Journal d'écoute / Listening Diary
2009-07-06
JOÃO LUCAS / Abstract Mechanics (Creative Sources)
Une musique écrite pour la chorégraphie “It was a very abstract thing” d’Andresa Soares. Une musique axée sur l’improvisation, même s’li y a effectivement un canevas, voire des parties entièrement écrites. João Lucas au piano, accordéon et électroniques (légères et occasionnelles); Miguel Mira au violoncelle. La musique se concentre sur la complicité entre Lucas (surtout au piano) et Mira, une musique non idiomatique, chargée d’émotion et de mouvement, avec une légère touche de tango qui pointe à l’occasion.
Music written for Andresa Soares’ choreography “It was a very abstract thing.” Music focused on improvisation, although there is a canvas, and even entirely scored bits it seems. João Lucas plays piano, accordion and (light and occasional) electronics; Miguel Mira on cello. The music focuses on the deep-running interplay between Lucas (mostly at the piano) and Mira. Non-idiomatic music charged with emotion and busy with motion, with a slight touch of tango surfacging here and there.
HARBINGER / Second Coming (Guerssen Records - merci à/thanks to Forced Exposure)
Deuxième disque de Dave Bixby, enregistré immédiatement après son Ode to Quetzalcoatl (voir l’entrée du 2009-07-01). Encore de la folk psychédélique de type “loner/downer.” Si Quetzalcoatl chroniquait sa recherche spirituelle, Second Coming est nettement plus religieux. D’ailleurs, le gourou Don DeGraaf a fait office de producteur, harnachant la musique de Bixby à un projet lié à sa secte. Tout de même beaucoup d’honnêteté et d’incertitude dans les textes, et quelques chansons qui touchent, mais je trouve celui-ci moins fort que le précédent. Le son est meilleur par contre.
Dave Bixby’s second LP, recorded immediately after Ode to Quetzalcoatl (see my diary entry on 2009-07-01. Again, it’s loner/downer psychedelic folk. If Quetzalcoatl was about soul searching, Second Coming is more clearly about religion. In fact, the guru Don DeGraaf acted as producer on this album, highjacking Bixby’s music for a project tied to his cult. Still, a lot of honesty and incertitude in the lyrics, and some songs are moving, but I find this effort weaker than the first. On the other hand, the sound is better.
KRK / Acouasm (Acheulian Handaxe)
Un disque court (une demi-heure) mais solide d’improvisation électroacoustique, avec la contrebasse de George Cremaschi (qui utilise des électroniques analogiques) manipulée numériquement par Matthew Ostrowski. Une musique profonde mais frénétique, qui fait penser à l’approche utilisée par le duo Furt. Il y a de la finesse, mais ce n’est pas de la contemplation quasi silencieuse de ce qui pourrait être fait. Ces deux-là vont directement au vif du sujet.
A short recod (half an hour) but a strong record of electroacoustic improvisation, featuring George Cremaschi’s doublebass (also using analog electronics) being digitally manipulated by Matthew Ostrowski. Deep but frenetic music that makes me think of the stype developed by the duo Furt. There’s finesse, but no near-silent contemplation of what could be done. These two go straight to the heart of the matter.
SKAKKAMANAGE / All Over the Face (Kimi Records - merci à/thanks to Forced Exposure)
Peu impressionné par ce groupe islandais, dont c’est le second disque. De la pop-rock indie, bruyante parfois, qui manque de sincérité ou d’excitation. Très ordinaire. Örvar Smárason de múm fait une apparition à l’harmonica, et c’est là le point fort de cette galette.
I’m not impressed with this Icelandic group – this is their second full-length. It’s indie pop/rock, occasionally noisy, but lacking sincerity and excitement. Very ordinary. Orvar Smárason of múm makes a guest appearance on harmonica, and that’s the highlight of the album.
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