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2013-07-16

2013-07-15: Dialeto, Soft Machine Legacy, Copernicus


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-07-15

DIALETO / The Last Tribe (Moonjune)
Je ressentais le besoin de démarrer la semaine avec un peu de muscle. Voici donc Dialeto, un groupe brésilien qui publie un premier album chez l’étiquette jazz-rock Moonjune. Un power trio guitare, guitare “touch” est batterie. L’album est réalisé par Fabio Golfetti de Violeta de Outono. Un disque solide, qui sait varier les intensités et tabler sur le meilleur sans exagérer (45 minutes, une écoute confortable). Le guitariste Nelson Coelho est responsable des compositions et il sait au-delà du simple riff pour donner du corps à la musique. Une belle découverte.
I felt the need to kick off this week with some muscle. So here’s Dialeto, a Brazilian band who just joined the jazz-rock label Moonjune’s roster. They’re a guitar/touch guitar/drums power trio. The album is produced by Violeta de Outono’s Fabio Golfetti. A strong record with a fine range of intensities; a condensed record too at 45 minutes – the sign of a band able to select their best material instead of feeling the need to pack a CD with everything they have. Guitarist Nelson Coelho is the band’s sole composer, and he knows how to push beyond the riff to add meat to the music. A nice find.

SOFT MACHINE LEGACY / Burden of Proof (Moonjune)
Nouvel album studio de Soft Machine Legacy, qui consiste actuellement en Roy Babbington, John Etheridge, Theo Travis et John Marshall. Je ne crois pas que cet alignement ait rien à prouver (l’album s’intitule “le fardeau de la preuve”), mais ce disque le prouve amplement de toute façon. Oui, ce groupe est le fier survivant de Soft Machine, et on y mélange les époques sans oublier de les actualiser. Jazz-fusion complexe mais lyrique, pièces enchaînées au quart de tour, mélange de compositions et d’improvisations, et, question d’assurer la filiation, une reprise de “Kings and Queens.” Deux ou trois moments un peu gna-gna, mais une écoute fort agréable pour le reste.
A new studio album from Soft Machine Legacy, who currently consist of Roy Babbington, John Etheridge, Theo Travis, and John Marshall. I don’t think this line-up has anything to prove (re: album title), but this CD proves it anyway. Yes, this band is the proud descendent of The Soft Machine, and the album blends its eras into a fresh sound. Complex yet lyrical fusion jazz, with segued pieces, a balance between compositions and improvisations, and, just to ensure their filiation, a version of the Hugh Hopper classic “Kings and Queens.” A highly enjoyable listen, despite two or three smoochy moments.

COPERNICUS / Worthless! (Nevemore)
“Je dois vivre en sachant que tout ce qu’a accompli l’humanité ne vaut probablement rien”, conclue Copernicus, le personnage de Joseph Smalkowski, dans ce nouvel album. Un album qui, malgré quelques changements dans l’entourage musical, va exactement dans le même sens que Disappearance (2010) et Cipher and Decipher (2012). À part peut-être la présence d’une voix féminine (Sari Schorr) souvent utilisée comme contrepoint, contreargument et discours parallèle aux exhortations du vieux sage nihisliste. Certains trouveront ce nouvel opus trop semblable aux précédents, mais Copernicus a encore le feu au ventre.
“I must live with the awareness that all human endeavor is probably worthless,” concludes Copernicus – Joseph Smalkowski’s character, on this new album. And this album is perfectly in tune, despite minor line-up changes, with Disappearance (2010) and Cipher and Decipher (2012). Excerpt perhaps for the presence of a female voice (Sari Schorr) often used as counterpoint, counterargument and parallel discourse to the exhortations of the old nihilist wiseman. Some will think this is too similar to earlier recordings, but Copernicus still has that fire in his belly.

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