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2012-03-30

2012-03-29: Jeff Aug, Michalowski/Matos/Skebo, The New Songs, Hildegard Lernt Fliegen

Journal d'écoute / Listening Diary
2012-03-29
JEFF AUG / Wedding Song (Net Music Zone)
Jeff Aug détient toujours le record du nombre de pays dans lesquels un artiste a donné un concert en 24 heures - il a même amélioré son record pour le lancement de Wedding Song, un album de guitare instrumentale solo. L’écriture bluesée avec fond de folk de Jeff Aug rappelle parfois celle de Richard Leo Johnson. Technique guitaristique irréprochable, dynamiques variées, mais l’écriture est linéaire par contre, chose plus évidente dans les pièces plus longues, comme “Ten Steps to the River’s Edge” qui devient répétitive. 
Jeff Aug holds the record for most countries in which an artist has performed in a 24-hour period – he even bested his own record on the release tour of Wedding Song, an album of instrumental solo guitar. Aug’s bluesy-folky songwriting is at times reminiscent of Richard Leo Johnson. Guitar mastery beyond reproach, varied dynamics, however his songwriting is a bit linear, something that becomes more obvious on longer tracks, like the repetitive “Ten Steps to the River’s Edge.”

PIOTR MICHALOWSKI, JAIME ROGRÍGUEZ MATOS & CHRISTOPHER M. SKEBO / Dyads (abzu)
Trois pièces en studio, une pièce en concert, toutes des improvisations libres entre Piotr Michalowski (saxo, flûte, clarinette basse), Jaime Rodríguez Matos (guitare électrique sans distortion) et Christopher M. Skebo (basse, trompette, objets). “Dyad One” démontre une belle écoute et du dynamisme. Ça s’essoufle un peu ensuite, mais “Dyad Four” (la pièce en concert) amène de nouvelles idées et petit côté cabotin agréable.
Three studio tracks, one live track, all free improvisations between Piotr Michalowski (sax, flute, bass clarinet), Jaime Rodríguez Matos (clean electric guitar), and Christopher M. Skebo (upright bass, trumpet, objects). “Dyad One” features a fine level of listening and energetic playing. Things boil down afterwards, but “Dyad Four” (the live track) introduces fresh ideas and an enjoyable whimsy.

THE NEW SONGS / A Nest at the Junction of Paths (Umlaut Records)
Une autre parution chez l’étiquette Umlaut (une nouveauté toute fraîche cette fois) et un autre projet de la pianiste-chanteuse Eve Risser (de Donkey Monkey). The New Songs est un quatuor co-dirigé Risser et la chanteuse Sofia Jernberg, appuyées par deux guitaristes, soit David Stackenäs et Kim Myhr. Tous deux ont une approche très texturale et aérienne de leur instrument, ce qui convient parfaitement aux préparations pianistiques de Risser, ainsi qu’aux textes disjoints et aux douces envolées vocales de Risser et Jernberg. The New Songs réussissent là où j’ai toujours trouvé que The Magic I.D. échouait: à faire de la chanson actuelle s’inspirant de l’improvisation microsonore. Du bonbon.
Another release from Umlaut Records (a brand new release this time), and another project from pianist/singer Eve Risser (of Donkey Monkey). The new Songs is a quartet co-led by Risser and singer Sofia Jernberg, backed by two guitarists: David Stackenäs and Kim Myhr. Both play their instrument in textural and aerial ways, which fits perfectly with Risser’s piano preparations, and the disjointed lyrics and quiet vocal flights of Risser and Jernberg. The New Songs succeed where I always felt The Magic I.D. had failed: making genuine avant-songs inspired by microsonic free improvisation. Ear candy to me.

HILDEGARD LERNT FLIEGEN / Hlidegard Lernt Fliegen (Unit Records)
La parution, récemment du coffret en concert Cinéma Hildegard, m’a poussé à me procurer le premier disque de Hildegard Lernt Fliegen, qui manquait à ma collection. Étonnant de voir à quel point tous les éléments sont déjà en place sur ce premier opus: la folie du chanteur Andreas Schaerer (qui passe de l’opéra au scat au beatboxing sans coup férir), le côté forain, le côté déjanté, le côté improvisation. Tous les textes sont en anglais et, règle générale, la voix et les paroles tiennent un rôle plus grand sur ce disque que sur le second. Un bon point de départ, un peu plus accessible.
The recent release of the live boxset Cinéma Hildegard prompted me to get Hildegard Lernt Fliegen’s debut CD. It’s surprising to see how well all the elements were already in place on this first opus: the zaniness of singer Andreas Schaerer (who switches from opera to scat to beatboxing on a dime), the festive/fair-like side, the wacky side, the improvisation aspect. All lyrics are in English on this one, and lyrics and vocals have more important role on this album than on their second studio release. A good starting point, slightly more accessible.

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