Journal d'écoute / Listening Diary
2013-03-15
ANTHONY BRAXTON / Trio (NYC) 2011 (New Braxton House)
Il s’agit du Diamond Curtain Wall Trio – où Braxton
utilise des blocs d’électroniques préprogrammées en plus de ses saxos – avec
Taylor Ho Bynum et Mary Halvorson, enregistré au Roulette en octobre 2011.
L’œuvre interprétée est identifiée comme “Composition No. 368e, 364c (and
others)”. Un bon set, coulant, fluctuant, aux électroniques plus affinées que
ce que j’avais entendu au FIMAV il y a quelques années. Bynum et Halvorson sont
les deux “stars” des ensembles de Braxton depuis maintenant plusieurs années. À
trois, ils forment un groupe à la télépathie magique. Et ce projet n’a pas fait
l’objet de beaucoup de disques à ce jour. Offert gratuitement en mars 2013 aux
abonnés de New Braxton House, en téléchargement payant pour les autres.
This is the Diamond Curtain Wall Trio – the project
where Braxton uses preprogrammed cells of electronics in addition to his
saxophones – with Taylor Hu Bynum and Mary Halvorson, recorded live at Roulette
in October 2011. The work performed is identified as “Composition No. 268e,
364c (and others).” A strong set, fluid, fluctuating, in motion, with more
refined electronics than what I heard at FIMAV a few years ago. Bynum and
Halvorson have been the two “stars” of Braxton’s ensembles for several years
now. As a trio, they have a scary level of telepathy going on. And this project
hasn’t seen much documentation to this day. A free download in March 2013 for
New Braxton House subscribers; others can (and should) pay for it.
EVGENY MASLOBOEV & ANASTASIA MASLOBOEVA / Your Beautiful Face
Makes Me Cry (Leo Records)
Quatrième album de cet étonnant duo père-fille basé à
Irkutsk, au fin fond de la Russie. Chant grégorien revisité, pistes de voix et
de percussion inversées, empilades d’instruments traditionnels et trouvés, et
la voix cristalline d’Anastasia qui hante et semble inspirer chacun de ces
disques. Ce nouvel opus pousse l’expérimentation sonore un peu plus loin, tout
en demeurant relativement facile d’approche et toujours aussi inclassable. [Ci-dessous: Un court extrait de l’album.]
A fourth album from this surprising father/daughter
duo from Irkutsk, deep in Russian territory. Gregorian chant revisited,
reversed vocal and percussion tracks, stacks of traditional and found
instruments, and the pure voice of Anastasia, which haunts and seems to inspire
each of their recordings. This new opus is slightly more experimental in
nature, although it remains relatively easy to approach and is just as
unclassifiable as the previous three.
[Below: A short excerpt.]
EVGENY MASLOBOEV, ANASTASIA MASLOBOEVA & OTHERS / Russian
Folksongs in the Key of New Jazz (Leo
Records)
Le saxophoniste Alexey Kruglov a profité de la
présence, pour deux jours, des Masloboev à Moscou pour mettre sur pied cette
session studio. Russian Folksongs in the Key of New Jazz (une
variante sur les titres des trois premiers disques du duo père-fille) met donc
en présence Evgeny et sa fille, Kruglov, Sergey Starostin (instruments à vent),
le claviériste Renat Gataulin et Arkady Shilkloper (ex-Pago Libre) au cor.
Mélange d’improvisations libres et de compositions de Masloboev, rencontre
différente mais aussi inclassable que les albums du duo. Tout n’est pas réussi,
mais il y a suffisamment de moments de bonheur pour compenser. Cela dit, ce
n’est pas le bon disque pour apprécier le jeu de Kruglov (habituellement
fougueux, il demeure plutôt tranquille), et ce n’est pas le point de départ
recommandé pour faire connaissance avec le duo d’Irkutsk.
Sax player Alexey Kruglov booked this studio
session as the Masloboevs were making a two-day trip to Moscow. Russian
Folksongs in the Key of New Jazz (a variation on the titles of the father/daughter
duo’s first three CDs) brings together Evgeny and his daughter, Kruglov, Sergey
Starostin (wind instruments), keyboardist Renat Gataulin, and ex-Pago Libre
Arkady Shilkloper on French horn. Half free improvisations, half Masloboev
compositions, a different meeting that is just as unclassifiable as the duo’s
albums. It’s not all successful, but there are enough moments of pleasure to
compensate for the dead-ends. That being said, this is not the place to enjoy
Kruglov’s playing (he keeps very quiet), nor is it a good starting point to get
to know the Masloboevs.
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