Portail du journalisme et de l'activisme musical de François Couture.

Home of François Couture's music journalism and activism.

2014-04-23

2014-04-22: Håkon Stene, Stein Urheim, Bly de Blyant

Journal d'écoute / Listening Diary 
2014-04-22

HÅKON STENE / Lush Laments for Lazy Mammal (Hubro)
Ça y est, Håkon Stene vient de se mériter une présentation à Délire actuel. Ça viendra dans les prochaines. Ce percussionniste norvégien ne cesse de m’impressionner par la qualité de son jeu et son choix de répertoire. Pour Lush Laments for Lazy Mammal, lui qui n’hésite pas à se mesure aux partitions de Ferneyhough a opté cette fois pour le calme, le silence, le minimalisme même. Au programme de ce CD: des œuvres de Gavin Bryars et Laurence Crane, ainsi qu’une pièce commandée au pianiste Christian Wallumrød (Dans les arbres). Bourdons bien dosés, trémolos s’étirant à l’infini, nuages de notes de vibraphone produites à l’aide d’archets. Musique contemporaine en mode presque post-rock, post-classique en tout cas.
That’s it, Håkon Stene will get a feature on my radio show Délire actuel in the coming weeks. This Norwegian percussionist keeps on wowing me with the quality of his playing and his choice of repertoire. Despite not being afraid of tackling a Ferneyhough score, Stene, for Lush Laments for Lazy Mammal, opted for calm, silence, and minimalism. The program includes works by Gavin Bryars, Laurence Crane, and a new work commissioned from pianist Christian Wallumrød (Dans les arbres). Well-measured drones, tremolos stretching out to infinity, clouds of arcoed vibraphone notes. Contemporaru music in near post-rock mode – post-classical for sure.

STEIN URHEIM / Stein Urheim (Hubro)
Beau et divertissant, ce disque du guitariste Stein Urheim. Guitares en tout genre (mandoline, charango, bouzouki, etc.), un peu de synthé et de flûtes, Des compositions à la fois folk et psychédéliques. ”Kosmoloda” fait penser à Acid Mothers Temple en mode très laid-back, alors que ”After the Festival” est une suite de 11 minutes qui emprunte au folk progressif de Bo Hansson, à Bjorn Olsson, ainsi qu’à l’écriture instrumentale d’Anthony Phillips. Des pièces longues, joliment travaillées, qui rayonnent la joie de vivre et qui arrivent à nous jouer des tours. Bravo. [Ci-dessous: “After the Festival”.]
Beautiful and entertaining, this solo album by guitarist Stein Urheim, here using a wide range of guitars (mandolin, charango, bouzouki, etc.), some synths and flutes. These compositions are both folky and psychedelic. ”Kosmoloda” reminds me of Acid Mothers Temple at their most laid-back, while the 11-minute suite ”After the Festival” draws a lot from the progressive folk of Bo Hansson, Bjorn Olsson, and the instrumental songwriting of Anthony Phillips. Long, nicely chiselled tracks ripe wth joie de vivre and with more than one trick up their sleeve. Bravo. [Below: “After the Festival.”]

BLY DE BLYANT / Hindsight Bias (Hubro)
Deuxième album du groupe Bly de Blyant (j’ai manqué le premier l’an dernier), dirigé par le batteur norvégien Øyvind Skarbø, avec l’Islandais Hilmar Jensson à la guitare et l’Américain Shahzad Ismaily à la basse, et tout le monde joue d’autres instruments aussi. C’est un court album (33 minutes) de courtes pièces où, sous le couvert de l’improvisation, le trio s’amuse à métisser les genres tout en gardant le cap sur le rock. IL y a du prog, voire du RIO (”Michael Jackson Pollock”), du country, de la folk, des chansons bien rigolotes aussi, et c’est bien produit et entraînant. On ne se trompe pas avec Skarbø, un iconoclaste qui sait s’entourer. Dans l’ensemble, ça cherche peut-être trop volontairement à se déjanter, comparativiement au disque de Stein Urheim qui le fait naturellement.
Second album by Bly de Blyant (I missed their debut from last year it seems), a trio led by Norwegian drummer Øyvind Skarbø, with Icelandic guitarist Hilmar Jensson and American bass player Shahzad Ismaily – and they all play other instruments too. This is a short album (33 minutes) made of short tunes where the band, in improvisational mode, blend genres together while keeping an eye on the rock format. There’s some prog rock, even some RIO (”Michael Jackson Pollock”), country, folk, some very funny stuff too, and it’s all slickly produced and entertaining. You can’t go wrong with Skarbø, an iconoclastic character who knows how to surround himself with equal talent. However, as a whole the album feels like it is a trying too hard to be off the wall, compared to Stein Urheim’s album where it sounds more natural.


No comments:

Post a Comment