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2014-07-07

2014-07-04: Exaudi, Bryn Harrison, Fish

Journal d'écoute / Listening Diary 
2014-07-04

EXAUDI / Exposure (Huddersfield Contemporary Records - merci à/thanks to Dense Promotion)
Le chœur britannique Exaudi dans un programme d’œuvres vocales de compositeurs britanniques de la génération des années 1970. Il s’agit d’un programme bien dosé entre techniques de chant orthodoxes et approches bruitistes. “A painter of figures in rooms” d’Aaron Cassidy, qui fait appel aux neuf voix de l’ensemble, révèle une écriture riche et un solide sens des jeux de densité et de tessiture. C’est le nom que je retiendrai. Le cycle “Jandi Songs” de Stephen Chase a aussi ses bons moments, ainsi que “Iorem Ipsum” de Claudia Molitor, seul morceau à plonger à fond dans le monde de l’onomatopée. On trouve aussi sur ce disque des œuvres de James Weeks, Bryn Harrison, Joanna Bailie et Richard Glover. Une belle production.
The British vocal ensemble Exaudi in a program of vocal works by British composers born in the 1970s. Well balanced between orthodox and extended techniques. “A painter of figures in rooms” by Aaron Cassidy, calling on the ensemble’s nine voices, reveals rich writing and a strong sense of density and tessiture. His is the name I will remember from this CD. Stephen Chase’s “Jandi Songs” cycle also has its moments. The other highlight is Claudia Molitor’s onomatopoeia-prone “Iorem Ipsum”. This CD also features works by James Weeks, Bryn Harrison, Joanna Bailie, and Richard Glover. A fine production.

BRYN HARRISON / Vessels (Another Timbre)
Une composition de 76 minutes pour piano solo, interprétée par Philip Thomas. Lente et tranquille toile faite d’éléments simples combinés de diverses manières. Atonal mais agréable, recueilli, résonant (la pédale de résonance est enfoncée du début à la fin), doux, mais définitivement trop long. Après 30 minutes, on a fait le tour du jardin.
A 76-minute composition for solo piano performed by Philip Thomas. Slow and quiet canvas of simple elements combined in various ways. Atonal but enjoyable to the ear, introspective, resonant (the sustain pedal is depressed throughout), but definitely too long. 30 minutes would have been enough.

FISH / A Feast of Consequences (Chocolate Frog)
Paru l’an dernier, mais je l’avais manqué. En fait, je constate que mon dernier Fish remonte à Field of Crows en 2004. A Feast of Consequences est son premier album en six ans. Il est, ma foi, fort réussi. L’homme prend de l’âge avec élégance. Sa musique est devenue plus simple mais plus réfléchie. “Perfume River” est de la dynamite. La suite “High Wood” est ce que j’ai entendu de plus abouti de sa part depuis la suite sur Raingods with Zippos. La voix est brumeuse dans les basses, porteuse dans les hautes (qui sont de moins en moins hautes, mais c’est pas grave du tout). Du bon “adult rock”, songé (les textes sont très fouillés; “High Wood” porte sur une des plus terribles batailles de la 1re guerre mondiale) et aux racines écossaises apparentes, comme sur la pochette signée Mark Wilkinson. Je suis très agréablement surpris. Ceci pourrait bien être le chef-d’œuvre de sa phase “mature”. [Ci-dessous: Le plus beau moment de la suite “High Wood”.]
Released last year but I’d missed it. In fact, I realize that my last Fish was 2004’s Field of Crows. A Feast of Consequences is his first album since 2008. And it is surprisingly strong. The man keeps on ageing elegantly. His music has grown simpler but more thoughtful. “Perfume River” is dynamite. And the “High Wood” suite is the most accomplished piece of his I’ve heard since the Raingods with Zippos suite. His voice is gravely in the lows, soaring in the highs (which are increasingly less high, but that doesn’t matter at all). Good “adult rock”, thoughtful (lyrics are especially strong; “High Wood” is about one of the most terrible battles of WWI), with Fish’s Scottish roots apparent throughout, like the tree in Mark Wilkinson’s artwork. This could be Fish’s latter-days masterpiece. [Below: The highlight of the “High Wood” suite.]


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