Journal d'écoute/Listening Diary
2009-09-07
KLAUS SCHULZE / La Vie électronique 3 (Revisited)
Troisième album triple rééditant (de manière réorganisée) le matériel d’abord paru dans les coffrets d’inédits parus dans les années 90 et 2000. Le contenu de La Vie électronique 3 provient de 1975 (à l’exception d’une pièce datant de quelque part entre 1976 et 1978) et, pour l’essentiel, il s’agit d’enregistrements en concert. Très bonne qualité sonore, un Klaus Schulze au sommet de son art. “Fourneau cosmique” et “Der Blaue Glaube” sont excellentes. Il ne s’agit pas de restes épars de deuxième ou de troisième classe, mais de prestations solides. Chaudement recommandé, autant que le volume 2.
Third triple album reissuing (in revised order) the previously-unreleased material first issued in Klaus Schulze’s mammoth box sets of the ‘90s and 2000s. La Vie électronique 3 features almost exclusively music recorded in 1975 (except for one track from circa 1976-1978), and most of it comes from live concerts. Very good sound quality, and a Schulze in peak form. “Fourneau cosmique” and “Der Blaue Glaube” are downright excellent. This is not a collection of leftovers or second/third-degree material. These are top-quality performances. Heartily recommended, just like Volume 2.
Susan Fancher / In Two Worlds (Innova)
Susan Fancher est l’une des grandes interprètes américaines du répertoire contemporain pour saxophone (soprano, alto et ténor). Ce disque se concentre sur le saxophone solo avec électroniques (bande ou traitements). Le programme est varié, plus qu’agréable et fascinant. Je l’ai écouté deux fois plutôt qu’une aujourd’hui! À souligner, “In Two Worlds” de Morton Subotnick, qui passerait presque pour une pièce épique d’avant-prog, et la lumineuse “Aeterna” de John Anthony Lennon. [Ci-dessous: Un extrait de “In Two Worlds”. Vous trouverez d’autres extraits ici.]
Susan Fancher is one of the great American interpreters of the contemporary saxophone repertoire (soprano, alto, and tenor). This CD focuses on works for solo sax and electronics (either a tape part or treatments). The playlist is varied, highly enjoyable, and fascinating. I went through it twice in a row today! Of particular interest are Morton Subotnick”s “In Two Worlds”, which could moonlight as an avant-prog epic, and John Anthony Lennon’s luminous “Aeterna.” [Below: A sound sample of “In Two Worlds.” Other clips here.]
http://home.earthlink.net/~fanchsounds/sitebuildercontent/sitebuilderfiles/subotnick.mp3
SAINKHO NAMCHYLAK & DICKSON DEE / Tea Opera (Leo Records)
Un concert d’octobre 2008. Collaboration entre Dickson Dee, électronicien et grand supporter de la musique expérimentale chinoise (voir son Anthology of Chinese Experimental Music chez Sub Rosa), et la vocaliste expérimentale Sainkho Namchylak, autour du thème de l’histoire du thé. Il s’agit d’une œuvre improvisée, délicate, toute en demi-teintes, au point où elle s’efface un peu trop d’ailleurs. De ces deux artistes, on s’attendrait à quelque chose de poignant, mais non, ça reste étonamment tiède. Pas mauvais, mais pas particulièrement inspiré. Tout de même quelques beaux moments.
A live recording from October 2008, featuring a collaboration between electronician Dickson Dee, a key mover in Chinese music (see his Anthology of Chinese Experimental Music released by Sub Rosa), and Tuvan experimental vocalist Sainkho Namchylak, using the history of tea as a loose topic. This is an improvised work, delicate, half-hued – too much so, actually, as it tends to fade into the background. I was expecting something more poignant from these two. Tea Opera is surprisingly lukewarm. It has a few nice moments, and it never gets bad, but it’s not particularly inspired.
FLAMING TUNES / Flaming Tunes (Life and Living Records - merci à/thanks to ReR Megacorp)
Une collaboration remontant en 1986 entre Gareth Williams (ex-This Heat) et Mary Currie. D’abord parue en cassette, cette collection de chansons faites maison sur quatre-pistes est éminemment agréable. On s’y attache immédiatement. Et sous son apparence anodine, cet album offre une belle dose d’exploration musicale. Les chansons me font beaucoup penser à celles de Fred Frith: simples mais expérimentales. La qualité sonore laisse parfois à désirer (à cause des bandes originales), mais c’est une réédition faite avec amour (très beau livret). À ne pas manquer. [Ci-dessous: Une page présentant des extraits de l’album.]
A collaboration from 1986 between Gareth Williams (ex-This Heat) and Mary Currie. First released on cassette, this collection of home-made songs (on a four-track machine) is immediately enjoyable and endearing. And it hides a hefty dose of musical experimentation under its “song” format. I’m reminded a lot of Fred Frith’s songwriting. Sound quality is occasionally subpar, but that’s only due to the nature of the master tapes, because this reissue clearly is a labour of love (great booklet!). Don’t miss this one. [A page with sound clips from the album.]
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