Journal d'écoute / Listening Diary
2013-07-15
DIALETO / The Last Tribe (Moonjune)
Je ressentais le besoin de démarrer la semaine avec un
peu de muscle. Voici donc Dialeto, un groupe brésilien qui publie un premier
album chez l’étiquette jazz-rock Moonjune. Un power trio guitare, guitare
“touch” est batterie. L’album est réalisé par Fabio Golfetti de Violeta de
Outono. Un disque solide, qui sait varier les intensités et tabler sur le
meilleur sans exagérer (45 minutes, une écoute confortable). Le guitariste
Nelson Coelho est responsable des compositions et il sait au-delà du simple
riff pour donner du corps à la musique. Une belle découverte.
I felt the need to kick off this week with some
muscle. So here’s Dialeto, a Brazilian band who just joined the jazz-rock label
Moonjune’s roster. They’re a guitar/touch guitar/drums power trio. The album is
produced by Violeta de Outono’s Fabio Golfetti. A strong record with a fine
range of intensities; a condensed record too at 45 minutes – the sign of a band
able to select their best material instead of feeling the need to pack a CD
with everything they have. Guitarist Nelson Coelho is the band’s sole composer,
and he knows how to push beyond the riff to add meat to the music. A nice find.
SOFT MACHINE LEGACY / Burden of Proof (Moonjune)
Nouvel album studio de Soft Machine Legacy, qui
consiste actuellement en Roy Babbington, John Etheridge, Theo Travis et John
Marshall. Je ne crois pas que cet alignement ait rien à prouver (l’album
s’intitule “le fardeau de la preuve”), mais ce disque le prouve amplement de
toute façon. Oui, ce groupe est le fier survivant de Soft Machine, et on y
mélange les époques sans oublier de les actualiser. Jazz-fusion complexe mais
lyrique, pièces enchaînées au quart de tour, mélange de compositions et
d’improvisations, et, question d’assurer la filiation, une reprise de “Kings
and Queens.” Deux ou trois moments un peu gna-gna, mais une écoute fort
agréable pour le reste.
A new studio album from Soft Machine Legacy, who currently
consist of Roy Babbington, John Etheridge, Theo Travis, and John Marshall. I
don’t think this line-up has anything to prove (re: album title), but this CD
proves it anyway. Yes, this band is the proud descendent of The Soft Machine,
and the album blends its eras into a fresh sound. Complex yet lyrical fusion
jazz, with segued pieces, a balance between compositions and improvisations,
and, just to ensure their filiation, a version of the Hugh Hopper classic
“Kings and Queens.” A highly enjoyable listen, despite two or three smoochy
moments.
COPERNICUS / Worthless!
(Nevemore)
“Je dois vivre en sachant que tout ce qu’a accompli
l’humanité ne vaut probablement rien”, conclue Copernicus, le personnage de
Joseph Smalkowski, dans ce nouvel album. Un album qui, malgré quelques
changements dans l’entourage musical, va exactement dans le même sens que Disappearance (2010)
et Cipher and Decipher (2012). À part peut-être la présence d’une
voix féminine (Sari Schorr) souvent utilisée comme contrepoint, contreargument
et discours parallèle aux exhortations du vieux sage nihisliste. Certains
trouveront ce nouvel opus trop semblable aux précédents, mais Copernicus a
encore le feu au ventre.
“I must live with the awareness that all human
endeavor is probably worthless,” concludes Copernicus – Joseph Smalkowski’s
character, on this new album. And this album is perfectly in tune, despite
minor line-up changes, with Disappearance (2010) and Cipher
and Decipher (2012). Excerpt perhaps for the presence of a female voice
(Sari Schorr) often used as counterpoint, counterargument and parallel
discourse to the exhortations of the old nihilist wiseman. Some will think this
is too similar to earlier recordings, but Copernicus still has that fire in his
belly.
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