Journal d'écoute/Listening Diary
2009-10-27
JONNY TRUNK / Jonny Trunk’s Scrapbook (Trunk - merci à/thanks to Forced Exposure)
Deuxième album de Jonny Trunk, l’homme derrière l’étiquette Trunk, spécialisée en musique kitsch en tout genre. Trunk propose 20 courtes pièces instrumentales qui sont en fait des cut-ups de musique kitsch. Austin Powers revisité par Stock, Hausen & Walkman. C’est léger, parfois joyeusement ridicule, mièvre à faire grincer des dents mais très divertissant aussi. Trunk a l’oreille lorsque vient le temps de doser kétaine et variété. Une musique dansante dont il faut avoir fièrement honte d’aimer!
Second album by Johnny Trunk, the man behind the Trunk label specialized in all things kitsch. Trunk delivers 20 short instrumentals, actually kitsch music cut-ups. Austin Powers revisited by Stock, Hausen & Walkman. It’s iight, marvelously silly, teeth-grinding sweet at times, and highly entertaining. Trunk has a keen ear when it comes to balancing kitsch and diversity. Danceable tunes you should feel proudly ashamed to love!
THE BEAUTIFUL SCHIZOPHONIC / Erotikon (Crónica - merci à/thanks to Dense Promotion)
“Erotikon” est un mot grec signifiant “chanson d’amour”. Jorge Mantas (The Beautiful Schizophonic) entretient une conception très personnelle de la chanson d’amour. Celle-ci est instrumentale, électronique et ambiante. Lascive aussi (non, pas de ahanements ridicules) et habitée par une idéation (et une idéalisation?) de la femme. Une musique douce, belle, aux textures chatoyantes, de l’électronique ambiante séductrice. L’album est longuet, un peu répétitif, mais réussi. La musique de Beautiful Schizophonic est toujours bien faite, sans frapper l’imaginaire ou s’illustrer par son originalité.
“Erotikon” is a Greek word for “love song.” Jorge Mantas (The Beautiful Schizophonic) holds a highly personal idea of the love song: instrumental, electronic, and ambiant. Oh, and sexy too (no silly sexual sighs, though), and inhabited by an ideation (and idealization?) of women. Sweet, nice music with shimmering textures, seductive ambient electronica. The album is a bit too long and repetitive, but it holds together well. The Beautiful Schizophonic’s music is always skillfully made, but it doesn’t strike the imagination, nor does it stands out for its originality.
ANTYE GREIE / Einzelkämpfer (AGF Produktion - merci à/thanks to Forced Exposure)
Numéro six pour Antye Greie, anciennement connue sous le pseudo AGF. Elle a fait beaucoup de chemin depuis ses débuts, passant d’un techno déconstruit à une musique expérimentale, texturale, alliant électro ambiante et poésie - oui, beaucoup de récitation, presque du slam. Textures un peu froides, rythmes plutôt roides, mais un résultat humain (malgré l’abondance de machines), féminin, poétique. [Ci-dessous: Un montage d’extraits du disque, trouvé sur le site d’AGF.]
Nuber six for Antye Greie, aka AGF. She has changed a lot since her debut, moving from deconstructed techno to an experimental textural form of music blending ambient electronica and poetry – yes, lots of readings here, almost slam-like. Textures are a bit cold, beats a bit stiff, but they produce human (despite the abundance of mahcines), feminine, poetic music. [Below: A crude collage of snippets from the record, found on AGF’s website.]
http://www.poemproducer.com/files/AGF_Einzelkaempfer_Snippets.mp3
ARTISTES VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / Everybody Jive to the London Rock (Psychic Circle - merci à/thanks to Forced Exposure)
L’étiquette Psychic Circle nous a habitué à ses compilations de rock psychédélique obscur des années 60 et 70, mais cette fois, le répertoire change. Everybody Jive to the London Rock fait dans le rock ‘n’ roll britanique de la seconde moitié des années 50. Greaser rock, rhythm’n’blues et rockabilly sont au menu. Très peu de noms connus (en fait, la moyenne des gens ni connaîtront que dalle), mais une sélection divertissante d’artistes qui se donnent à fond tout en imitant leurs contreparties américaines.
The Psychic Circle label usually releases comps of obscure psychedelic rock from the ‘60s and ‘70s. Here, however, it tackles a different repertoire and era. Everybody Jive to the London Rock features British rock’n’roll from the mid-to-late-‘50s. Greaser rock, rhythm’n’blues, and rockabilly. Very little known names (actually, the average listener won’t recognize a single one of them), but it’s a entertaining selection of tracks by artists who are clearly pulling all the stop – and mimicking their American counterparts.
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