Journal d'écoute / Listening Diary
2011-07-27
REMORA / Scars Bring Hope (Silber Records)
Remora est le pseudo principal de Brian John Mitchell, directeur de l’étiquette Silber Records. En 15 ans, il a arpenté de nombreux territoires, et Scars Bring Hope, tout en ne présentant que du nouveau matériel, offre un peu un tour d’horizon. Au menu: chansons folk post-apocalyptiques, drones et musique électronique. Secondé par Brian Lea McKenzie d’Electric Bird Noise, qui l’a amené dans un studio en bonne et due forme (Mitchell est plutôt du type chambre à coucher), Remora a pondu un disque plus finalisé qui constitue un bon point d’entrée dans son univers – un univers sombre et déchu, offrant peu d’espoir.
Remora is the main alias of Silber Records honcho Brian John Mitchell. In 15 years, the man has cover a lot of ground, and Scars Bring Hope, while featuring only new material, kind of sums up past experiences. Inside you will find post-apocalyptic folk songs, drones, and electronic music. Helped by Electric Bird Noise’s Brian Lee McKenzie, who dragged him out of the bedroom and into a proper recording studio, Remora delivers an album more definitive-sounding than usual, a good point of entry into his universe – a dark, fallen universe with very little hope left.
ELECTRIC BIRD NOISE / The Silber Sessions (Silber Records)
Le projet Electric Bird Noise de Brian Lea McKenzie tourne autour de l’étiquette Silber depuis un bon bout de temps. Au point où, pour son premier disque chez ce label, il propose une collection de contributions à ses compilations et de pièces rares. Cela fait ressortir le côté rigolo de ce projet. Oui, EBN peut faire du post-rock - et en fait sur ce disque - mais on découvre ici surtout un projet multiforme qui excelle dans l’instrumentale courte (certaines ne font que 30 secondes). Même en mode post-rock on reste court (“Onward! [Too]”, quatre minutes). Une demi-heure, 15 pièces, plusieurs collaborateurs, divers angles (certaines compilations avaient une thématique précise, Noël en étant une), et beaucoup de plaisir. [Ci-dessous: La pièce “Morning Mother Mourning Dove”, disponible sur le site de Silber.]
Brian Lea McKenzie’s Electric Bird Noise project has been flying in circles around the Silber label for a while. To the point where, for his first full-length for said label he pieced together a collection of tracks contributes to Silber’s compilation albums and other rarities. The Silber Sessions highlight the funnier side of EBN. Yes, this project can play post-rock – and so does on this record – but the project pictured here is shapeshifting and excells in short instrumentals (some are only 30 seconds long). Even in post-rock mode, things stay short (“Onward! [Too]” is only four minutes long). 30 minutes, 15 tracks, many a collaborator, various angles (some comps had themes, Christmas being one of them), and lots of fun. [Below: The track “Morning Mother Mourning Dove,” available on the Silber website.]
J’ai mal réagi aux chansons électro-pop/punk brouillonnes d’Azalia Snail. Issue de la culture “cassette” des années 80, elle propose des chansons à la facture rétro, chantée d’une voix mal assurée. C’est très DIY - chose qui n’a pas l’habitude de me déranger outre mesure. Je n’accroche tout simplement pas à sa manière.
I’m not responding well to Azalia Snail’s shaky electro-pop/punk songs. Coming from the ‘80s’ cassette culture, Snail delivers retro-sounding songs with an unassured voice. It’s very DIY, something that usually doesn’t bother me much. I guess I simply don’t get what she’s trying to do.
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