.”]

CLAUDIO SCOLARI / Synthesis (Principal Records)
Deuxième album où le batteur Claudio Scolari partage la vedette, l’écriture et la percussion avec Daniele Cavalca, plus le trompettiste Simone Scolari. Étrangement, Synthesis m’a laissé plutôt froid – j’accroche moins qu’avec l’opus précédent. Peut-être parce qu’au final, il y a moins de percussion sur ce disque – Claudio y joue aussi de la flûte, du piano, des synthés; Daniele fait de même au piano, au synthé, à la basse. Si la palette instrumentale s’élargit, la créativité, elle, semble reculer. La longue “Dialogue” (14 minute), par exemple, fait du surplace. Bref, ce jazz manque de punch pour un duo de percussionnistes.
Second album where drummer Claudio Scolari shares the spotlight, the writing credits, and the percussion station with Daniele Cavalca, plus trumpeter Simone Scolari. Strangely, Synthesis leaves me rather cold – I didn’t like this one as much as their first CD. Maybe because in the end there’s less percussive on this disc – Claudio also plays flute, piano and synths, while Daniele also plays piano, synth, and bass. The instrumentation opens up a bit, but creative falls back. The longwinded “Dialogue” (14 minutes), for instance, has too little happening for too long. In short, this creative jazz record lacks punch, considering it is the work of two percussionists.

AARON DILLOWAY & JASON LESCALLEET / Grapes and Snakes (Pan - merci à/thanks to Dense Promotion)
Paru sur vinyle et en téléchargement, Grapes and Snakes est une collaboration entre deux artistes sonores, Aaron Dilloway (ex-Wolf Eyes) et Jason Lescalleet. On pourrait qualifier le premier de maximaliste et le second de minimaliste, mais ce serait réducteur – comme le prouve ce disque. Deux pièces de 20 minutes chacune, assemblages de sons électroniques relativement isolés, selon une esthétique épurée qui sait être intense – sons cassés et perçants vers la fin de “Shattered Capsules”, finale en crescendo pour “Burning Nest.” Intéressant. L’une ou l’autre de ces pièces devrait faire partie d’une prochaine édition de Délire actuel.
Released on LP and as a download, we have here a collaboration between two sound artists, Aaron Dilloway (ex-Wolf Eyes) and Jason Lescalleet. I could say the first one is a maximalist and the second a minimalist, but that would be cutting corners, as this record substantiates. Two 20-minute tracks, assemblages of rather isolated electronic sounds, according to a stripped-down approach that doesn’t eschew intensity or density – piercing sounds toward the end of “Shattered Capsules,” crescendo finale for “Burning Nest.” Interesting. One of these pieces will surely be a part of a future edition of Délire actuel.

SAX RUINS / Yawiquo (Ipecac)
J’avais manqué ce disque à sa parution en 2009. Je me rattrape. Yoshida Tatsuya fait équipe avec le saxophoniste Ono Ryoko, qui multiplie les prises de saxo pour étoffer le son des Ruins. Puissant, complexe et facétieux. Je m’ennuie de la basse - pour moi, Ruins Alone, c’est plus la même chose - mais ce duo est digne d’intérêt.
I missed this CD upon its release in 2009. I’m catching up. Yoshida Tatsuya teams up with sax player Ono Ryoko, who multitracks his instruments to beef up Ruins’ sound. Powerful, complex and witty. I miss the bass – to me, Ruins Alone isn’t as fun as the original Ruins – but this duo project is worthwhile.

2012-10-04

2012-10-03: Andrew Violette, Les Frères Méduses, Jim McAuley


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-10-03

ANDREW VIOLETTE / Sonatas for Cello and Clarinet (Innova)
Un concerto pour violoncelle et piano, un autre pour clarinette et piano. Ben Capps on violoncelle, Moran Katz à la clarinette, Andrew Violette à la composition et au piano dans les deux cas. Violette travaille sur trois plans: la durée (ses sonates sont souvent très longues, ici 60 minutes et 20 minutes), la densité (une logohrée de notes) et la mélodie. La sonate pour violoncelle est splendide - volubile en générale, mais retenue à l’occasion, avec de bons thèmes, une belle palette d’ambiances et une solide interprétation de la part de Capps. La sonate pour clarinette m’a laissé froid par contre. [Ci-dessous: Le troisième mouvement de la “Sonata for Cello and Piano”.]
A concerto for cello and piano, another for clarinet and piano. Ben Capps on cello, Moran Katz on clarinet, Andrew Violette on composition and piano in both cases. Violette usually works on three fronts: duration (his sonatas are usually pretty long, 60 minutes and 20 minutes in today’s cases), density (a logorhea of notes), and melody. The cello sonata is gorgeous: talkative in general, with occasional restraint, and good themes, and a fine palette of moods, and a strong performance from Capps. The clarinet sonata has left me cold however.  [Below: The third movement from the “Sonata for Cello and Piano.]

LES FRÈRES MÉDUSES / Modern Guitar Duets (Clear Note)
Les Frères Méduses, c’est le Français Benoît Albert et l’Américain Randall Avers, deux virtuoses de la guitare classique. Ils présentent ici une série de duos, des œuvres de compositeurs cubains et des Balkans, en plus de leurs propres compositions. Il s’agit dans la plupart des cas de pièces courtes. Les influences sont très diverses. On a droit à des pastiches, des œuvres de forme plutôt classique et des moments d’improvisation forts intéressants. Une écoute agréable sans être passionnante - j’aurai besoin d’une ou deux autres écoutes pour différencier les pièces.
Les Frères Méduses are Frenchman Benoît Albert and US-born Randall Avers, two virtuosos of the classical guitar. Here they present a series of duets, works by Cuban and Balkanese composers, alongside some of their own compositions. Most of the tracks are short pieces, and the range of influences is pretty wide. There are pastiches, classical-like works, and very interesting moments of improvisation. A fine listen, though not a fascinating one – I’d need another listen or two to differentiate between tracks.

JIM MCAULEY / Gongfarmer 36 (Long Song Records)
Le grand et méconnu guitariste Jim McAuley vient de publier un second disque solo. Dix improvisations à la guitare classique, acoustique ou 12 cordes, ainsi qu’au dobro, parfois avec des préparations. C’est de l’improvisation libre, mais il y a beaucoup de mélodisme dans l’approche de McAuley, dont la virtuosité n’a d’égale que la sensibilité et l’imagination.
The great and little-known guitarist Jim McAuley is back with a second solo CD. Ten improvisations on classical, acoustic, 12-string and dobro guitar, sometimes with preparations. It’s free improvisation of a highly melodic kind, and McAuley’s virtuosity is only matched by his high sensibility and imagination.

2012-10-03

2012-10-02: Francisco Meirino, Damian Catera, Hikashu, Josephine Foster


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-10-02

FRANCISCO MEIRINO / Untitled Phenomenas in Concrete (Cave12 Orchestra - merci à/thanks to Dense Promotion)
Le compositeur-électronicien suisse Francisco Meirino propose, avec cette œuvre, un retour sur le système UPIC de Xenakis, qui permettait de traduire en données sonores vectorielles des traits de crayon sur une tablette numérique. Untitled Phenomenas in Concrete est constituée de 85 séances de dessin et 18 enregistrements de terrain. L’œuvre, présentée d’un seul trait (35 minutes), s’apparente à l’acousmatique française, avec un côté plus imprévisible. Une musique fignolée, dont les contrastes font réfléchir sur la manière du compositeur. Une œuvre consistante.
With this piece, Swiss composer/electronician Francisco Meirino revives Xenakis’s UPIC system, a piece of software that turns drawings on a digital tablet into vectorial sonic data. Untitled Phenomenas in Concrete consists of 85 drawing sessions and 18 field recordings. Presented as a single 35-minute track, the work is strongly reminiscent of French acousmatic music, with a little something more unpredictable. It’s carefully-composed music whose contrasts bring interesting questions about the composer’s technique. A consistent work.

DAMIAN CATERA / Bach: The Well Tempered Clavier Book 1 (Praxis Classics)
Le guitariste et artiste bruitiste Damian Catera tente carrément de leurrer l’auditeur avec ce nouveau disque, publié sur une nouvelle étiquette du nom de Praxis Classics, avec, sur la pochette, le portrait et le nom de Bach en proéminence, ainsi que le titre de son œuvre la plus connue (Le clavier bien tempéré), puis, tout en bas, la mention “une décomposition informatique signée Damian Catera”. L’œuvre consiste en cinq pièces (deux dans les cinq minutes, trois dans les 15 minutes) qui, soi-disant en respectant la structure harmonique conçue par Bach, consistent en transformations algorithmiques de la partition. Je ne suis pas un spécialiste de Bach, mais je suis un spécialiste de bruitisme et j’affirme que le concept tient la route et que sa réalisation conserve suffisamment de l’original pour être plausible. En fait, à plusieurs moments de ce disque, j’ai pensé aux manipulations sonores de Koji Asano, un autre pro de la mystification. Bravo, donc. Cela dit, nous nageons ici en plein art conceptuel, là où l’idée derrière l’œuvre et la réalisation globale de l’œuvre (incluant son emballage et sa mise en marché) sont plus importantes que la composante musicale qui, elle, est d’une écoute rébarbative. [Ci-dessous: La première pièce de l’album, “Well Tempered Bach Rock”.]
Guitarist and noise artist Damian Catera is downright trying to lure listeners in with this new record, released on a new self-release label called Praxis Classics and proeminently bearing on its cover Bach’s portrait and name, and the title of its most famous work, then in smaller print at the very bottom of the cover, the mention “A Computer Mediated Decomposition by Damian Catera.” The work consists of five pieces (two in the 5-minute range, three in the 15-minute range) said to be faithful to the harmonic structure of Bach’s work and consisting in algorithmic transformations of the score. I am not a Bach expert, but I claim to be a noise art expert, and I can tell you that Catera’s concept holds up, and that its realization retains enough of the original material to be plausible. This CD often brings to mind the sonic manipulations of Koji Asano, another master of the aural hoax. Bravo, then, maestro Catera. That being said, we are here knee-deep in conceptual art, where the idea behind the work and the realization of the work as a whole (including its packaging and marketing) are more relevant than its musical component in itself, which happens to provide a quite grating listen.  [Below: The album’s opening track “Well Tempered Bach Rock.”]

HIKASHU / Uragoe (Makigami Records)
Le dernier Hikashu (paru en avril) propose tout un voyage. Très rock (on a même droit à un jam de 12 minutes à la fin de l’album), très déjanté (beaucoup de courtes pièces accidentées), les chansons n’étant pas le point focal de l’album, même si elles l’allègent et parfois le recentre. Plus conséquent que Ten Ten Ten, le seul autre album que je connaisse de ce groupe pérenne. Ne vous attendez pas à quelque chose d’aussi punk que Melt-Banana ou aussi dément que Ground-Zero – Hikashu a toujours eu une approche plus pop. Or, sur Uragoe, la pop cède le pas au rock et la guitare de Freeman Mita prend beaucoup de place. Ainsi que la voix de Koichi Makigami, mais ça c’est habituel.
The latest Hikashu CD (released in April) is quite a ride. Very rock-sounding (we’re even treated to a 12-minute jam at the end), disjointed (lots of short jagged tracks), and the songs are not the album’s focal point, even though they lighten things up and even occasionally recenter the proceedings. More consequential than Ten Ten Ten, the only other album I’ve heard from this long-standing band. Don’t expect something as hardcore as Melt-Banana or as demented as Ground-Zero – Hikashu have always been more pop. However, on Uragoe, pop music is superseeded by rock music, and Freeman Mita’s guitar cavorts around. SO does Koichi Makigami’s voice, but that’s to be expected.

 JOSEPHINE FOSTER / Blood Rushing (Fire Records)
J’ai un préjugé plus que favorable pour Josephine Foster et sa voix enchanteresse. Or, certains de ces projets sont plus ou moins réussis - ou intéressants. Par exemple, je me suis vite lassé de Graphic as a Star, collection de très courtes chansons guitare et voix, malgré sa perfection esthétique. Blood Rushing marque un retour à la chanson folk avec groupe et pourrait bien être le disque le plus accompli de cette auteure-compositrice-interprète. Des chansons qui accrochent, des arrangements simples mais soignées, la persistance d’une touche psychédélique (dans la guitare de Victor Herreiro, mais aussi le psychédélisme inhérent à sa voix), un niveau de qualité maintenu tout au long de l’album. Merveilleux.  [Ci-dessous: “Child of God”.]
I am favourably biased about Josephine Foster and her bewitching voice. However, some of her projects are less interesting – for instance, I quickly detached myself from Graphic as a Star, a collection of very short solo guitar/vocal songs, despite its esthetic perfection. Blood Rushing marks her return to the folk song with band format, and it may well be her most accomplished record to date. Catchy melodies, simple but careful arrangements, the persistence of a psychedelic touch (in Victor Herreiro’s guitar and as a trait of her voice), and a level of quality maintained throughout the album. Wonderful.  [Below: “Child of God.”]

2012-10-02

Délire actuel, 2012-10-02


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 2 octobre 2012
Broadcast of October 2, 2012

DESCRIPTION
DESCRIPTION
La fille-citron de Philippe Petit / Revisitons nos classiques (XII) : 1re heure: Célébrons la complétion du triptyque Extraordinary Tales of a Lemon Girl de Philippe Petit. 2e heure: Revisitons trois classiques des musiques exigeantes.
Philippe Petit’s Lemon Girl / Let’s Revisit Some Classics (XII): 1st hour: Let’s celebrate the completion of Philippe Petit’s three-part Extraordinary Tales of a Lemon Girl. 2nd hour: Let’s revisit three classic demanding music albums.

(8:00 pm)




Hitch-Hiking Thru Bronze Mirrors [Part 2]
Hitch-Hiking Thru Bronze Mirrors
09:50

PHILIPPE PETIT
Oneiric Rings on Grey Velvet [Part 7]
Oneiric Rings on Grey Velvet
06:48

PHILIPPE PETIT
Oneiric Rings on Grey Velvet [Part 4]
Oneiric Rings on Grey Velvet
04:32


(8:30 pm)





PHILIPPE PETIT
Fire-Walking to Wonderland [Part 1]
Fire-Walking to Wonderland
13:57

PHILIPPE PETIT
Magma from the Aquarium
Eugénie
11:19


(9:00 pm)





FRANCIS DHOMONT
Les enchantements de l'imagination
Forêt profonde
04:01

FRANCIS DHOMONT
Antichambre
Forêt profonde
03:18

FRANCIS DHOMONT
La muraille d'épines
Forêt profonde
07:32

ROBERT WYATT
Maryan
Shleep
06:11
Ryko


(9:30 pm)





ROBERT WYATT
The Duchess
Shleep
04:18
Ryko

ROBERT WYATT
Free Will and Testament
Shleep
04:13
Ryko

L'INFONIE
Paix: Prélude
Vol. 333
02:57
Tir groupé / Mucho Gusto

L'INFONIE
Paix: Sections 1-17
Vol. 333
10:52
Tir groupé / Mucho Gusto

L'INFONIE
Paix: Section 18 (extrait/excerpt)
Vol. 333
03:30
Tir groupé / Mucho Gusto



COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

Revisitons nos classiques / Let’s Revisit Some Classics
La liste complète des disques présentés à ce jour.
Complete list of albums featured in this segment since October 2011.
http://blog.monsieurdelire.com/2012/03/revisitons-nos-classiques-la-liste-lets.html

Délire musical, 2012-10-02


DÉLIRE MUSICAL
Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire musical ICI (cherchez Délire Musical dans la liste).
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Édition du 2 octobre 2012
Broadcast Date: October 2, 2012

LISTE DE DIFFUSION
PLAYLIST

Thème/Theme: *BARKER & BAUMECKER / Buttcracker - Transsektoral (Ostgut Ton)

(7:00 pm)




Goathead
World Music
04:15
Rocket Recordings
OSIBISA
Music for Gong Gong
Osibisa
05:33
Repertoire
VILLE ÉMARD BLUES BAND
Yama Nekh
Au complet
03:11
FRANCK DERVIEUX
Présent du futur
Dimension "M"
04:58
Miles Away
Dictionary 2
04:15

(7:30 pm)




They Whisper
The Void
06:09
InsideOut
GENTLE GIANT
Mountain Time
The Missing Piece
03:23
DRT
Pandemonium
Banks of Eden
06:09
InsideOut
FISCHERMANNS ORCHESTRA
Fliessband
Conducting Sessions
05:36
merci à/thanks to:


COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

LIGRO
En concert.
Live footage.