Journal d'écoute / Listening Diary
2013-01-16
BLEAK HOUSE / Dark Poetry (Creative
Sources)
Bleak House est un trio d’improvisation libre dont les
membres me sont totalement inconnus: Dag-Filip Roaldsnes au piano, Kim-Erik
Pedersen au saxo alto et Tore T. Sandbakken à la batterie. Improvisation à
l’européenne, avec un fond jazzé qui rappelle Lennie Tristano. Pièces courtes,
joliment réalisées. le “Trio for Morton Feldman” est particulièrement réussi.
Bleak House is a free improvisation trio whose
members I had never heard of before: Dag-Filip Roaldsnes, piano; Kim-Erik
Pedersen, alto sax; Tore T. Sandbakken, drums. European-style free improv with
a jazzy backbone reminiscent of Lennie Tristano. Short pieces, well executed,
on the quiet side. “Trio for Morton Feldman” is particularly successful.
RDECA RAKETA / Wir werden. (God -
merci à/thanks to Dense Promotion)
Pour son deuxième album, le duo viennois Rdeča Raketa a
opté pour le format vinyle. Wir werden contient deux pièces
de 20 minutes, deux compositions électroacoustiques qui frisent l’œuvre radio.
C’est fin, complexe, appuyé sur une palette sonore variée (électroniques
analogiques, instruments acoustiques et électriques, bandes, enregistrements de
terrain et narration). Mieux réussi que leur premier album, Old Girl Old Boy. [CI-dessous: Écoutez l’album sur
bandcamp.]
For their second album, Viennese duo Rdeča Raketa
have gone vinyl. Wir werden features two side-long pieces, two
electroacoustic compositions that get very close to radio art. Sophisticated,
complex works supported by a wide sound palette (analog electronics, acoustic
and electric instruments, tapes, field recordings, narration). Stronger than
their debut Old Girl Old Boy. [Below: The album is available
for streaming on bandcamp.]
MERZBOW / Tauromachine (Merzbow e)
J’en ai souvent entendu parler, mais je ne l’avais jamais
entendu. Eh bien oui, c’est un classique. Dès la première écoute, c’est
clairement un classique – un des meilleurs disques de Merzbow des années 90, un
de ses meilleurs point à la ligne. Les pièces (il yen a sept) varient en durée
de 4 à 12 minutes, mais elles s’enchaînent si rapidement qu’on a peu de temps
pour souffler. L’écoute au casque donne des résultats magiques – les couches de
bruit sont bien séparées, il y a beaucoup de jeux stéréophoniques, de
mouvement, de vie. Génial. Et très agressant.
I have often heard about Tauromachine but
I had yet to hear it. Well, yes, it is a classic. From the first listen, it is
clearly a classic – one of Merzbow’s best releases in the 90s, and one of his
best albums, period. The tracks (there are seven of them) are 4 to 12 minutes
in duration, but they segue so quickly that you hardly have a chance to take a
breath. Listening on headphones gives magical results – noise layers are well
separated, there’s a lot of stereo panning going on, movement, life. Fantastic.
And very harsh.
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