Journal d'écoute / Listening Diary
2013-11-01
JASON KAHN / Things Fall Apart (Herbal International)
Ce disque, je voudrais
l’avoir fait moi-même. Il résonne en moi d’une manière incroyable. J’ai
rarement dit ou ressenti cela, mais j’aimerais avoir le talent pour faire ce
disque. Jason Kahn, laissé seul avec lui-même dans une grande salle vide, se
plonge dans une série de courts solos à la batterie, aux objets, aux
électroniques, à la voix. Oui, la voix: trois solos de voix – deux de chant
pur, un de bruissements et de chuintements. Je n’avais jamais entendu Kahn
utiliser sa voix auparavant. Chaque pièce est une leçon dans l’art de
sélectionner des sons, de les laisser s’imprégner du silence, et d’en tirer une
œ uvre. Ce tour de magie, Kahn le
réussit quatorze fois d’affilée sur ce disque.
I wish I’d made that record myself. It resonates in me
in incredible ways. I have rarely said or felt this, but I wish I had the
talent to make this record. Jason Kahn, left alone in a large empty venue,
dives into a string of short solos using a drum kit, found objects, simple
electronics, and voice. Yes, his voice: three solos – two of pure singing, one
of tone-less utterances. I had never heard Kahn use his voice on record before.
Each piece is a lesson in the art of selecting sounds, letting them soak in
silence, and turning them into a work. And Kahn pulls off this magic trick
fourteen times in a row.
ORPHAX / De tragedie van een liedjesschrijver zonder woorden (Moving Furniture – merci
à/thanks to Dense Promotion)
Le titre de cet album
se traduit en “La tragédie d’un auteur-compositeur sans mots”. Cela dit, je
perçois très peu de tragédie dans cette electronica expérimentale ambiante.
Orphax propose ici un disque doux, bien conçu, combinant musique ambiante,
drone et isolationnisme. Ça me fait penser aux produits de l’étiquette Glacial
Movements, entre autres choses, avec une recherche sonore un peu plus poussée.
“Ochtendgloren boven de ijzige vlakte” arrive à laisser fleurir de belles
émotions troubles.
The title of this album means “The tragedy of a
song-writer without words,” but I don’t hear much drama in this ambient
experimental electronica. Orphax delivers a quiet, well-conceived record that
combines ambient, drone, and isolationist muic. I’m reminded of the productions
of the Glacial Movements label, among other things, with a stronger accent on
sonic research. “Ochtendgloren boven de ijzige vlakte” manages to let nicely
troubled emotions flourish.
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