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2009-06-12

2009-06-12: Rice Corpse, Meridiem, No Name

Journal d'écoute / Listening Diary

2009-06-12

RICE CORPSE / Mrs. Rice (Dual Plover - merci à/thanks to Dense Promotion)

Lucas Abela n’est pas un musicien comme les autres. Il fixe un micro contact à un panneau de verre (relié à une ceinture d’électroniques maison), enduit le panneau de lubrifiant KY et se frotte la face dessus! Dans le feu de l’action, le verre casse et il termine habituellement ses prestations avec quelques entailles sanglantes. C’est de l’art conceptuel. Dégoûtant, soit. Mais sur disque ça donnait de la noise extrême peu intéressante. Rice Corpse est un groupe ad hoc qu’il a formé en Chine avec un batteur free rock et un pianiste.Les improvisations de ce trio sont beaucoup plus intéressantes! Quelque part entre Merzbow et le free rock du Scorch Trio. Et à l’écouter, on en a pas à le regarder! [CI-dessous: Extrait d’une performance solo d’Abela en juillet 2008. Honnêtement, il y a de quoi respecter l’artisite!|

Lucas Abela is not your common musician. He hooks a contact mic (plugged into a belt of home effects) to a pane of glass, then he smears KY on said glass, then rubs his face on said glass! In the heat of the moment, the glass usually breaks, leading to Lucas ending his performances with a bleeding smile. It’s conceptual art. Alright, it’s also disgusting. And taken separately, the sound component of his performances is an uninteresting form of extreme noise. However, Rick Corpse is an ad hoc group he put together while in China, with a free rock drummer and a pianist. The trio’s improvisations are a lot more interesting to listen to! Somewhere between Merzbow and the free rock group Scorch Trio. AND, you don’t have to watch the guy perform! [Below: Amateur video excerpt from a solo Abela performance in July 2008. Honestly, there’s something here worth respecting this artist for!]

MERIDIEM / Full Catastrophe (Pangea - Voiceprint)

D’abord, il ne s’agit pas du meilleur “line-up” de Meridiem (qui comprenait Percy Howard, Charles Hayward, Fred Frith et Bill Laswell), mais de celui formé de Howard, Hayward, Vernon Reid (Living Colour) et Trey Gunn (King Crimson). Full Catastrophe est un document d’archive fraîchement paru. Il consiste en trois pièces studio non datées et sept pièces enregistrées en concert en 1999. Les pièces en studio sont ordinaires (“187” ressort du lot) et l’enregistrement en concert sonne épouvantablement creux. Déjà que la musique de ce groupe, genre de sous-Praxis, affichait peu de viande autour de son os avant-funk; ici, on nage en pleine vacuité. C’est long, monotone et inintelligible (la voix de Howard est souvent perdue).

First of all, this is not Meridiem’s best line-up (which consisted of Percy Howard, Charles Hayward, Fred Frith, and Bill Laswell), but the one with Howard, Hayward, Vernon Reid (of Living Colour) and Trey Gunn (of King Crimson). Full Catastrophe is a recently released archival document consisting of three undated studio pieces (“187” being the highlight) and seven tracks from a live 1999 recording. The studio tracks are mundane and the live stuff has an appallingly hollow sound quality. To start with, this band (something like a sub-Praxis) boasts little meat around its bone, but this recording strips off most if not all of its spirit. It’s long, uneventful, and undecipherable (Howard’s voice is often lost in the mix).

No Name / 20 Candles (Musea)

Pour son cinquième album et son vingtième anniversaire, ce groupe néo-prog du Luxembourg (vous en connaissez beaucoup, vous, des groupes de rock progressif du Luxembourg?) a choisi une formule “compilation remodelée”. Au menu, quelques pièces réenregistrées de chacun des albums précédents, plus une nouvelle chanson. L’exercice a le mérite de lisser quelques faux-plis dans les premières chansons du groupe, mais ça ne fait pas de No Name un grand groupe. Pensez à Pallas, à Marillion ou à Pendragon (en moins symphopnique), en mode DIY. Pas mauvais, mais pas particulièrement inspiré ou inspirant, à moins d’être un fana du genre néo-prog.

For its fifth release and 20th anniversary, this Neo-Prog band from Luxemburg (do you know a lot of those?) opted for a “remodeled best of” approach. The CD features two or three songs from each of their previous albums, rerecorded, plus a new song. This process allowed them to straighten out a few crooked things in their earlier efforts, but it doesn’ make No Name a great band. Think of Pallas, Marillion or Pendragon in DIY mode. It’s not bad, but it’s not particularly inspired or inspiring, unless you’re a die-hard neo-prog fan.


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