Journal d'écoute / Listening Diary
2012-12-14
MATT KREFTING / Sweet Days of Discipline (Kendra Steiner Editions)
Mon premier contact avec le travail de Matt Krefting.
J’aime. Musique expérimentale ambiante aux tendances lugubres.
L’instrumentation n’est pas spécifiée, mais il y a des magnétophones et le son
fait très lo-fi. Bel équilibre entre étrangeté et cohésion. “Panic Ports”
(“collage” de cassettes) et “In Youth Blood is Not Cold” (très planant) sont
les points forts. Onze courtes pièces, 33 minutes en tout.
My first contact with the work of Matt Krefting. I
Like. Experimental ambient with doom-like tendencies. The instrumentation is
not specified, but there are cassette players involved, and the sound is
overall pretty lo-fi. Fine balance between strangeness and cohesion. “Panic
Ports” (cassette “collages”), and “In Youth Blood is Not Cold” (very ambient) are
the highlights. Eleven short tracks, 33 minutes in all.
ORCHESTRA OF THE UPPER ATMOSPHERE / Orchestra of the Upper Atmosphere
(Discus)
Un album double (plus de 150 minutes de musique), le
premier de cet orchestre dirigé par Martin Archer et Chris Bywater – qui, à une
certaine époque, formaient le duo Transient v Resident. Orchestra of the
Upper Atmosphere est une impressionnante au cube, un
mélange de kosmische musik, de space rock et de musique
contemporaine – la rencontre improbable de Ligeti, Klaus Schulze, Quarkspace et
le Pink Floyd de “Atom Heart Mother”. Le cœur de l’ensemble est constitué
d’Archer et Bywater (divers instruments, mais surtout des claviers, et
particulièrement de l’orgue), Steve Dinsdale (batterie, électroniques), Walt
Shaw (percussions, électroniques) et Terry Todd (basse). À ce quintette
s’ajoute, ici et là, un quatuor à cordes, un quintette de saxophones et un
chœur mixte de 25 voix. Ça fait de la force de frappe. Quelques longueurs, mais
aussi des moments grandiloquents, où voix et instruments sont dirigés avec brio
pour colorer les envolées. C’est subjuguant. Voici le premier candidat aux
listes de fin d’année de 2013. [Ci-dessous:
Un montage d’extraits de l’album. Il y en a pour 15 minutes.]
A double CD (over 150 minutes of music), the debut
release by this orchestra co-led by Martin Archer and Chris Bywater – who used
to form a duo called Transient v Resident. Orchestra of the
Upper Atmosphere is impressive squared – nay, cubed – a blend of kosmische
musik, space rock, and contemporary classical, an improbable meeting between
Ligeti, Klaus Schulze, Quarkspace, and “Atom Heart Mother”-era Pink Floyd. The
core of the ensemble consists of Archer and Bywater (various instruments, but
mostly keys, and especially organ), Steve Dinsdale (drums & electronics),
Walt Shaw (perc & electronics), and Terry Todd (bass). This quintet is
supplemented here and there by a string quartet, a sax quintet, and a 25-piece
mixed choir. That will give your band some torque. Some tracks run for too
long, but there are also grandiose moments where voices and instruments are
brilliantly directed to colour the music’s fantastic flights. It’s bewitching.
Ladies and gentlemen, we have our first contender for 2013’s year-end list. [Below:
15 minutes worth of excerpts from the album.]
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