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2009-09-10

2009-09-09: Gratkowski/Lapin/Gramss/Bledsoe, Lee Everton, Cobra Killer

Journal d'écoute/Listening Diary

2009-09-09

FRANK GRATKOWSKI, ALEXEY LAPIN, SEBASTIAN GRAMSS & HELEN BLEDSOE / Unplugged Mind (Leo Records)

Une bonne session (mais pas géniale) du saxo allemand Frank Gratkowski et trois musiciens que j’entends ici pour la première fois, il me semble: Alexey Lapin au piano, Sebastian Gramss à la contrebasse et la flûtiste Helen Bledsoe (sur une pièce). Une session d’impro libre, mais loin de la qualité du récent trio de Gratkowski sur étiquette Red Toucan (avec Chris Brown et William Winant).

A good - not stellar - session from German saxman Frank Gratkowski and three musicians I’m hearing here for the first time I think: Alexey Lapin on piano, Sebastian Gramss on bass, and flutist Helen Bledsoe (on one track only). A good free improvisation session, European style, but nowhere as exciting as Gratkowski’s recent trio release (with Chris Brown and William Winant) on Red Toucan.

LEE EVERTON / Sing a Song for Me (Rootdown Records - merci à/thanks to: Forced Exposure)

Deuxième album de Lee Everton, un auteur-compositeur-interprète suisse qui a passé beaucoup de temps en Jamaïque, assez pour en ramener un style roots-reggae métissé de folk. Ce disque est plus personnel que son premier (Inner Exile). Mais Everton est l’un de ces cas problématiques qui me mettent mal à l’aise: le talent est là, la volonté aussi et, diantre, j’aimerais adorer ça. Mais la voix d’Everton, si elle n’est pas dérangeante, n’est pas vraiment captivante non plus. Et si je n’ai rien à redire de ses chansons, celles-ci n’arrivent pas à me toucher. Bref, c’est bien fait mais c’est ordinaire. Le genre d’artiste qu’on n’arrive pas à prendre en défaut, mais qui me donne aucune raison sérieuse de le recommander. Et pourtant, c’est joli...

Second album by Lee Everton, a Swiss singer-songwriter who has spent a long time in Jamaica – long enough to bring back with him a roots-reggae-tinged style of folk rock. This record seems to stick closer to him than Inner Exile, his first. But Everton is one of those problematic cases that make me uneasy: he’s clearly got talent, and willingness, and, damn, I’d like to love this. But his voice, without being hard to bear, is not the kind you fall head over heels for. And if I can’t find a negative thing to say about his songs, they don’t really move me either. In order words, it’s music very well done, but lacking that spark, that “it”. It’s very pretty, though...

COBRA KILLER / Uppers & Downers (Monika- merci à/thanks to: Forced Exposure)

Ça fait combien d’album pour Cobra Killer, déjà? Cinq? Beaucoup de chemin parcouru, me semble-t-il. Uppers & Downers est un disque mature, ce qui ne veut pas dire adulte! Gina et Annika sont aussi folles que toujours, proposant un indie rock incisif, gonflé à l’électro-punk et testostéronné (même pas besoin d’ajouter du mâle, comme les apparitions de Jon Spencer et Thurston Moore, tout de même appréciées). Accrocheur à la première écoute et truffé de surprises et de tangeantes. [L’album sort seulement le 27 octobre, mais vous trouverez des extraits sur le site MySpace du groupe: http://www.myspace.com/cobrakiller1]

How many albums has it been already for Cobra Killer? Five? Lots of ground covered since the first, it seems. Uppers & Downers is a a mature album… which doesn’t mean the girls have grown up! Gina and Annika are as crazy as ever, and they are still pushing forward an incisive electro-punk-boosted indie rock, heavy on the testosterone (not even taking into account the guest appearances by Jon Spencer and Thurston Moore). Catchy on first listen, and full of twists, turns, and surprises. [The album will be out on Oct. 27 only; until then, you get listen to three songs on the group’s MySpace: http://www.myspace.com/cobrakiller1]

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