2013-12-18
KOJI ASANO / Bingo Tower (Solstice)
Cinquante-et-unième album de Koji Asano et le deuxième
publié uniquement en mode virtuel, Bingo
Tower est (encore) une œuvre massive, sans début ni fin, un continuum
sonore présenté comme une tranche de… vie?... de 69 minutes. Il semble s’agir
d’un ou de plusieurs enregistrements de terrain, urbains ou domestiques (nous
sommes clairement dans le domaine de la vie humaine), fortement traités/filtrés
pour former une purée sonore dominée par une couche de bruit blanc, à travers
laquelle pointent des voix et des sons électroniques (communications par modem?
bandes passées en accéléré? simple résultat de transformations extrêmes?). Une
énigme longue et statique.
Koji Asano’s
fifty-first album, and his second one to be released only in digital download
form, Bingo Tower is (yet
another) massive work without beginning or end, a sonic continuum presented as
a 69-minute slice of… life? It seems to be made of one or several field
recordings of an urban or domestic nature – we are clearly in the realm of
human activity – heavily treated/filtered to form a sonic puree dominated by a
layer of white noise through which voices and electronic sounds (modem
communications? sped-up tapes? the result of extreme transformations?). A long
and static enigma.
ANTHONY BRAXTON / Solo (NYC)
2002 (New
Braxton House)
La nouvelle parution numérique chez New Braxton House
est la réédition d’un album double paru en 2003 chez Parallactic. Une heure et
demie de Braxton seul au saxo, en grande forme. Dans ce concert, il mélange
sections d’une œuvre récente (312), fragments de pièces plus vieilles
(remontant jusqu’à la 26 et la 77) et quelques standards. Le tout coule de
source et l’enregistrement est de très bonne qualité, ce qui fait de ce disque
un must en termes de Braxton solo. [Ci-dessous: “Peace” d’Ornette Coleman.]
New Braxton
House’s new download-only release is a reissue: Solo (NYC) 2002, first released by Parallactic in 2003. An
hour and a half of solo Braxton, the man in top shape, blending sections from a
new piece (312) with fragments from older works (going back to Nos. 26 and 77)
and three standards. The whole thing flows with an incredible level of natural,
and the sound is very good, making this a must-have in terms of solo Braxton.
[Below: Ornette Coleman’s “Peace.”]
TETUZI AKIYAMA & JEFF
GBUREK / Respect (Spectropol Records)
Deux guitaristes, Akiyama à l’acoustique, Gburek à
l’acoustique, la préparée, la slide te des électroniques. Quatre pièces
extrêmement tranquilles, épurées, fragiles, expérimentales – pensez onkyo.
Captivant, une fois que l’oreille s’ajuste à la douceur. Court: 32 minutes.
Two guitarists:
Akiyama on acoustic; Gburek on acoustic, prepared, slide, and electronics. Four
pieces, extremely quiet, stripped-down, fragile, experimental music. Think
onkyo scene. Captivating, once your ears adjust to the ultra-quiet volume
level.
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