Journal d'écoute / Listening Diary
2012-08-08
THE BEATLES / Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band (EMI)
Mon exploration à rebours du catalogue des Beatles
s’arrêtera pour l’instant à Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band, 1967,
pour des raisons budgétaires. Tout a été dit sur ce disque, souvent considéré
comme le meilleur disque de l’histoire du rock. Bon. Personnellement, j’aime
bien, je lui trouve un charme certain, et je reconnais son importance
historique, mais ce n’est pas mon préféré. En fait, des cinq derniers disques
des Beatles, c’est celui qui me plaît le moins. Je trouve l’écriture plus
faible que sur Abbey Road, les arrangements moins solides que
sur Magical Mystery Tour, l’audace moins évidente que sur The
Beatles.
My backward exploration of The Beatles’ catalogue
will have to stop for now at 1967’s Sgt. Pepper’s
Lonely Hearts Club Band, due to budgetary limits. Everything has been said
about this album, often considered as the best album in rock history. Well. I
like it, it has charm, and I acknowledge its historical importance, but it’s
not my favorite. In fact, it is my least favorite among The Beatles’ final five
records. I think the songwriting is weaker than on Abbey Road,
the arrangements weaker than on Magical Mystery Tour, and its
boldness less in-your-face than The Beatles.
GATO LIBRE / Forever (Libra
- merci à/thanks to Braithwaite & Katz)
Gato Libre a perdu un de ses membres fondateurs, le
contrebassiste Norikatsu Koreyasu, en septembre 2011, quelques jours après le
concert documenté ici. Forever, le cinquième album du quatuor
dirigé par le trompettiste Natsuki Tamura, propose huit nouvelles compositions
dans un registre très semblable aux albums précédents: mélodisme, mélancolie,
un vague à l’âme contrôlé, ni jazz ni folk (malgré l’accordéon de Satoko Fujii),
dans un équilibre étonnant entre émotion et distance. “Forever” prend des
accents d’adieu. La qualité de l’enregistrement est inférieure aux disques
précédents, mais ce dernier tour de piste (du moins dans l’incarnation
originelle de Gato Libre) vaut le détour.
Gato Libre has lost one of its founding members,
bassist Norikatsu Koreyusa, in September 2011, a few days only after the
concert documented here. Forever, the fifth album by trumpeter
Natsuki Tamura’s quartet, features eight new compositions in tune with the
group’s previous repertoire: melodicism, melancholy, controlled spleen, neither
jazz nor folk (despite Satoko Fujii’s accordion), music that strikes a
surprising balance between emotion and distanciation. Sound quality is inferior
than on previous albums, but this final opus (at least from Gato Libre’s
original line-up) is worthy of your time.
PAUL NGOZI / The Ghetto (QDK
Media - merci à/thanks to Forced
Exposure)
Après The Witch et Amanaz, QDK Media réédite un autre
artiste zambien: Paul Ngozi. On le dit une légende dans son pays. The Ghetto (1976)
propose dix chansons en anglais et en zambien, aux messages TRÈS évidents et
martelés, sur fond de guitare électrique pesante – on frôle souvent l’univers
de Black Sabbath. Étrange d’entendre ce genre de hard rock venant de la Zambie.
Qualité sonore médiocre, mais sympathique pour les riffs. À réserver aux
collectionneurs de rock africain des années 70.
After The Witch and Amanaz, QDk Media now reissues
another Zambian artist: Paul Ngozi. He is said to be a legend in his country. The
Ghetto (1976) features ten songs in English and Zambian. Ngozi’s messages
are VERY obvious and repeated ad nauseam over heavy guitar riffs – the music
often gets close to Black Sabbath territory (not the vocals though). It’s
strange to hear such hard rock coming from Zambia. Mediocre sound quality, but
a fun album for the riffs. For ‘70s African rock collectors only.