Journal d'écoute / Listening Diary
2013-01-25
CATHERINE DELAUNEY / Sois patient car le loup (Les neuf filles de Zeus)
Un beau et élégant projet de Catherine Delaunay
(compositrice, clarinettiste, accordéoniste) sur des poèmes de Malcolm Lowry
traduits en français par Jean-François Goyet. Un hommage au grand-père marin
qu’elle n’a pas connu. Outre Delaunay, participent à ce projet la harpiste
Isabelle Olivier (qui tient le rôle du ukulele que Lowry affectionait tant), le
tromboniste Thierry Lhiver, le contrebassiste Guillaume Séguron et John Greaves
(oui, lui) qui récite, en français, les textes de Lowry. Jazz actuel qui, s’en
tout remettre en question, sait s’adapter aux images du texte.
L’instrumentation s’avère quelque peu limitée sur 72 minutes, mais la qualité
des poèmes sauve la mise. [Ci-dessous: Écoutez l’album.]
A nice and elegant project from Catherine Delaunay
(composer, clarinet player, accordion player), on poems by Malcolm Lowry
translated in French by Jean-François Goyet. A tribute to her seafaring
grandfather she never got to know. The other musicians involved are harpist
Isabelle Olivier (in the role of Lowry’s beloved ukulele), trombonist Thierry
Lhiver, bassist Guillaume Séguron, and John Greaves (yes, him) who reads Lowry’s
texts in French. Creative jazz that doesn’t push the envelope too much but
knows how to adapt to the text’s imagery. The instrumentation proves to be
somewhat limited in the course of 72 minutes, but the quality of the poetry
saves the day. [Below: Stream
the album.]
GILBERT ISBIN & SCOTT WALTON / Recall (pfMENTUM)
Quinze courtes compositions pour luth et contrebasse.
Quelque part entre la musique classique pour luth et le jazz. En fait, à
l’écoute, j’ai beaucoup pensé à l’ensemble Gato Libre: même simplicité
mélodique, même sérénité – et un contrebassiste tout aussi talentueux. Walton
soigne la rondeur de son son de basse pour bien remplir l’espace laissé libre
par le jeu délicat d’Isbin au luth. Fort agréable.
Fifteen short compositions for lute and doublebass.
Somewhere between classical luth music and jazz. Actually, while listening, I
was mostly reminided of Gato Libre: same melodic simplicity, same serenity, and
a bassist just as talented. Walton is paying a lot of care to the roundness of
his bass’s sound to fill up the space left vacant by Isbin’s delicate lute
playing. Quite enjoyable.
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