Journal d'écoute / Listening Diary
2014-07-21
Pour cette pièce de 30 minutes, López a puisé ici et
là dans ses archives d’enregistrements de chants d’oiseaux, remontant jusqu’en
1995. Somme toute concise, l’œuvre progresse par tableaux, des tableaux vivants,
même si les chants sont généralement transformés en profondeur. Untitled #281 est moins axée sur la
mystification (ce qui a souvent été le cas chez López) que sur la recherche
d’une logique de juxtaposition, une logique qui s’impose à l’écoute. Réussi.
For this
30-minute piece, López has drawn bird songs from his extensive library of
personal field recordings, going back all the way to 1995. The work, rather
concise, unfolds in tableaux, living tableaux, even though most of the
birdsongs have been extensively transformed. Untitled #281 is less about mystification (the focus of
many of López’s works) and more about finding a logical way of juxtaposing
ideas. And this logic becomes obvious as you listen. Successful.
Ce nouveau disque propose trois compositions de Philip
Blackburn datant de 2011 à 2013. Un programme varié de 70 minutes dont la force
d’attraction se trouve dans “Dry Spell” (27 minutes), une œuvre pour chœur
(Studio Z Chorus), instruments inventés et phonographies. Mystérieuse,
immersive, cette pièce se taille une catégorie à part et arrive à sonner à la
fois très moderne et intemporelle. “Still Points” est une pièce de 17 minutes
composée à l’aide du “virtual rhythmicon” programmé par Nick Didkovsky – un
instrument virtuel qui permet de boucler des rythmes complexes et de les
associer selon des séries harmoniques; une étude intéressante, qui apporte un
contraste de bon aloi sur ce disque, sans être marquante. L’album se termine
avec “The Long Day Closes” pour chœur et instrumentistes (26 minutes) qui
propose, en partant du “Ombra mai fu” de Handel (le premier morceau de musique
à avoir été diffusé à la radio), une pièce éthérée qui s’approche beaucoup des
esthétiques drone et post-classique, en plus d’intégrer des lignes de
clarinette du défunt Bob Paredes. Le résultat est fantômatique, une musique
venue de loin, captée par bribes, évanescente et, avouons-le, trop longue. [Ci-dessous:
un extrait de “Dry Spell”.]
This new CD
features three compositions by Philip Blackburn from 2011-2013. A varied
70-minute program whose main force of attraction resides in the 27-minute “Dry
Spell” for chorus (Studio Z Chorus), home-made instruments, and field
recordings. Mysterious, immersive, this piece is in a category of its own, and
it manages to sound both modern and timeless. “Still Points” is a 17-minute
piece composed on the virtual rhythmicon programmed by Nick Didkovsky – a
virtual instrument that allows to loop complex rhythms in harmonic series. It
is an interesting study, and it brings welcome contrast on the record, but
that’s all. The album concludes with “The Long Day Closes” (26 minutes) for
chorus and instrumentalists. Using Handel’s “Ombra mai fu” (the first piece of
music to be broadcast on the radio) as a springboard, this ethereal composition
draws very close to the drone and post-classical esthetics. It also integrates
clarinet lines by Bob Paredes from beyond the grave. The result is a ghostly,
evanescent music heard from far away – in space and time. A bit too long but
moving. [Below: An excerpt from “Dry Spell.”]
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