Journal d'écoute / Listening Diary
2013-06-05
PÈDRA PRÉTA / Bom Pa Ti (Unit
Records)
Un début de journée ensoleillée. Étrange, je n’ai pas
accroché sur leur disque précédent, mais Bom Pa Ti me
plaît beaucoup. Trio métissé (un Italien, un Brésilien, un Suisse) qui propose
une musique “internationale” où se mélangent influences latino,
méditérannéennes et africaines (“You Know” s’inspire beaucoup de la pop
éthiopienne). Instrumentation simple (guitare acoustique ou électrique, basse
électrique, batterie), mais arrangements étoffés, beaucoup de percussions, et
toujours ce sourire, cette douceur typiquement brésiliens. [Ci-dessous: Écoutez tout l’album
sur bandcamp.]
A sunny morning with Pèdra Préta. Strange, their
previous record didn’t do much for me, but I like this one a lot. An
international trio (one Italian, one Brazilian, one Swiss) playing who play
“world music” that blends influences from South America, the Mediterranean Sea,
and Africa (“You Know” bears the mark of Ethiopian pop music). Simple
instrumentation (acoustic/electric guitar, electric bass, drums) with elaborate
arrangements, lots of percussives, and always that oh-so-Brazilian smile and
sweetness. [Below: Stream the
whole album on bandcamp.]
PAUL DUNMALL & TONY BIANCO / Tribute to Coltrane (Slam Productions)
Paul Dunmall est capable, parfaitement capable, de
ressusciter John Coltrane avec son saxo ténor. Et Tony Bianco est un batteur
frénétique mais attentif comme l’était Rashied Ali. Tribute to Coltrane est
leur second disque hommage à John Coltrane. Des versions très personnelles mais
fort reconnaissables des compositions de Coltrane (post-A Love Supreme). Un
disque complément au premier.
Paul Dunmall is perfectly capable of channeling
John Coltrane through his tenor sax. And Tony Bianco is just as frantic and
attentive a drummer as Rashied Ali was. Tribute to
Coltrane is their second Coltrane tribute CD. Highly personal (and highly
recognizable) versions of Coltrane’s post-A Love Supreme
compositions. Both discs go hand in hand, no need to ask yourself which one to
pick – take a chance or pick them both.
MARK ERNESTUS PRESENTS JERI-JERI / 800% Ndagga (Ndagga - merci à/thanks to Forced Exposure)
Mark Ernestus (Basic Channel) a tiré au moins deux
disques d’un voyage au Sénégal et en Gambie. Voici le premier. 800% Ndagga est
une collaboration entre Ernestus et une vingtaine de musiciens de Kaolack
(Sénégal), surtout des percussionnistes (un clan griot), et quelques vedettes
du mbalax. Ce disque groove en douceur, avec couche sur couche de polyrythmes
et plusieurs belles voix (Mbene Diatta Seck, Doudou Ndiaye Rose, Ale &
Khadim Mboup). Le travail percussif est fabuleux, tous les éléments
s’emboîtent, la production est léchée tout en demeurant authentique. Un must. [Ci-dessous: Un extrait de “Casamance”
avec Ale et Khadim Mboup.]
Mark Ernestus (Basic Channel) has gotten at least
two albums out of a trip to Senegal and Gambia. This is the first one. 800%
Ndagga is a collaboration between Ernestus and twenty or so musicians from
Kaolack (Senegal), mostly percussionists (a griot clan), plus a handful of
stars of the Mbalax style. This record grooves softly, with layer upon layer of
polyrhythms and some beautiful voices (Mbene Diatta Seck, Doudou Ndiaye Rose,
Ale & Khadim Mboup). The percussives are amazing, all the components just
fit in perfectly, and the production is sleek while remaining authentic. A
must. [Below: An excerpt of “Casamance”
featuring Ale & Khadim Mboup.]
MARK ERNESTUS PRESENTS JERI-JERI / Ndagga Versions (Ndagga - merci
à/thanks to Forced Exposure)
Et voici le second disque. Il s’agit de versions
instrumentales et parfois dubifiées des chansons de 800% Ndagga
(enfin, pour six morceaux sur neuf). Les percussions sont encore plus à
l’honneur dans ces mixes, particulièrement les sabars du groupe dirigé par
Bakane Seck. En fait, on vient à se demander ce qu’ajoute Mark Ernestus à tout
ça: on nage en plein mbalax de très haute qualité. Je préfère l’album de
chansons, mais celui-ci a aussi beaucoup de charme. Les deux albums font
environ 45 minutes et ils sont vendus séparément.
And here’s the second record. This one features
instrumental (and at times dubified) versions of the songs on 800%
Ndagga (well, in six cases out of nine; the other three are originals). The
percussions are even more under the spotlight in these mixes, especially the
Sabar drums of the griot clan led by Bakane Seck. There are moments where I wonder
what Mark Ernestus brings to all that: this is high-quality Mbalax music. I
prefer the songs CD, but this one is pretty neat two. Both albums are about 45
minutes long, and they are sold separately.
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