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2013-01-17

2013-01-16: Bleak House, Rdeča Raketa, Merzbow


Journal d'écoute / Listening Diary 
2013-01-16

BLEAK HOUSE / Dark Poetry (Creative Sources)
Bleak House est un trio d’improvisation libre dont les membres me sont totalement inconnus: Dag-Filip Roaldsnes au piano, Kim-Erik Pedersen au saxo alto et Tore T. Sandbakken à la batterie. Improvisation à l’européenne, avec un fond jazzé qui rappelle Lennie Tristano. Pièces courtes, joliment réalisées. le “Trio for Morton Feldman” est particulièrement réussi.
Bleak House is a free improvisation trio whose members I had never heard of before: Dag-Filip Roaldsnes, piano; Kim-Erik Pedersen, alto sax; Tore T. Sandbakken, drums. European-style free improv with a jazzy backbone reminiscent of Lennie Tristano. Short pieces, well executed, on the quiet side. “Trio for Morton Feldman” is particularly successful.

RDECA RAKETA / Wir werden. (God - merci à/thanks to Dense Promotion)
Pour son deuxième album, le duo viennois Rdeča Raketa a opté pour le format vinyle. Wir werden contient deux pièces de 20 minutes, deux compositions électroacoustiques qui frisent l’œuvre radio. C’est fin, complexe, appuyé sur une palette sonore variée (électroniques analogiques, instruments acoustiques et électriques, bandes, enregistrements de terrain et narration). Mieux réussi que leur premier album, Old Girl Old Boy.  [CI-dessous: Écoutez l’album sur bandcamp.]
For their second album, Viennese duo Rdeča Raketa have gone vinyl. Wir werden features two side-long pieces, two electroacoustic compositions that get very close to radio art. Sophisticated, complex works supported by a wide sound palette (analog electronics, acoustic and electric instruments, tapes, field recordings, narration). Stronger than their debut Old Girl Old Boy. [Below: The album is available for streaming on bandcamp.]

MERZBOW / Tauromachine (Merzbow e)
J’en ai souvent entendu parler, mais je ne l’avais jamais entendu. Eh bien oui, c’est un classique. Dès la première écoute, c’est clairement un classique – un des meilleurs disques de Merzbow des années 90, un de ses meilleurs point à la ligne. Les pièces (il yen a sept) varient en durée de 4 à 12 minutes, mais elles s’enchaînent si rapidement qu’on a peu de temps pour souffler. L’écoute au casque donne des résultats magiques – les couches de bruit sont bien séparées, il y a beaucoup de jeux stéréophoniques, de mouvement, de vie. Génial. Et très agressant.
I have often heard about Tauromachine but I had yet to hear it. Well, yes, it is a classic. From the first listen, it is clearly a classic – one of Merzbow’s best releases in the 90s, and one of his best albums, period. The tracks (there are seven of them) are 4 to 12 minutes in duration, but they segue so quickly that you hardly have a chance to take a breath. Listening on headphones gives magical results – noise layers are well separated, there’s a lot of stereo panning going on, movement, life. Fantastic. And very harsh.

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