Nournal d'écoute / Listening Diary
2010-11-12
MAGGI PAYNE / Arctic Winds (Innova)
Maggi Payne compose de la musique électroacoustique. Les septs œuvres présentées ici (1996-2009) démontrent une remarquable constance dans l’esthétique. Payne favorise les petits sons chuintants et clinquants, qu’elle étire, brouille et obscurcit pour peindre des paysages sonores aux formes troubles, parfois riches, parfois dénudés. Intéressant.
Maggi Payne composes electroacoustic music. The seven works featured here (1996-2009) feature remarkably consistent aesthetics. Payne like small whistling and clinking sounds, which she stretches, blurs and opacifies to paint fuzzy sonic landscapes that can be rich or stark, depending on the piece. Interesting.
CHRISTOPHER BAILEY / Immolation Ritual (Innova)
Un disque étonnant regroupant des musiques mixtes (instruments et bande) de Christopher Bailey. J’ai particulièrement aimé “Mergurs Ehd Ffleweh Bq Nsolst”, qui utilise la voix multipistée de Sukato pour monter une stupéfiante incantation au soleil. Mentionnons aussi “NanoSymph”, une symphonie numérique en bonne et due forme, quatre mouvements et tout et tout, en 60 secondes.
A surprising album of mixed music (for instruments and tape) by Christopher Bailey. My personal highlights are “Mergurs Ehd Ffleweh Bq Nsoist,” a stunning incantation to the Sun using the multitracked voice of Sukato, and “NanoSymph,” a by-the-book four-movement digital symphony... in 60 seconds flat.
NEUROBOT / Petla Bohumína (Monotype Records)
D’abord l’histoire: le trio polonais Neurobot n’existe plus depuis 2003. Le matériel qui constitue Petla Bohumína a été enregistré en 2001, pendant une session studio de six heures. Puis, en 2005, on a collagé un album à partir de ces éléments, album qui vient tout juste de voir le jour. C’est un petit bijou d’électronique laptop, entre électroacoustique, plunderphonics et bruitisme - entre L’Autopsie phénoménale de Dieu de Kreng et Revolutionary Pekinese Opera de Ground-Zero. Une écoute absorbante, continue, où l’auditeur est balancé le long d’une trame narrative hirsute mais somme toute sensée. On ne peut que se désoler que ce trio n’ait pas persévéré. [Ci-dessous: Un extrait de “Petla Bohumína.” Il y a d’autres extraits sur le site de Monotype.]
First, the story: Polish Neurobot has ceased activities since 2003. The material on Petla Bohumína was recorded in 2001, in a rare six-hour studio session. Then, in 2005, the an album was assembled (almost collaged) out of these recordings, and that album just came out. It’s a small gem of abstract laptop electronica, somewhere betwee musique concrète, plunderphonics, and moise – between Kreng’S L’Autopsie phénoménale de Dieu and Ground-Zero’s Revolutionary Pekinese Opera. An absorbing continuous listen that took me through a hairy narrative that made sense in its own way. It’s a shame this trio didn’t carry on. [Below: An excerpt from “Petla Bohumína.” More audio clips on Monotype’s website.]
BRASIL & THE GALLOWBROTHERS BAND / In the Rain, In the Noise (Cat | Sun)
Cinquième album de ce groupe post-folk très planant. Celui-ci est issu d’enregistrements en concert et s’avère très délicat. Il s’efface, presque. Agréable mais, à quelque part, peu commettant. The Blithe Sons offrent le meilleur point de comparaison, je crois.
Fifth full-length by this trippy post-folk band. This one was assembled from live recordings – but you wouldn’t notice – and proves to be very delicate. Self-effacing, even. Enjoyable though somewhat non-engaging. The Blithe Sons come to mind.
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