2014-06-23
Très beau disque de Will Long, une pièce
de 48 minutes parcourue par une pulsation délicate, qui n’insiste pas mais qui
perdure à travers le disque, même dans les moments où elle disparaît. C’est
rare, une pulsation, chez Celer. Les notes diaphanes qui l’entourent s’étirent
langoureusement pour former un paysage sonore animé d’un battement. Très
réussi.
A beautiful new release by Will
Long, a 48-minute piece through which runs a delicate pulse that doesn’t insist
but endures, even in the periods where it disappears. A pulse is something rare
in Celer’s music. The ethereal notes that surround this pulse stretch out
languidly and form a shimmering soundscape. A simple idea perfectly executed.
Un quintette de jazz créatif à deux
saxos, trombone et section rythmique. L’écriture du saxophoniste Cory Wright
est enjouée, souple et amusante, même si elle n’est pas particulièrement
distinctive.
A creative jazz quintet with two
saxes, trombone, and rhythm section. Sax player Cory Wright’s writing is
upbeat, supple, and fun, though it lacks some character.
KLAUS SCHULZE / La vie électronique 15 (MiG)
Voilà, c’est terminé. Le contrat:
rééditer tout le matériel des énormes coffrets publiés dans les années 90 en 15
volumes de 3 CD. Ça aura pris six ans et deux labels. Et on nous annonce un
volume 16 de 5 disques de matériel inédit pour l’automne en guise d’épilogue.
Le volume 15 propose du matériel de 1997-1999. D’abord, une pièce de 79 minutes
où Schulze met la pédale douce pour laisser place à l’auditeur-musicien, qui
est invité à “jouer” avec Klaus. Hmm... je crois bien que je vais m’y
essayer... Le second disque est le plus intéressant de ce volume: un concert de
1998; “L’opera aperta” est poignante, dramatique à souhait. Le troisième disque
marque le retour du violoncelliste Wolfgang Tiepold dans le studio de Schulze,
pour une suite de 78 minutes en trois parties qui s’avère agréable mais
répétitive (Tiepold, qui figurait sur l’excellent X,
a ensuite enregistré la tétralogie Ballett). Bref,
une conclusion agréable mais inégale et qui manque de punch. [Ci-dessous: “L’opera aperta”, ici tirée
de The Ultimate Edition.]
There, it’s done. The contract:
to reissue, in 15 3-CD volumes, all the material from the various multi-CD box
sets published in the ‘90s. It took six years and two labels to get it done...
and there is still a 16th volume of 5 CDs of unreleased material
announced for this fall. Volume 15 contains material from 1997-1999. First we
have a 79-minute piece where Schulze leave more room in his sound, the idea
being that the musically-skilled listener can join in and duet with the
master... I think I’ll try it at some point. Disc 2 is the best one in this
set: a concert from 1998; “L’opera aperta” is a poignant, dramatic piece. Disc
3 marked the return of cellist Wolfgang Tiepold (who was essential to the
excellent album X, and who would later be
featured on the Ballett tetralogy), in a
78-minute three-part suite, uplifting but repetitive. In short, an enjoyable
conclusion, but an uneven one, and it lacks some punch. [Below: “L’opera aperta,” but that’s taken
from the Ultimate Edition set.]
No comments:
Post a Comment