Journal d'écoute/Listening Diary
2009-09-10
KLAUS SCHULZE / La Vie électronique 4 (Revisited)
Le quatrième album triple de cette série rééditant le contenu du méga-coffret Ultimate Edition de Klaus Schulze se concentre sur les années 1975-1976 et contient exclusivement du matériel en concert. Il s’agit d’une période clé dans la carrière de Schulze, presque un coup sûr, considérant qu’elle encadre la réalisation des albums Picture Music, Timewind et Moondawn. Et c’est du bon matériel. Pourtant, je trouve ce volume 4 moins captivant que les volumes 2 et 3. Un cas de goût personnel peut-être, mais le set de 73 minutes sur le premier disque m’a semblé flasque. Par contre, “I Sing the Body Electric” (49 mnutes) est du grand Schulze (et prend “Mindphaser” comme point de départ).
The fourth triple set in this series reissuing the contents of Klaus Schulze’s Ultimate Edition mega-boxset focuses on the years 1975-1976. All the material comes from live concerts with very good sound. It’s a major period in Schulze’s career, a sure-fire couple of years, considering that they encompass classic albums like Picture Music, Timewind, and Moondawn. And it’s good stuff. However, I find this Volume 4 less captivating than Vols 2 and 3. Might be simply a case of personal tastes, but the 73-minute set on disc 1 sounded weak to me. On the other hand, “I Sing the Body Electric” (49 minutes) is A-grade Schulze (and uses the beginning of “Mindphaser” as a springboard).
BRUCE GILBERT / Oblivio Agitatum (Editions Mego - merci à/thanks to: Forced Exposure)
Bruce GIlbert a cofondé le groupe Wire et il fait de la musique expérimentale de type bruitiste depuis la fin des années 60. Pourtant, on le connait peu. Ce nouveau disque est une superbe leçon dans l’art d’étirer les sons et des les agencer pour emprisonner l’oreille et ensorceler l’esprit. Quelque part entre le monolithisme du “drone” et l’objectivisation de la musique concrète. Un contrôle superbe des textures, beaucoup de richesse dans les couches sonores. Impeccable.
Bruce Gilbert co-founded the band Wire and has been doing noise-type experimental music since the late ‘60s. Yet, few know his work. This new CD is a superb lesson in the art of stretching out sounds and arranging them to trap ears and bewitch minds. Somewhere between the monolithic quality of drone music and the objectivization of musique concrete. Stellar control on textures, rich sound layers. Impeccable work.
RODRIGO AMADO, KENT KESSLER & PAAL NILSSEN-LOVE / The Abstract Truth (European Echoes - merci à/thanks to: Forced Exposure)
Très belle session, la deuxième publiée par ce trio, cette fois sur l’étiquette personnelle du saxophoniste portugais Rodrigo Amado. Le son bien rond d’Amado allie techniques étendues et “soul,” ce qui donne une musique très vivante, à fleur de peau. Que dire de la section rythmique, outre quelle compte parmi les meilleures dans le domaine du free jazz. Un beau disque de huit pièces relativement courtes (rien au-delà de 10 minutes), aux atmosphères variées. À réécouter avec plaisir.
Very nice session, the second release by this trio, this time on Portuguese saxman Rogrigo Amado’s very own label. Amado’s well-rounded sound pairs extended techniques with soulfulness to produce lively, emotional music. And what can I say about the rhythm section, one of the best in free jazz! A fine record featuring eight rather short pieces (nothing over 10 minutes) in a variety of moods. I’ll be coming back to this one with great pleasure.
DOWNPILOT / They Kind of Shine (Tapete Records - merci à/thanks to: Forced Exposure)
Troisième opus de Downpilot (projet de Paul Hiraga), mais mon premier contact avec cet auteur-compositeur-interprète. Très bien. La voix et l’écriture font beaucoup penser à Chris Cacavas: voix claire mais mélancolique, douce mais assurée, textes bien tournés et un peu downer, mélodies accrocheuses sans être mièvres. [Écoutez trois chansons de l’album sur la page MySpace de Downpilot.]
A third opus for Downpilot (a project by one Paul Hiraga), but this is my first contact with this singer-songwriter. Very nice. His voice and songwriting are strongly reminiscent of Chris Cacavas: clear voice yet melancholy-laden, sweet though assured, sophisticated downer lyrics, catchy non-sirupy melodies. [Listen to three tracks from the album on Downpilot’s MySpace.]
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