Journal d'écoute / Listening Diary
2013-07-16
GIUSEPPI LOGAN / More (ESP-Disk - merci à/thanks to Michael Bloom Media Relations)
ESP-Disk poursuit la réédition de son catalogue des
années 1960. More du saxophoniste, clarinettiste, flûtiste
et pianiste (ouf, tout ça sur le même disque) Giuseppi Logan se voit augmenté
de 10 minutes (une pièce enregistrée en concert avait été écourtée sur l’album
original). Or, cet extra ne change pas le fait que More est un
disque de free-jazz très ordinaire et, ce, malgré la présence du grand Milford
Graves à la batterie.
ESP-Disk continues to reissue its 1960s catalog. More
by sax/clarinet/flute/piano player – all that on this record – Giuseppi Logan
gets a 10-minute augmentation: a live track had been cut short for the original
release. However, despite this bonus, More remains a
mediocre free-jazz record, even with the presence of the great Milford Graves
on drums.
MARC DUCRET / Tower, vol. 3 (Ayler
Records)
Je ne sais pas si vous vous en rappelez, mais le vol.
4 de cette série est déjà paru - et a été enregistré avant ce vol. 3 – la
séquence numérique correspond à la création du matériel. Sur Tower, vol. 3, le
guitariste Marc Ducret reprend les compositions jouées en quintette (vol. 1) ou
en quatuor (vol. 2) et leur donne une forme fort différente, cette fois avec un
alignement consistant en trois trombones, piano, guitare électrique et vibraphone/xylophone/marimba.
Le communiqué de presse parle de “commentaires” sur les œuvres précédemment
endisquées et c’est juste. “Softly Her Tower Crumbled in the Sweet Silent Sun”
subit une déconstruction feldmanesque, tandis que “Real Thing” 1, 2 et 3 vivent
des états seconds fascinants. Toute la série vaut le détour. [Ci-dessous: un extrait de “Softly Her Tower
Crumbled in the Sweet Silent Sun”.
You might remember that Tower, vol. 4 is already
out – and was recorded before this Vol. 3, the numerals cooresponding the
sequence in which the works were premiered. On Tower, Vol. 3,
guitarist Marc Ducret revisits the compositions performed in quintet (vol. 1)
or quartet (vol. 2) and gives them a very different form, with a line-up of
three trombones, piano, electric guitar, and mallet percussion. The press
release mentions the word “commentaries”, and it’s about right. “Softly Her
Tower Crumbled in the Sweet Silent Sun” gets deconstructed Feldman style, while
“Real Thing” 1, 2 and 3 go through fascinating altered states. The whole
four-volume series is worth your hard-earned cash. [Below: an excerpt from “Softly Her Tower
Crumbled in the Sweet Silent Sun.”]
THE WRONG OBJECT / After the Exhibition (Moonjune)
Wow! Quel album, le meilleur qu’il m’ait été donné
d’entendre de la part du guitariste belge Michel Delville et de son groupe. Et
ce nouvel opus voit le sextuor s’adjoindre, pour une bonne partie de l’album,
le percussionniste Benoît Moerlen! L’influence de Frank Zappa brille encore une
fois à plusieurs endroits, celle des Soft Machine aussi. Un jazz-rock
intelligent, inventif aussi, plein de bons moments, comme “Spanish Fly”, la
suite “Jungle Cow” ou “Stammtisch.” Une écriture irréprochable qui ne se
contente pas d’aligner les solos tape-à-l’œil.
Wow! What a new album, the best one I’ve heard yet
from Belgian guitarist Michel Delville and his band. And this new opus sees his
sextet co-opt percussion Benoît Moerlen for most of the tracks! The influences
of Frank Zappa and Soft Machine can be felt in several places. Intelligent and
inventive jazz-rock, shock full of great moments, like “Spanish Fly,” the
three-part “Jungle Cow”, and “Stammtisch.” Excellent songwriting that doesn’t
stop at simply stringing flashy solos together.
KLAUS SCHULZE / Shadowlands (Synthetic Symphony)
Premier album solo studio de Klaus Schulze en six ans,
paru en début d’année. Plusieurs instrumentistes et vocalistes y participent, dont
Lisa Gerrard, avec qui Schulze a fait un excellent disque (Farscape) et
plusieurs concerts. Shadowlands, c’est surtout “Shadowlights” (41
minutes), où ces invités figurent. Ce morceau passe par plusieurs états et
synthétise l’art de Schulze des dix dernières années. Malheureusement, les deux
autres pièces (17 minutes chacune) n’ajoutent rien, voire étalent une certaine
complaisance.
Klaus Schulze’s first solo studio album in six
years, released early this year. Several instrumentalists and vocalists are
involved, including Lisa Gerrard with whom Schulze has made a great record (Farscape)
and performed several concerts. Shadowlands is mostly
“Shadowlights” (41 minutes), where these guests shine. The piece goes through
several stages and summarizes Schulze’s art in the past ten years. Sadly, the
other two pieces on the album (17 minutes apiece) add nothing and even show
some complacency.
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