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2013-08-15

2013-08-14: Roshi featuring Pars Radio, Joey Baron, Klimperei


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-08-14

ROSHI featuring PARS RADIO / 3 Almonds & A Walnut (GEO Records - merci à/thanks to Dense Promotion)
Deuxième album de Roshi Nasehi épaulée par Pars Radio (Graham Dowdall), et tout aussi charmant que le premier. Roshi est une Iranienne du Pays de Galles. Ses chansons empruntent parfois à la chanson traditionnelle iranienne, mais elles ont aussi quelque chose d’éminemment européen, et bien qu’elles soient principalement écrites au piano (son instrument principal), elles sont agrémentées de riches traitements électroniques. “Oosh Badaam Ber Goz” et “Pache Leili” font dans l’exotisme, mélange d’Iran et d’electronica. Ailleurs, et particulièrement lorsqu’elle chante en anglais, Roshi s’approche beaucoup, mais vraiment beaucoup, de l’univers de Kate Bush (“Nunhead Cemetery”, “We Don’t Talk Well”). Et ça se tient très bien. L’album contient une pièce “cachée”: un remix de Gagarin qui figure aussi sur le premier simple tiré de l’album. [Ci-dessous: Montage d’extraits de quatre chansons du disque.]
Second album from Roshi Nasehi and her sideman Pars Radio (Graham Dowdall), and just as charming as her debut. Roshi has Welsh and Iranian roots. Her songs occasionally borrow from traditional Iranian songs, but they are also deeply soaked in European songsmithing. Also, although they are mostly written at the piano (Roshi’s main instrument), they are spiced up with all kinds of electronic treatments. “Oosh Badaam Ber Goz” and “pache Leili” are exotic pieces that blend Iran and electronica. Elsewhere, and especially when she sings in English, Roshi gets very very close to Kate Bush’s territory (“Nunhead Cemetery,” “We Don’t Talk Well”). And it all holds up very well. The album features a bonus “hidden” track: a Gagarin remix that was the flip side to the first single taken from the album.  [Below: A sequence of excerpts from four songs on the album.]

JOEY BARON / Just Listen (Relative Pitch Records)
Ce disque est bien crédité à Joey Baron, mais il s’agit en fait d’un duo entre ce fabuleux batteur et le guitariste Bill Frisell, en concert en 2008. Un très beau concert de jazz où se frottent standards, jazz fusion et jazz créatif (de spièces de Benny Goodman, John McLaughlin et Ron Carter, entre autres), sans oublier l’improvisation libre. Baron est le seul batteur que je connaisse dont on peut ENTENDRE le sourire – c’est simple, il a la baguette joyeuse. Frisell et lui forment une équipe fusionnelle qu’on écouterait volontiers à journée longue. Just Listen est un enregistrement de fortune, mais fort écoutable.
This record is credited to Joey Baron, but it actually is a duo between this fabulous drummer and guitarist Bill Frisell, live in 2008. A great jazz concert where standards brush elbows with fusion jazz and free jazz (tunes by Benny Goodman, John McLaughlin and Ron Carter, among others), plus some free improvisations. Baron is the only drummer I know who you can HEAR smiling – he smiles all the way to his drum sticks. He and Frisell form a tightly-knit team worth listening to all dsay. Just Listen is a great listen, even though it was recorded only for archival purposes.

KLIMPEREI / IWM (2): Littératures (In Poly Sons)
Deuxième d’une série de cinq disques récemment réunis en coffret. IWM pour “improvisation with myself”. Littératures propose vingt courtes pièces ayant toutes pour titre le nom d’un auteur. Comme pour le premier disque, les pièces s’enchaînent pour former une suite musicale très élaborée. La facture sonore demeure fidèle à Klimperei (petits instruments, jouets, mélodies déglinguées), mais elle adopte un ton plus sombre, en général, que le premier tome. Cela donne un disque moins vibrant et moqueur, plus introspectif et bancal. Ce qui n’est pas nécessairement à dénigrer.
Second in a series of five CDs recently brought together in a box set. IWM for “improvisation with myself”. Littératures features 20 short pieces, all bearing for a title the name of a famous writer. As with the firsr album, tracks segue to form a sophisticated suite. The sound palette remains true to Klimperei (small instruments, toys, claudicating melodies), but it takes darker hues here than in the first record. The result is less vibrant and cheerful, more introspective and haphazard. Which is not a bad thing in itself.

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