2014-09-22
Un trio de guitaristes-improvisateurs, Andrea
Massaria, Enrico Merlin et Alessandro Seravalle. Ils supplémentent tous leur
jeu avec des électroniques – Merlin avec un Kaos Pad dont il abuse, à vrai
dire, certains réglages revenant beaucoup trop souvent. Pour le reste, les
ambiances sont réussies – tordues, déjantées, avec de bons contrastes d’un
morceau à l’autre.
A trio of
improvising guitarists – Andrea Massaria, Enrico Merlin, and Alessandro
Seravalle. All supplement their playing with electronics – Merlin with a Kaos
Pad, and sadly he relies to heavily on some very distinguishable features and
settings of that particular piece of machinery; by the end of the album, I was
fed up with them. However, the moods are nicely twisted, off-the-wall, with
good contrasts between pieces.
Un trio d’improvisation de Sheffield, en Angleterre, comprenant
les jeunes frères Hunter – Anton à la guitare électrique et Johnny à la
batterie – et le vieux routier Mick Beck au basson, au saxo et aux sifflets.
Des impros vives, lumineuses, facétieuses, teintées d’humour. Un son jeune et
débraillé conjugué à l’expérience. Et du basson! Comment ne pas aimer?
A free
improvising trio from Sheffield, England, with the young Hunter brothers –
Anton on electric guitar, Johnny on drums – and veteran Mick Beck on bassoon,
tenor sax, and whistles. Lively, enlightening improvisations, whimsical and
humorous at times. A young all-out sound paired with experience and
thoughtfulness. And bassoon! Come on! You gonna love this one!
Le violoniste Jean-François Bélanger est de retour
après une absence de 11 ans. Et ce retour est très étonnant: un disque de
compositions pour instruments traditionnels scandinaves, principalement la
vielle nyckelharpa et le violon Hardanger. Ce qui a d’étonnant, c’est la
facture souvent baroque de ces pièces. Autrement dit, nous sommes plus dans la
musique de chambre que dans le “trad” auquel Bélanger nous avait habitué. À
première écoute, les morceaux qui ressortent, pour moi, sont ceux qui bougent
plus, soit ceux où le violon est plus présent, comme “L’expédition” et “Aube en
vrille”. Les autres nécessiteront plus d’écoutes. La facture sonore est
impeccable, les arrangements souvent froids – c’est ce qui me prend de court. Mention
honorable à la splendide “Suite norvégienne” de 11 minutes qui conclue l’album. [Ci-dessous: Cette page
propose des extraits de l’album et des vidéos en répétition.]
Québécois fiddler
Jean-François Bélanger is back after an 11-year hiatus. And his come-back album
comes as a big surprise: it’s a special project on traditional Scandinavia
instruments, mostly the nyckelharpa and Hardanger fiddle. What’s surprising
here is that most songs have an early chamber music feel – they stray far from
the folk revival stylings of Bélanger’s earlier albums. On first listen, the
tracks that stand for me are those that are livelier, where the violin takes
centre stage, such as “L’expédition” and “Aube en vrille.” The other tracks
will require more listens. Production quality is impeccable, but arrangements
or often cold-sounding – that is what is setting me off on first listen. We’ll
see. A honourable mention to the gorgeous 11-minute “Norwegian Suite” that
concludes the album. [Below: This page contains
audio snippets and video rehearsal outtakes.]
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