Journal d'écoute / Listening Diary
2013-09-06
KLIMPEREI / Petites pièces
indélicates (Novel Cell Poem)
Paru en 2012, ce disque marque un retour à la forme
courte pour Klimperei, après les explorations de la série Improvisation with Myself (IWM). Des airs naïfs un peu déglingués,
à travers lesquels percent tour à tour l’enchantement et la désillusion. Une
belle sélection de pièces, sans trop d’overdubs – on dirait presque un retour
aux sources de Klimperei. Et très bien réalisé. En fait, ce disque définit
parfaitement ce qu’on attend de Christophe Petchanatz.
Released in 2012,
this record is a return to the short form for Klimperei, after the experiments
chronicled in the Improvisation with Myself (IWM) series. Slightly disjointed naive tunes
conveying marvel here and disillusion there. A fine selection of tracks, not
over the top in terms of overdubs – actually, Petites pièces indélicates feels like a back-to-basics album for
Klimperei, and well produced. It perfectly defines what you expect from
Christophe Petchanatz.
SCHNEIDER TM / Guitar Sounds (Bureau B)
Guitar Sounds
fait suite à Construction Sounds, et
on est dans un tout autre univers sonore. Pas d’enregistrements de terrain
cette fois. Schneider TM (Dirk Dresselhaus) s’intéresse ici à la guitare
électrique. Les cinq pièces de l’album consistent en improvisations sur guitare
et effets multiples. Une approche somme toute beaucoup plus directe, immédiate,
que ce que faisait cet artiste précédemment. Et j’aime bien. Ces pièces, des
accumulations de boucles essentiellement, ont du corps, de la gueule et du
punch. Évidemment, Schneider n’est pas le premier à faire ça, mais il le fait
très bien, et “Überzahl” (18 minutes) est fascinante. [Ci-dessous: Deux minutes de “Überzahl”.]
Guitar Sounds is
the follow-up to Construction Sounds,
but it’s a whole different sound world. No field recordings this time, as Schneider
TM (Dirk Dresselhaus) focuses on the electric guitar. The five pieces on this
album consist in improvisations on guitar and various effects. The approach is
a lot more direct, immediate, than what Schneider used to do. And I like it.
These pieces, mostly accumulations of loops, have body, bite, and punch. Of
course, Schneider is not the first one to this type of thing, but he does it
very well, and “Überzahl” (18 minutes) is a fascinating track. [Below: Two minutes from “Überzahl.”]
SØLYST / Lead (Bureau B)
Deuxième album solo de Thomas Klein, le batteur du
groupe Kreidler. Rythmes hypnotiques et claviers minimalistes, beaucoup de
réverbération… bref, on se croirait dans l’un des Secret Rhythms de Burnt Friedman et Jaki Liebezeit. Intéressant,
mais un peu trop minimaliste, et beaucoup trop similaire à son premier disque.
Tout de même, je ferai probablement tourner une ou deux pièces à Délire
musical.
Second solo album
for Kreidler drummer Thomas Klein. Hypnotic rhythms and minimal keys, lots of
reverb… you could mistake this for one of Burnt Friendman and Kaji Liebezeit’s Secret
Rhythms CDs. Interesting but a bit too
much on the minimal side, and too similar to his debut album. Still, I will
probably be spinning a track or two on Délire musical.
TAMIKREST / Toumastin (Glitter Beat)
Toumastin est
l’album qui a précédé Chatma, que
j’adore. On y trouve les éléments de base de ce nouveau disque, mais il y
manque l’aspect plus psychédélique – dans la guitare électrique, dans certains
arrangements aussi. Du bon blues du désert, et une belle écoute, mais c’est
moins distinctif que l’excellent Chatma.
Toumastin is the
album that preceded Chatma, which I
just love. I find on this, Tamikrest’s second album, most of the elements heard
on the new record, minus the more overtly psychedelic aspects – in the electric
guitar and some of the arrangements. Toumastin is some good desert blues, and it provides a fine listen, but it is
less distinctive than the outstanding Chatma.
JANNICK TOP / Infernal
Machina (Le Chant du Monde)
Ben non, je n’avais pas encore entendu Infernal Machina (2008), deuxième album
du bassiste Jannick Top (ex-Magma, entre autres). C’est chose faite. J’aime
l’ambiance super-pesante. J’aime l’apparition de plusieurs musiciens de la
constellation Magma. J’aime moins les longueurs, et il y en a beaucoup. Mais
surtout, je n’aime pas le côté “remâchage de ‘De Futura’”. Alors avis mitigé de
ma part.
Well, no, I
hadn’t heard ex-Magma bassist Jannick Top’s second solo album Infernal
Machina (2008) yet. Now I have. I like
the super-heavy atmosphere. And I like the guest appearances by several
musicians revolving around Magma. I’m less fond of the overdrawn passages, and
there’s plenty here. But mostly, I am not found of the “De Futura rehash” that
goes on in here. I’m disappointed.
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