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2012-11-26

2012-11-23: Gratkowski/Brown/Winant/Winkler, Perelman/Shipp/Dickey, Escombros


Journal d'écoute / New Listening Diary 
2012-11-23

FRANK GRATKOWSKI, CHRIS BROWN & WILLIAM WINANT + GERHARD E. WINKLER / Vermilion Traces | Donaueschingen 2009 (Leo Records)
Troisième de trois disques du saxophoniste Frank Gratkowski publiés simultanément chez Leo Records (voir aussi les entrées des deux derniers jours). Ce disque double fait suite à l’excellent Wake de Gratkowski/Brown/Winant paru chez Red Toucan. En octobre 2009, le trio a passé quatre jours dans le studio 1 de la radio SWR, en répétition en prévision d’un concert au festival Donaueschinger Musiktage. Le premier disque propose 74 minutes d’improvisations enregistrées en studio. Encore meilleur que Wake – de l’impro complexe, dense, qui s’articule merveilleusement et qui décontenance. Le disque 2 propose trois extraits du concert, soit deux improvisations libres et une composition de Gerhard E. Winkler (à laquelle il participe, à l’ordinateur et aux électroniques en temps réel). Cette composition s’intègre très bien à la musique du groupe, mais l’ensemble de ce disque est moins excitant, plus convenu que le disque studio (et son prédécesseur Wake).
The third of three releases by sax player Frank Gratkowski being released simultanenously on Leo Records (see also the entries for the last two days). This double CD set is the follow-up to the excellent Wake by Gratkowski/Brown/Winant (on Red Toucan). In October 2009, the trio spent four days in the studios of the SWR, rehearsing for a concert at the Donaueschinger Musiktage festival. Disc 1 contains 74 minutes of free improvisations recorded at SWR. It’s even better than Wake – complex, dense, fabulously articulated improvising that will take you by surprise. Disc 2 features three excerpts from the concert: two improvisations and one composition by Gerhard E. Winkler (who also plays computer and live electronics on it). This piece fits the trio’s music well, but this disc as a whole is less exciting (more predictable?) than its studio counterpart or its predecessor Wake.

IVO PERELMAN, MATTHEW SHIPP & WHIT DICKEY / The Clairvoyant (Leo Records)
Troisième de trois disques du saxophoniste Ivo Perelman publiés simultanément chez Leo Records (voir aussi les entrées des deux derniers jours). Honnêtement, je ne voudrais pas avoir à choisir entre ces trois albums, mais si je devais en recommander un seul, ce serait The Clairvoyant. Cette session studio atteint des niveaux de télépathie, de virtuosité et de musicalité particulièrement élevés. Dans ces improvisations, il y a de la passion, de l’histoire (du jazz surtout, mais du Brésil aussi) et de la réflexion. La pièce titre et “Fear of Eternity” sont splendides. [Ci-dessous: Un (trop) court extrait de l’album.]
The third of three releases by sax player Ivo Perelman being released simultanenously on Leo Records (see also the entries for the last two days). Honestly, I wouldn’t want to have to choose between these three albums, but if I had to recommend only one of them, it would be The Clairvoyant. This studio session reaches very high levels of telepathy, virtuosity, and musicality. In these free improvisations I find passion, history (of jazz mostly, of Brazil too), and thoughtfulness. The title track and “Fear of Eternity” are gorgeous.  [Below: A (too) short excerpt from the album.]

ESCOMBROS / Escombros (Shadoks - merci à/thanks to Forced Exposure)
Escombros est le résultat de la rencontre, à la fin des années 60, entre un auteur-compositeur-interprète allemand (Walter Sitzmann) et un groupe de musiciens chiliens. En 1970 ils ont publié un 45 tours et un long-jeu au Chili, réunis sur ce CD. Sitzmann a une solide voix de chanteur de bars. L’album propose trois reprises (dont un “Stone Free” de Hendrix bien senti) et des compositions de Sitzmann qui, parfois, frôle – non, tombe carrément dans le plagiat. Deux chansons reprennent de manière éhontée des thèmes de Chicago. Pas que ça me dérange, mais disons que c’est vraiment flagrant. Outre ça, Escombros propose un rock honnête, sans plus. Et peu psychédélique, au final.
Escombros is the result of a meeting, in the late ‘60s, between a German singer/songwriter (Walter Sitzmann) and a group of Chiliean musicians. In 1970 they released a single and an LP in Chile, and this CD culls both. The album features three covers (including a good take on Hendrix’s “Stone Free”) and songs by Sitzmann who occasionally gets very close to – no, actually he commits plagiarism. Two songs blatantly use themes by Chicago. That aside, Escombros play honest early ‘70s rock, nothing more. And the psychedelic card – usually Shadoks’ strong suit – doesn’t really come into play here.

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