Journal d'écoute / Listening Diary
2013-06-10
ARIEL
PINK / Thrash & Burn (Human Ear Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Frais publié,Thrash & Burn nous
transporte dans les débuts d’Ariel Pink - autour de 1998. Et la musique qu’on y
trouve contient les germes de tout ce qui suivra: pop garage lo-fi,
expérimentations sonores crues, boîtes à rythmes désuètes. Cet album double
propose 36 pièces, surtout courtes, toutes des exemples d’outsider art –
Ariel Pink suivait sa propre voie, en vase clos. La pièce la plus intéressante
est “Cry Yourself to Sleep”, un douze minutes dont l’aspect musique concrète
tranche avec le reste de cet album. Un album inégal, au son très bas de gamme
et à l’intérêt, disons, plus documentaire que musical.
Fresh out, Thrash & Burn
takes us back to the beginnings of Ariel Pink – around 1998. And the music
herein contains all the bases of what would follow: lo-fi garage pop, crude
sound experiments, outdated beat boxes. This double CD set features 36 tracks,
mostly short, and all examples of outsider art, as Ariel followed
his own path in isolation. The most interesting piece here is “Cry Yourself to
Sleep,” 12 minutes of musique concrète that simply stands out. This is an
uneven album, with very lo-fi sound and, I must admit, more of a documentary
appeal than a musical one.
JOASIHNO / A Lie (Alien
Transistor - merci à/thanks to Forced
Exposure)
Joasinho est un duo pop allemand composé de Cico Beck
et Nicolas Sierig. A Lie est son deuxième album. Chanson pop
délicate à la facture légèrement surannée, malgré la présence de textures
électroniques. Ça me fait penser à certains artistes de l’écurie Tapete Records
(Jack Beauregard, en particulier). Sympathique, mais un tantinet insubstantiel.
Joasinho is a German pop duo consisting of Cico
Beck and Nicolas Sierig. A Lie is their second album. Delicate
pop songs with a slightly antiquated feel, despite the presence of electronic
textures. Reminiscent of some of the Tapete Records roster (especially Jack
Beauregard). Nice, but a bit lacking in substance.
MATTHEW COLLINGS / Splintered Instruments (Fluid Audio)
Cet album dort sur mon disque dur depuis le mois de
janvier - je viens de tomber dessus par hasard. Produit par Ben Frost, Splintered
Instruments propose six belles pièces instrumentales où se
mélangent les esthétiques ambiante, post-classique et bruitiste. On y trouve
vraiment de belles choses, particulièrement “Routine”, neuf minutes d’une
musique qui enfle, dégénère (d’une manière qui rappelle Ben Frost, justement)
et se conclut délicatement. [Ci-dessous: Écoutez l'album sur bandcamp.]
This album has been sleeping on my hard drive since
January – I just stumbled upon it. Produced by Ben Frost, Splintered
Instruments features six gorgeous instrumental tracks blending ambient,
post-classical and noise aesthetics. There’s some beautiful things on this one,
especially the nine-minute “Routine”, which grows larger and larger,
degenerates (in a Ben Frost way, incidentally), and quietly concludes. [Below: Stream the album on bandcamp.]
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