Journal d'écoute/Listening Diary
2009-07-01
ROBERT VAN HEUMEN & JOHN FERGUSON / Whistle Pig Sallon (Creative Sources)
Un duo bruyant et excitant. Ça réveille en matinée! Van Heumen (ordinateur, joystick et commandes) et John Ferguson (guitare électrique et pédales) font du boucan, mais un boucan contrôlé, comme un feu d’artifices de sons métalliques et lumineux. Ça me fait penser à l’énergie du duo Pateras/Fox. À surveiller.
A noisy and exciting duo. As good as strong tea to wake me up this morning! Van Heumen (laptop, joystick and controls) and John Ferguson (electric guitar and pedals) make quite a racket, but it’s a controlled racket, like fireqorks of metallic and luminous sounds. The energy level is similar to the Pateras/Fox duo. I’ll keep an eye on these guys.
RIECHMANN / Wunderbar (Bureau B - merci à/thanks to Forced Exposure)
Le seul album solo de Wolfgang Riechmann (il est mort dans une attaque armée gratuite peu après qu’il soit terminé). Riechmann a joué dans Spirit of Sound Group, Phönix et Streetmark avant ce disque. Il s’agit d’un album de musique électronique publié à l’origine par Sky en 1978 (réédité en 2009). Le style de Riechmann emprunte autant à Klaus Schulze qu’à Harmonia. Un beau disque paisible, léger, rythmique sans être disco.
The sole solo album by Wolfgang Riechmann (he died soon after its completion in a random knife assault). Prior to this record, Riechmann played in Spirit of Sound Group, Phönix, and Streetmark. This album of electronic music first came out on Sky in 1978 (reissued in 2009). Reichmann’s style borrows equal parts from Klaus Schulze and Harmonia. A peaceful record, light, with beats, without sounding disco (its ’78 after all, you could be worried).
KLAUS SCHULZE / La vie électronique 1 (Revisited)
La vie électronique est une série de coffrets triples (les deux premiers sont parus) qui rééditera tout le matériel paru dans les coffrets à édition limitée Historic Edition, Jubilee Edition et Ultimate Edition, plus quelques inédits, le tout réorganisé chronologiquement (les Edition adoptait un ordre fantaisiste). On parle ici de 50 disques à l’origine, donc au moins 17 volumes triples de La vie électronique! Ah, Schulze n’a jamais rien fait à moitié. Cette série est donc consacrée à des documents d’archives, études, maquettes et ébauches du grand maître de l’électronique allemande. Le volume 1 s’intéresse aux débuts de Schulze, 1968-1972, et est essentiellement très intéressant. Tout particulièrement “I Was Dreaming I Was Awake and Then I Woke Up and Found Myself Asleep”, une inédite de 25 minutes qui, à mon avis, surpasse Irrlicht, le premier long-jeu de Schulze. “Cyborgs Traum” est également du grand Schulze. Par contre, “Die Kunst, jundert Jahre alt zu werden” (64 minutes sur le 3e disque) est médiocre. On dirait une longue improvisation en studio pendant laquelle Schulze essaie des thèmes, sans rien faire aboutir. Pour le fan, mais y a de quoi satisfaire son fan!
La vie électronique (The Electronic Life) is a series of 3-CD sets (the first two are out now) that will reissue all the material previously released in the limited-edition box sets Historic Edition, Jubilee Edition, and Ultimate Edition, plus a few unreleased tracks, the whole reorganized chronologically (the Edition sets mixed things up, timeline-wise). We’re talking 50 CDs to start with, so at least 17 triple volumes of La vie électronique! Ah, Schulze, did you ever go for the short haul? So this is series consists of archival documents, studies, drafts, etc. by the great master of German electronic music. Volume 1 covers the years 1968-1972 and is mostly very interesting. Especially “I Was Dreaming I Was Awake and Then I Woke Up and Found Myself Asleep,” a previously unreleased 25-minute piece that, in my opinion, is stronger than Irrlicht, Schulze’s first LP. “Cyborgs Traum” is also major Schulze. On the other hand the 64-minute “Die Kunst, jundert Jahre alt zu werden” is mediocre: it sounds like a long in-studio improvisation during which Schulze is trying out ideas but developing none. Still, there’s more than enough here to satisfy the fan!
HUGO FILHO / Paraibô (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Court mais pas fameux. Paru à l’origine en 1978, dans un édition de 500 copies (réédité en 2009), ce disque est présenté comme les des joyaux psychédéliques les plus rares du Brésil. Il s’agit d’une collaboration entre le poète Antônio de Pádua Carvalho et Hugo Filho. C’est de la folk brésilienne à légère tendance psychédélique, mais la piètre qualité sonore, la voix inintéressante du chanteur et les arrangements plats en font une écoute peu enthousiasmante.
Short but rather boring. First released in 1978 in a private edition of 500 (reissued in 2009), this record is introduced as one of the rarest psychedelic gems from Brazil. This is a collaboration between poet Antônio de Pádua Carvalho and Hugo Filho. It’s Brazilian folk with a light psychedelic tendency, but the poor sound quality, uninteresting vocals, and dull arrangements make it an unthrilling listen.
DAVE BIXBY / Ode to Quetzalcoatl (Guerssen - merci à/thanks to Forced Exposure)
Après un an de débauche au LSD, le jeune Dave Bixby s’est trouvé physiquement et spirituellement épuisé. Les religions orientales le remettent sur une bonne voie, l’ouvrant à une recherche spirituelle personnelle, sans guide ni organisation. Il se met alors à écrire des chansons folk poignantes qui témoignent de ce “soul searching”. Il les réunit sur deux disques, parus en édition privée, dont celui-ci est le premier (1969, réédité en 2009 avec l’assentiment de l’artiste). C’est de l’excellente “loner folk”, guitare et voix et presque rien d’autre. Des textes forts, une voix éminemment sincère, beaucoup d’intensité. [Ci-dessous: Un extrait de “Drug Song”, trouvé sur le site de Guerssen.]
After a year of partying with LSD, young Dave Bixby found himself physically and spiritually exhausted. Oriental religions put him back on the right track, and he started on a personal quest for spirituality, following his own path. He started to write poignant folk songs that chronicle his soul searching, and recorded two records released in private pressings. This is his first (1969, reissued in 2009 with the artist’s permission). This is excellent loner folk, with acoustic guitar and vocals and not much more. Strong lyrics, an extremely sincere voice, and high intensity. [Below: An excerpt from “Drug Song”, found on Guerssen’s website.]
http://www.guerssen.com/fotos//mostres/Drug_song.mp3
Klaus Schulze a trop fait, c'est clair
ReplyDeleteet s'il n'a pas des millions de fans, un peu comme F. Zappa, il a des fans fidèles donc il sort un peu tout et aussi n'importe quoi
déjà, si on achète :( et écoute :) tout ce qui se trouve ou devrait se trouver dans un bon disquaire, on en a pour une vie; si on achète ces coffrets et ses b-sides, on doit en garder pour ses petits enfants, lol
moi, j'écoute encore les vinyles.
j'ai juste acheter en cd car remixés et avec ajout d'inédits TIMEWIND et MIRAGE qui restent insurpassables avec le très bon et sommes toutes, récent KONTINUUM !
son disque avec Lisa étant à chier. dsl
pour les disques dont tu parles, il faut vraiment être hard core fan pour essayer de se procurer mais bon, le mec le mérite. j'insiste
alain
http://spock27.livejournal.com