Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

Home of François Couture's music journalism and activism.

2013-10-17

2013-10-16: Looper, Akiyama/Carter/Kiefer, Bill Orcutt, Brussel


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-10-16

LOOPER / μatter (Monotype – merci à/thanks to Dense Promotion)
Un trio d’improvisateurs qui alignent leurs résonances pour créer des vrombissements doux et minimalistes. Ingar Zach (percussions), Martin Küchen (saxo) et Nikos Veliotis (violoncelle). Pièces d’apparence statique, témoignant d’un grand contrôle de l’exécution. Ce n’est pas une écoute facile, ni même particulièrement agréable, mais c’est fascinant. Édition vinyle seulement.
A trio of free improvisers who align their resonances to create soft and minimal rumbles. Ingar Zach (percussion), Martin Küchen (sax) and Nikos Veliotis (cello). Seemingly static pieces showing a high level of control over execution. Not an easy listen, not even an enjoyable listen, but a fascinating listen for sure. Vinyl-only edition.

TETUZI AKIYAMA, TOM CARTER & CHRISTIAN KIEFER / The Darkened Mirror (Monotype – merci à/thanks to Dense Promotion)
Une autre édition sur vinyle seulement (mais je n’ai que des CD-R promos, alors aucune idée de la qualité réelle du vinyle et de la pochette), et une très belle proposition sur papier que ce trio de guitaristes : Tetuzi Akiyama, au blues très particulier ; Tom Carter, maître du folk expérimental (avec Charalambides) ; et Christian Kiefer l’universitaire du Dust Bowl. The Darkened Mirror consiste en improvisations à trois guitares – acoustiques surtout, électriques aussi.  Une rencontre de maîtres qui remplit ses promesses : virtuosité des cordes, complémentarité des approches, variété des atmosphères. Réussi.
Another vinyl-only edition (but all I get are promo CD-Rs, so I can’t vouch for the quality of the pressing or the sleeve. A very fine proposition on paper, this trio of guitarists : Tetuzi Akiyama and his peculiar form of blues ; Tom Carter, master of experimental folk (with Charalambides) ; and Christian Kiefer, the Dust Bowl academic. The Darkened Mirror consists of free improvisations with three guitars – acoustic mostly, though some electric too. A meeting of masters that fullfills its promises: string virtuosity, complementary styles, varied atmospheres. Successful.

BILL ORCUTT / A History of Every One (Editions Mego - merci à/thanks to Dense Promotion)
Rares sont les guitaristes au style aussi distinctif que Bill Orcutt: hystérique, déconstruit, anguleux, mais en même temps résolument bluesé. Sur ce nouveau disque, Bill propose une douzaine de standards – du blues, du gospel, du folklore, de Disney – revisités à sa manière. Appelons cela de la reprise extrême. La chanson originale est présente en pensée plus qu’en musique, et c’est très bien ainsi. De toute façon, je n’ai pas envie d’entendre réellement “When You Wish Upon A Star”. Je préfère écouter Bill les exploser ainsi. Dans la même lignée que (sans sonner comme) Black Blues de Keiji Haino et Ballads de Derek Bailey.  [Ci-dessous: “Zip a Dee Doo Dah”.]
Rare are the guitarists with a style as personal as Bill Orcutt: hysterical, deconstructed, angulasr, but also resolutely blues-based. On this new CD, Bill delivers a dozen standards – from the blues, gospel, western, Disney – revamped in his own way. Call them extreme cover versions. The original song is ther more in thought than form, and that’s just perfect. I wouldn’t want to listen to “When You Wish Upon A Star”, but I’m more than willing to listen to Bill explode it like this. In the same spirit as (but not similar-sounding to) Keiji Haino’s Black Blues and Derek Bailey’s Ballads[Below: “Zip A Dee Doo Dah.”]

BRUSSEL / Härskeri (33revpermi)
Duo composé de Bruno Fleurence (guitare surtout, orgue, trompette) et Hugo Roussel (guitare). Musique expérimentale qui joue souvent dans la lenteur, le ralenti, les tons aux fluctuations microtonales. Musique instable pour film expérimental très noir. J’aime, particulièrement la plus aliénante des dix pièces, “Tagapag-ayos ng buhok”.
A duo consisting of Bruno Fleurence (guitar mostly, organ, trumpet) and Hugo Roussel (guitar). Experimental music often relying on slowness, dragness, and microtonally-fluctuating tones. Unstable music for very dark experimental films. I like it, especially the most alienating track of the album: “Tagapag-ayos ng buhok.”

2013-10-16

2013-10-15: Robert Wyatt, Michaela Mellán, Boogarins, Peter Gabriel


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-10-15

ROBERT WYATT / ’68 (Cuneiform)
Appelez-le le Saint Graal. En 1968, les Soft Machine se séparent (brièvement, avant la sortie de leur premier album) et leur batteur-chanteur Robert Wyatt reste aux États-Unis quelque temps, sur l’invitation de Jimi Hendrix avec le groupe a tourné. Et là, il travaille sur du nouveau matériel, en studio. Hendrix joue même de la basse sur une pièce. Il en repart avec des acétates des bandes (pas d’argent pour acheter les bandes maîtresses). Fin de l’histoire. Jusqu’à tout récemment, où on a retrouvé et nettoyé ces enregistrements. Du bonbon pour l’amateur de Wyatt: la toute première version démo de “Moon in June”; la suite “Rivmic Melodies” qui formera la colonne vertébrale du deuxième album des Softs; une chanson inédite, “Chelsea”; et une proto-version de “Soup Song”, intitulée “Slow Walkin’ Talk”, sur laquelle Hendrix joue de la basse. Le livret propose une longue entrevue avec Wyatt pour éclaircir les circonstances de tout ça. Fascinant, et solide nettoyage. Réservé aux fans, bien sûr, mais essentiel.  [Ci-dessous: Un extrait de “Rivmic Melodies”.]
Call it the Holy Grail. In 1968, The Soft Machine disband (shortly, before the release of their debut LP), and their drummer-singer Robert Wyatt stays a while in the USA, on Jimi Hendrix’s invite – the Softs have been touring with the Experience. And there, Wyatt works on new material, in the studio. Hendrix even pops in to lay down a bass track. Wyatt went back to England only with acetates of the recording – no money to buy the master tapes from the studio.  End of story, until very recently, when these recordings were unearthed and cleaned up. It’s candy for the Wyatt aficionado: the very first demo of “Moon in June”; the “Rivmic Melodies” suite that would form the backbone of the Softs’ second LP; a previously unreleased song called “Chelsea”; and a proto-version of “Soup Song”, here called “Slow Walkin’ Talk”, on which Hendrix plays bass. The booklet features a lenghty interview with Wyatt to clear up the context of these recordings. Fascinating, and good-sounding. For fans only of course, but an essential fan-only item.  [Below: An excerpt of “Rivmic Melodies.”]

MICHAELA MELLÁN / Monaco (Monika - merci à/thanks to Dense Promotion)
Troisième album dans la série “géographique” de la multi-instrumentiste Michaela Mellán (mais je n’ai pas entendu les deux précédents). Musique instrumentale aux ambitions cinématographiques, inspirées, il me semble par Teho Teardo et la scène ambiante berlinoise. Agréable mais un peu quelconque, et la reprise de “Scary Monsters” de David Bowie, qui survient à mi-parcours, me fait complètement décrocher, surtout en raison de la voix désagréable de Mellán.
Third album in multi-instrumentalist Michaela Mellán’s “geographical” series (I haven’t heard the first two). Instrumental music with cinematic ambitions, seemingly inspired by Teho Teardo and the Berlin ambient music scene. Enjoyable but predictable, and the cover of David Bowie’s “Scary Monsters” slipped halfway through turned me off completely, especially due to Mellán’s lifeless vocals.

BOOGARINS / AS Plantas Que Curam (Other Music Recording Company - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un jeune duo de Goiânia, en plein cœur du Brésil, qui fait dans la pop-rock psychédélique d’époque. As Plantas Que Curam est un court disque (30 minutes) qui fait très vintage – pensez au rock psychédélique brésilien réédité chez Shadoks et Guerssen pour vous faire une idée. Rien de phénoménal, mais Fernando Almeida et Benke Ferraz aiment ce qu’ils font et ils le font très bien. Un rayon de soleil multicolore pour prolonger l’été.
A young duo out of Goiânia, right in the middle of Brazil. They play vintage psychedelic pop-rock. As Plantas Que Curami is a short 30-minute record that makes me think of the Brazilian psychedelia reissued on labels like Shadoks and Guerssen. Nothing phenomenal, but Fernando Almeida and Benke Ferraz are clearly having fun doing this, and they do it very well. A ray of technicolor sunshine to stretch out the summer.
  
PETER GABRIEL [Artistes variés-Various artists] / And I’ll Scratch Yours (Real World)
À l’origine, les albums Scratch My Back et And I’ll Scratch Yours devaient être publiés simultanément – l’un contenant des reprises par Peter Gabriel de chansons d’autres artistes, l’autre proposant des reprises par ces artists de chansons de Gabriel. Or, diverses complications ont forcé quelques années entre leurs parutions et la seconde partie vient de paraître. Scratch My Back, j’ai peu aimé – l’approche dépouillée de Gabriel, intéressante sur papier, devient trop homogène sur disque. On ne peut guère reprocher la même chose à And I’ll Scratch Yours, sur lequel on a droit à tout, de la dance music à la complainte bruitiste. Les approches varient grandement entre les douze artistes (dont dix ont une de leurs chansons refaite par Gabriel sur Scratch My Back). Certains collent fidèlement à l’original: c’est le cas de Bon Iver (“Come Talk to Me”), d’Arcade Fire (“Games Without Frontiers”) et d’Elbow (“Mercy Street”). D’autres s’en écartent à tel point qu’on peine à reconnaître la chanson visée : David Byrne (“I Don’t Remember”, méconnaissable), Lou Reed (“Solsbury Hill”, même chose). Entre ces deux pôles, on trouve les versions les plus réussies : Randy Newman et son “Big Time” étonnamment jazzé, le “Mother of Violence” de Brian Eno, “Blood of Eden” revisitée par Regina Spektor et, enfin, Paul Simon qui donne l’impression d’avoir écrit lui-même “Biko”. Bref: des surprises, du plaisir, quelques horreurs.  [Ci-dessous: Un montage d’extraits de l’album.]
The plan was to release Scratch My Back and And I’ll Scratch Yours simultaneously – one presenting Peter Gabriel covering songs by other artists, the other featuring these artists covering Gabriel’s songs. But various complications forced several years in between these projects, and the second part just came out. Scratch My Back, I’m not fond of – Gabriel’s stripped-down approach, while appealing on paper, proves to be too monotonous on record. That’s something no one can reproach to And I’ll Scratch Yours, on which we are treated to everything, from dance music to noise-based dirge. Approaches vary greatly among the twelve participating artists (ten of whom have songs covered on Scratch My Back). Some stick (too) faithfully to the originals: that’s what happens with Bon Iver (“Come Talk to Me”), Arcade Fire (“Games Without Frontiers”), and Elbow (“Mercy Street”). Others stray so far you can barely recognize the song: David Byrne (“I Don’t Remember”), Lou Reed (“Solsbury Hill”). The best versions lie in between these extremes: Randy Newman’s jazzy take on “Big Time”; Brian Eno’s tortured “Mother of Violence”; “Blood of Eden” as revisited by Regina Spektor; and finally Paul Simon who latches on the African roots of “Biko”. In short: surprises, pleasure, and a couple of horrors.  [Below: A little bit of every track on the album.]

2013-10-15

2013-10-14: Birch Book, Moskitoo, Sakamoto/Deupree, R. Stevie Moore


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-10-14

BIRCH BOOK / Birch Book (Les Disques du 7ème Ciel)
Suprenant mini-album paru en 2011 (je viens de tomber dessus), sur lequel ce cher B’eirth (également derrière le projet In Gowan Ring) revisite sa chanson “Life’s Lace” (publiée sur A Hand Full of Days en 2009), qui contient un couplet en français. Après une réitération de l’originale, on a droit à quatre nouvelles chansons en français qui partent toute d’un vers du couplet français de “Life’s Lace” – des variations – , puis une reprise entièrement en français de “Life’s Lace” réintitulée “Vent d’automne”. Étrange projet de déconstruction-réinvention-sérialisation d’une chanson. Et charmant.
Surprising EP released in 2011 (I just stumbled upon it), on which our dear B’eirth (he’s also behind In Gowan Ring) revisits his song “Life’s Lace” (from 2009’s A Hand Full of Days). This song included a verse in French. After an iteration of the original track, we’re treated to four new songs, each using a line from that French verse as a spring board for a variation. The EP concludes with a French-only reprise of “Life’s Lace” rechristened “Vent d’automne.” Strange song deconstruction/reinvention/serialization project. And a charming EP.

MOSKITOO / Mitosis (12k – merci à/thanks to Dense Promotion)
Deuxième album de Moskitoo, six ans après Drape. Mélange d’électronique ambiante, de glitch délicate et de chanson fragile japonaise. Des pièces courtes et rêveuses, à l’esthétique plutôt naïve mais bien produite. Beau, mais ça manque de signes distinctifs.
Second album by Moskitoo, six years after Drape. A blend of ambient electronica, delicate glitch, and fragile Japanese pop. Short and dreamy tracks with rather naïve aesthetics and very good production values. Nice, but it lacks distinctive traits.

RYUICHI SAKAMOTO & TAYLOR DEUPREE / Disappearance (12k – merci à/thanks to Dense Promotion)
Cette autre nouveauté chez 12k est plus intéressante: interventions minimalistes au piano de Ryuchi Sakamoto et environnements/traitements sonores délicats de Taylor Deupree. Musique qui flotte et se désagrège doucement, hors du temps. Sur “Curl to Me” s’ajoute les battements de cœur d’Ichiko Aoba, pour une touche différente. Intéressant, mais un tantinet moins convaincant que les collaborations entre Sakamoto et Christian Fennesz.
This other new release on 12k is more interesting: minimal piano interventions from Ryuchi Sakamoto and delicate sound environments/treatments from Taylor Deupree. The music floats and slowly disintegrates, out of time. On “Curl to Me”, Ichiko Aoba’s heartbeat joins the mix for a different sound palette. Interesting, but slightly less convincing than Sakamoto’s collaborations with Christian Fennesz.

R. STEVIE MOORE / Personal Appeal (Care in the Community – merci à/thanks to Dense Promotion)
L’étiquette Care in the Community propose une compilation consacrée à l’auteur-compositeur-interprète R. Stevie Moore. Quinze chansons qui font le tour de sa carrière par les chemins de traverse – chansons mal-aimées, moins connues (quoi qu’on puisse difficilement parler de “hits” dans son cas). Je connais peu l’œuvre de Moore et j’ai peu accroché sur ce que j’ai entendu auparavant. Cette compil respecte le caractère éclectique et bancal de ses albums, et on y trouve plusieurs moments forts, comme l’auto-explicative “Why Can’t I Write a Hit?”, “I’ve Begun to Fall in Love” et “Treat Me”. Chansons singulières obéissant à des structures déstructurées, au caractère DIY très prononcé. Cela dit, Personal Appeal n’a pas réussi à me convertir.
The Care in the Community label released a compilation of outsider-singer-songwriter R. Stevie Moore. Fifteen songs covering his whole career through less-beaten paths – neglected, lesser-known songs, although Moore never had “hits” per se. I have rarely heard Moore’s music before, and I what I have heard hasn’t stuck with me. This comp is true to the eclectic and off-kilter nature of the man’s albums, and it contains a fair number of highlights, like the self-explanatory “Why Can’t I Write a Hit?,” “I’ve Begun to Fall in Love,” and “Treat Me.” Singular songs following destructured structures, songs with a strong DIY flavour. That being said, Personal Appeal did not manage to convert me.

2013-10-14

Parution de "Devant" de CE François Couture / Release of CE François Couture's "Devant"


Pour diffusion immédiate / For Immediate Release

Um premier album physique de CE François Couture chez La Cohu /
CE François Couture releases first physical album on La Cohu [scroll down for English]


St-Faustin-Lac-Carré, 14 octobre 2013 – Le musicien expérimental CE François Couture vient de publier un premier album physique de ses musiques électroniques bruitistes chez l’étiquette victoriavilloise La Cohu, qui se spécialise en éditions limitées sur cassette. Devant est aussi disponible en téléchargement sur le site bandcamp de La Cohu.

Devant fait suite à Vie cachée, un premier album paru uniquement en édition numérique, à compte d’auteur, en 2012. Pour Devant, CE François Couture resserre son instrumentation pour se consacrer uniquement à l’art de la console de mixage sans entrée, avec laquelle il sculpte des larsens toujours plus complexes. Alors que Vie cachée présentait surtout des improvisations multipistées, Devant ne contient que des improvisations en temps réel.

CE François Couture lancera Devant le 15 novembre 2013 à Sherbrooke, lors d’une courte prestation en première partie de l’éminent ensemble d’improvisation rimouskois Le GGRIL. Ce concert aura lieu chez ArtFocus, 94, King Ouest, Sherbrooke. Le concert débute à 20 heures. CE François Couture publie pour l’ocasion une édition sur CD-R à très petit tirage de Vie cachée, ainsi qu’une édition sur CD-R à très petit tirage de Duo, une collaboration avec Stéphane Rocheleau.

CE François Couture est aussi membre du duo FBFC, qui prépare un premier album pour le début de 2014.

CE François Couture est également bloggeur musical sous le nom Monsieur Délire (http://blog.monsieurdelire.com), et il anime les émissions Délire musical et Délire actuel à la radio CFLX 95.5 FM de Sherbrooke.

– 30 –
CE François Couture
-       bandcamp : http://cefrancoiscouture.bandcamp.com
-       soundcloud : http://soundcloud.com/fcouture
ArtFocus : www.artfocus.tv



St-Faustin-Lac-Carré – October 14, 2013 – Experimental musician CE François Couture releases a first physical album of noisy electronic music on Victoriaville-based cassette label La Cohu. Devant is available as a limited-edition cassette and as a digital download on La Cohu’s bandcamp site.

Devant is the follow-up to Vie cachée, CE François Couture digital-only debut self-released in 2012. For Devant, the artist has narrowed his instrumentation to focus on the art of the no-input mixing desk, with which he sculpts ever-more complex feedbacks. While Vie cachée consisted mostly in overdubbed free improvisations, Devant features real-time free improvisations on two mixing desks.

To coincide with the release of Devant, CE François Couture will perform a short set at ArtFocus, 95 King Ouest, Sherbrooke (Quebec) on Friday, November 15, 2013, as one of two opening acts for the Rimouski-based improvisers orchestra Le GGRIL. The show starts at 8 pm. For the occasion, the artist is producing very limited CD-R editions of Vie cachée and a new duo project with Stéphane Rocheleau.

CE François Couture is also a member of the duo FBFC, whose debut album will come out in early 2014.

CE François Couture also reviews music under the name Monsieur Délire (http://blog.monsieurdelire.com), and he produces and hosts the radio shows Délire musical and Délire actuel at CFLX 95.5 FM in Sherbrooke.

– 30 –
CE François Couture
-       bandcamp : http://cefrancoiscouture.bandcamp.com
-       soundcloud : http://soundcloud.com/fcouture
ArtFocus : www.artfocus.tv