Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

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2012-08-09

2012-08-08: The Beatles, Gato Libre, Paul Ngozi


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-08-08

THE BEATLES / Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (EMI)
Mon exploration à rebours du catalogue des Beatles s’arrêtera pour l’instant à Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, 1967, pour des raisons budgétaires. Tout a été dit sur ce disque, souvent considéré comme le meilleur disque de l’histoire du rock. Bon. Personnellement, j’aime bien, je lui trouve un charme certain, et je reconnais son importance historique, mais ce n’est pas mon préféré. En fait, des cinq derniers disques des Beatles, c’est celui qui me plaît le moins. Je trouve l’écriture plus faible que sur Abbey Road, les arrangements moins solides que sur Magical Mystery Tour, l’audace moins évidente que sur The Beatles.
My backward exploration of The Beatles’ catalogue will have to stop for now at 1967’s Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, due to budgetary limits. Everything has been said about this album, often considered as the best album in rock history. Well. I like it, it has charm, and I acknowledge its historical importance, but it’s not my favorite. In fact, it is my least favorite among The Beatles’ final five records. I think the songwriting is weaker than on Abbey Road, the arrangements weaker than on Magical Mystery Tour, and its boldness less in-your-face than The Beatles.

GATO LIBRE / Forever (Libra - merci à/thanks to Braithwaite & Katz)
Gato Libre a perdu un de ses membres fondateurs, le contrebassiste Norikatsu Koreyasu, en septembre 2011, quelques jours après le concert documenté ici. Forever, le cinquième album du quatuor dirigé par le trompettiste Natsuki Tamura, propose huit nouvelles compositions dans un registre très semblable aux albums précédents: mélodisme, mélancolie, un vague à l’âme contrôlé, ni jazz ni folk (malgré l’accordéon de Satoko Fujii), dans un équilibre étonnant entre émotion et distance. “Forever” prend des accents d’adieu. La qualité de l’enregistrement est inférieure aux disques précédents, mais ce dernier tour de piste (du moins dans l’incarnation originelle de Gato Libre) vaut le détour.
Gato Libre has lost one of its founding members, bassist Norikatsu Koreyusa, in September 2011, a few days only after the concert documented here. Forever, the fifth album by trumpeter Natsuki Tamura’s quartet, features eight new compositions in tune with the group’s previous repertoire: melodicism, melancholy, controlled spleen, neither jazz nor folk (despite Satoko Fujii’s accordion), music that strikes a surprising balance between emotion and distanciation. Sound quality is inferior than on previous albums, but this final opus (at least from Gato Libre’s original line-up) is worthy of your time.

PAUL NGOZI / The Ghetto (QDK Media - merci à/thanks to Forced Exposure)
Après The Witch et Amanaz, QDK Media réédite un autre artiste zambien: Paul Ngozi. On le dit une légende dans son pays. The Ghetto (1976) propose dix chansons en anglais et en zambien, aux messages TRÈS évidents et martelés, sur fond de guitare électrique pesante – on frôle souvent l’univers de Black Sabbath. Étrange d’entendre ce genre de hard rock venant de la Zambie. Qualité sonore médiocre, mais sympathique pour les riffs. À réserver aux collectionneurs de rock africain des années 70.
After The Witch and Amanaz, QDk Media now reissues another Zambian artist: Paul Ngozi. He is said to be a legend in his country. The Ghetto (1976) features ten songs in English and Zambian. Ngozi’s messages are VERY obvious and repeated ad nauseam over heavy guitar riffs – the music often gets close to Black Sabbath territory (not the vocals though). It’s strange to hear such hard rock coming from Zambia. Mediocre sound quality, but a fun album for the riffs. For ‘70s African rock collectors only.

2012-08-08

Délire musical, 2012-08-07


DÉLIRE MUSICAL
Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire musical ICI (cherchez Délire Musical dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire musical broadcast HERE (look for Délire Musical on the list of shows).

Édition du 7 août 2012
Broadcast Date: August 7, 2012

LISTE DE DIFFUSION
PLAYLIST

Thème/Theme: FISH / Plague of Ghosts: IV Waving at Stars (3:12)    Raingods with Zippos (Attic)

(7:00 pm)




BJÖRK
Thunderbolt
Biophilia
5:15
Nonesuch Records
*PARALLEL 41
Voiceless Laughter
Parallel 41
6:23
LAURA GIBSON
La Grande
La Grande
3:50
Barsuk
F U C-3PO
Zammuto
3:30
Temporary Residence

(7:30 pm)




**STRINGS OF CONSCIOUSNESS
Bugged
From Beyond Love
3:30
ORKA
Órógv
Óró


LARS HOLLMER
Innanpop
With Floury Hand (Sketches)
2:49
FORGAS BAND PHENOMENA
Corps et âme
Acte V
6:23
KATE BUSH
Snowflake (extrait/excerpt)
50 Words for Snow
4:30
Fish People

merci à/thanks to:


COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS

LAURA GIBSON
Vidéomusique officielle de la chanson “La Grande”.
Official music video for the song “La Grande.”

FORGAS BAND PHENOMENA
Bande-annonce officielle du CD-DVD Acte V.
Official trailer for the CD/DVD release Acte V.

2012-08-07: S/S Motsol, The Beatles, Smack, Cerebrum


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-08-07

S/S MOTSOL / Parallel Pleasures (Creative Sources)
S/S Motsol est un octuor d’improvisateurs norvégiens. L’instrumentation est strictement acoustique et on y retrouve, entre autres, Eivind Lønning, Hild Sofie Tafjord, Nils Henrik Asheim et la vocaliste Stine Janvin Motland. Dix improvisations sans titres qui rappellent le premier album de No Spaghetti Edition. Pas génial, mais bien.
S/S Motsol is an octet of Norwegian improvisers with a strictly acoustic instrumentation. Some of the musicians are Eiving Lønning, Hild Sofie Tafjord, Nils Henrik Asheim, and vocalist Stine Janvin Motland. Ten untitled improvisations reminiscent of No Spaghetti Edition’s first album. Not great, but pretty good.

THE BEATLES / Magical Mystery Tour (EMI)
Je poursuis mon exploration à rebours du catalogue des Beatles avec Magical Mystery Tour, 1967. Ma passion pour la musique remonte à mes quatre ans, à peu près, époque à laquelle je passais des heures assis devant mon tourne-disque portatif à écouter des 45 tours, reliquats de l’adolescence de mes 13 oncles et tantes. C’est là que je me suis familiarisé avec, entre autres, Elvis Presley et les Beatles. C’est dire que j’ai connu les hits des Beatles bien avant leurs albums (le groupe a publié beaucoup de chansons sur 45 tours sans les inclure ensuite sur un microsillon). C’est dire aussi que j’ai connecté instantanément avec Magical Mystery Tour, puisque la deuxième partie de l’album collige des 45 tours, question de compléter les six chansons écrites pour le téléfilm du même nom. “Penny Lane” demeure ma favorite pour des raisons nostalgiques, mais l’adulte trippeux de rock psychédélique jette évidemment son dévolu sur “I Am the Walrus” et “Strawberry Fields Forever”. “Your Mother Should Know” aussi, à la progression simple mais inusitée.
My continuing backward exploration of The Beatles’ catalogue takes me to 1967’s Magical Mystery Tour. My passion for music goes back to when I was about four years old, a time when I would spend hours sitting in front of my portable turntable, listening to the 45s my 13 uncles and aunts had listened to in their teens. That’s how I got acquainted with Elvis Presley and The Beatles, among many other pop artists. And that’s why I got acquainted with The Beatles’ hit singles long before their LPs (and the band released lots of standalone hit singles). That’s also why I instantly connected with Magical Mystery Tour, especially with its second half, which collects a handful of singles to fill out the six new songs written for the same-titled telefilm. “Penny Lane” remains my childhood favorite, but the adult psychedelic rock enthusiast in me obviously opts for “I Am the Walrus” and “Strawberry Fields Forever.” “Your Mother Should Know” too, because of its simple yet unusual progression.

SMACK / Smack (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Un groupe ad-hoc d’étudiants en musique poussé par un prof à entrer en studio, en 1968, pour enregistrer leurs versions de hits de Hendrix et de Cream. Disque très très rare réédité sur CD par Shadoks. Chacune des neuf chansons (même “For What It’s Worth” de CSN) est noyée dans le fuzz. Les versions respectent beaucoup les originales, simplement en y ajoutant plus de poids. Sympa. Le chanteur-guitariste Phil Brown a fait carrière par la suite.
An ad hoc student group encouraged by a teacher to go into the studio and record, in 1968, cover versions of Hendrix and Cream. A very rare record now reissued on CD by Shadoks. Each of its nine songs (even CSN’s “For What It’s Worth”) is drenched in fuzz. Smack’s covers are highly faithful to the originals, they simply add more lead to them. Fun stuff. Guitarist/singer Phil Brown became a known figure on the rock/blues circuit.

CEREBRUM / Eagle Death (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Comptez sur Shadoks pour retracer des enregistrements quasi-inconnus, en découvrir d’autres en chemin, et publier le tout avec le consentement de leurs auteurs. Cerebrum est un groupe espagnol dont la carrière sur disque se limite à deux 45 tours en 1970. Après avoir retracé le groupe, voilà qu’on découvre qu’il avait enregistré cinq autres chansons en 1969, jamais publiées. Eagle Death propose donc l’intégrale de Cerebrum en 42 minutes. Et nous avons droit à un hard rock psychédélique fort impressionnant. Il faut composer avec une qualité sonore limitée (l’Espagne était encore en mode dictatorial à l’époque!), mais saluons l’audace et l’originalité de ce groupe pour l’époque. ”Eagle Death”, “Amphetamine Annie” et “Seven Days” ont beaucoup de gueule. [Ci-dessous: Bande annonce officielle de Shadoks pour la sortie de l’album.]
Count on Shadoks to research near-unknown recordings, find extra ones along the way, and release it all with the artists’ consent. Cerebrum were a Spanish band whose career on record boiled down to two singles released in 1970. After retracing band members, Shadoks learned that they were in posession of five more tracks recorded in 1969 and still unreleased. Eagle Death therefore culls the complete recordings of Cerebrum, in 42 minutes. And it’s 42 minutes of very impressive psychedelic hard rock. You have to make with the rather limited sound quality (Spain was still under a dictatorship back then!), but the boldness and originality of the band command respect. “Eagle Death,” “Amphetamine Annie,” and “Seven Days” are weird killer tracks.  [Below: Shadoks-produced album release trailer.]

2012-08-07

Délire actuel, 2012-08-07


DÉLIRE ACTUEL

Réécoutez (streaming ou téléchargement) la dernière édition de Délire actuel ICI (cherchez Délire actuel dans la liste).
You can listen (stream or download) to the latest Délire Actuel broadcast HERE (look for Délire Actuel on the list of shows).

Édition du 7 août 2012
Broadcast of August 7, 2012

DESCRIPTION
DESCRIPTION
La famille musicale d’Ivo Perelman / Revisitons nos classiques (X) : 1re heure: Le récent regain d’activité d’Ivo Perelman s’articule surtout autour de son quartet. Voici quatre parutions récentes. 2e heure: Nous revisitons des classiques d’Albert Ayler, Etron Fou Leloublan et Ground Zero.
Ivo Perelman’s Musical Family / Let’s Revisit Some Classics (X): 1st hour: Ivo Perelman’s recent flurry of activity revolves mostly around his current quartet. Here’s four recent releases. 2nd hour: Let’s revisit classic albums by Albert Ayler, Etron Fou Leloublan, and Ground Zero.

(8:00 pm)




IVO PERELMAN QUARTET
A Tearful Tale
The Hour of the Star
13:50

IVO PERELMAN - MATTHEW SHIPP - GERALD CLEAVER
An Abstract Door
The Foreign Legion
07:36


(8:30 pm)





IVO PERELMAN - JOE MORRIS - GERALD CLEAVER
Family Ties
Family Ties
16:13

IVO PERELMAN & SIRIUS QUARTET
The Passion According to G.H., Part 6
The Passion According to G.H.
08:46



(9:00 pm)





ALBERT AYLER
Ghosts: First Version
Spiritual Unity
05:15
ESP-Disk

ALBERT AYLER
Spirits
Spiritual Unity
06:50
ESP-Disk

ETRON FOU LELOUBLAN
Le désastreux voyage du Piteux Python,
Les trois fou's perdégagnent (au pays des...)
10:40


(9:30 pm)





ETRON FOU LELOUBLAN
Face à l'extravagante montée des ascenseurs, nous resterons fidèles à notre calme détermination
Les trois fou's perdégagnent (au pays des...)
06:13

GROUND ZERO
Red Mao Book by Sony
Revolutionary Pekinese Opera Ver. 1.28
04:23

GROUND ZERO
Crossing Frankfurt Four Times
Revolutionary Pekinese Opera Ver. 1.28
02:02

GROUND ZERO
The Glory of Hong Kong - Kabukicho Conference
Revolutionary Pekinese Opera Ver. 1.28
04:53

GROUND ZERO
Paraiso 1 (extrait/excerpt)
Revolutionary Pekinese Opera Ver. 1.28
4:08



COMPLÉMENTS
SUPPLEMENTS


IVO PERELMAN QUARTET
Un concert complet et récent du quatuor sur You Tube.
Perelman has posted on YouTube a complete recent performance of the quartet.

2012-08-06: Flunger/Tello, Schmidt/Holder, The Beatles


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-08-06

Un duo intriguant et divertissant qui fait dans l’improvisation libre à base de rebuts métalliques et d’électricité. À première vue, on pense aux “cracked everyday-electronics” de Voice Crack, sauf que l’approche d’Elisabeth Flunger et de Tomas Tello est moins pointilliste, plus ludique. Les pièce sont courtes (cinq minutes et moins), le duo y déploie des trésors d’inventivité. Il manque quelque chose au chapitre de l’interaction, de l’écoute – on a souvent l’impression de deux discours parallèles, mais sourd l’un à l’autre – or Labor est tout de même convaincant.
An intriguing and entertaining duo playing free improvisation using metal trash objects and electricity. On first contact, I thought of Voice Crack’s “cracked everyday-electronics”, but Elisabeth Flunger and Tomas Tello’s music is less pointillistic and more playful. Tracks are short (five minutes or less), and the duo is VERY creative with their tools. However, there’s something missing in terms of interaction – I often get the feeling of two discourses running in parallel, deaf to each other. Still, Labor is a convincing effort.

ADELE SCHMIDT & JOSÉ ZEGARA HOLDER / Romantic Warriors II, A Progressive Music Saga: About Rock in Opposition (Zeitgeist Media)
Après un premier documentaire consacré au rock progressif (intitulé Romantic Warriors), les réalisateurs Adele Schmidt et José Zegara Holder jette, pendant 98 minutes, un regard fouillé sur le “rock in opposition”, de ses racines historiques (le réseau coopératif démarré par le groupe Henry Cow à la fin des années 70) à ses ramifications stylistiques, jusqu’à aujourd’hui. Le concert “Once Upon a Time in Belgium” qui a réuni Present, Univers Zero, et Aranis à l’édition 2011 du festival Rock in Opposition sert de prétexte à une exploration du genre et de ses gens, à travers des entrevues avec des membres des groupes d’hier (Henry Cow, Stormy Six, Univers Zero, Magma, Samla Mammas Manna, Etron Fou Leloublan, etc.) et d’aujourd’hui (Sleepytime Gorilla Museum, Miriodor, Guapo, Yugen, etc.), ainsi que des gens qui les ont fait connaître (comme le producteur Giorgio Gomelsky et Steve Feigenbaum de Cuneiform/Wayside). Le film est sobre, bien documenté, avec beaucoup d’images rares, mais certaines sont clairement repiquées de YouTube (mauvaise qualité) et le montage comporte quelques erreurs, comme des redites. Cela dit, c’est une belle somme de travail, on y donne la parole à beaucoup de musiciens qui ont rarement l’occasion de s’exprimer sur le sujet, et c’est dans l’ensemble fort sympathique pour le vieux fan et certainement instructif pour les nouveaux convertis. [Ci-dessous: La bande annonce officielle.]
As a follow-up to the first feature-length documentary about progressive rock (Romantic Warriors), producers Adele Schmidt and José Zegara Holder have dedicated Romantic Warriors II to “rock in opposition”. In the course of 98 minutes, they present a broad profile of the genre, from its historical roots as a cooperative network of bands started by Henry Cow in the late ‘70s, through its stylistical ramifications, up to the present day. The “Once Upon a Time in Belgium” concert that brought together Univers Zero, Present, and Aranis on stage at the 2011 Rock In Opposition Festival serves as the documentary’s lynchpin. The film includes interviews with a bunch of musicians from bands of yesteryear (Henry Cow, Stormy Six, Etron Fou Leloublan, Magma, Univers Zero, Samla Mammas Manna, etc.) and today (Sleepytime Gorilla Museum, Guapo, Miriodor, Yugen, etc.), and also some of the people that helped draw attention to them (like producer Giorgio Gomelski and Cuneiform/Wayside’s Steve Feigenbaum). The film is straightforward, well documented, with lots of rare footage, although some clips are clearly lifted from YouTube (low quality), and a few errors slipped through the editing stage. However, Romantic Warriors II represents a commanding sum of work, and it gives a showcase to many artists who rarely have that kind of exposure or get the opportunity to speak on camera. As a whole, this DVD is fun to watch for the old fan and it will certainly be instructive to new converts.  [Below: The official trailer.]

THE BEATLES / The Beatles [White Album] (EMI)
Je poursuis mon exploration à rebours du catalogue des Beatles avec le White Album de 1968. Vous le savez, je suis le roi de l’éclectisme musical – ce blogue est la preuve. J’accroche donc immédiatement sur cet album qui garoche tout sur la table – le tendre, le fou, le songé, l’expérimental, “l’over-the-top” (non mais, écoutez la performance vocale de McCartney sur “Helter Skelter”, on l’entend presque se dire “pousse plus que nécessaire, encore plus, encore plus” – et laisse à l’auditeur le soin d’en tirer ce qu’il peut. Et vous savez qui des quatre Beatles en ressort le plus grandi? Ringo, qui maintient un jeu impeccable à travers toutes les élucubrations de ses potes, et réussit à ajouter un brin d’originalité aux bons moments. Un peu confondant à la première écoute, mais il y a beaucoup de très bon matériel, pêle-mêle, et l’aspect psychédélique des Sgt. Pepper’s et Magical Mystery Tour s’est muté en une recherche expérimentale un peu plus fondamentale.
My continuing backward exploration of The Beatles’ catalogue takes me to 1968’s White Album. You know it, I’m the king of musical eclecticism, as this blog testifies. So I’m instantly hooked by this album that throws everything on the table in a pile – the tender, the crazy, the thoughtful, the experimental, the over-the-top (just listen to McCartney’s vocal performance on “Helter Skelter”, you can almost hear him tell himself to push more than necessary, and more, and a little bit more again – and let listeners sort it out and take what they can. And you know which Beatle comes out of it the strongest? Ringo, who maintains impeccable drumming throughout all of his consorts’ crazy ideas, and manages to slip in innovations of his own. The first listen is a bit confusing, but there’s a LOT of very strong material in there, and the psychedelic aspect of Sgt Pepper’s and Magical Mystery Tour has mutated into a more fundamental kind of experimental research.