Journal d'écoute / Listening Diary
2012-05-09
CALLIOPE TSOUPAKI / Medea (Unsounds
- merci à/thanks to Dense Promotion)
Calliope Tsoupaki est un compositeur grec vivant aux
Pays-Bas. Medea propose une seule œuvre de 27 minutes (il
s’agit donc, techniquement, d’un mini-album) décrite comme un mélodrame pour 8
instruments: violon, flûte à bec, clarinette, trombone, guitare électrique,
piano, contrebasse et percussions. Œuvre statique en termes de volume et de
dynamiques, mais en constante évolution interne. Et le descriptif “mélodrame”
lui va bien, bien qu’il faille approcher cette idée selon un angle quasi
braxtonien – la surprise dans le système. C’est mon premier contact avec le
travail de Tsoupaki et ça me plaît.
Calliope Tsoupaki is a Greek composer currently
living in the Netherlands. Medea features a single 27-minute work (which
technically makes it an EP) described as a “melodrama for 8 instruments” –
violin, recorder, clarinet, trombone, electric guitar, piano, contrabass, and
percussion. A static piece in terms of volume and dynamics, but a work in
constant inner evolution. The term “melodrama” fits it well, although the
notion is approached in a quasi-Braxtonian way: a surprise within the system.
This is my first contact with Tsoupaki’s work and I like it.
ANTHONY BRAXTON / GTM (Iridium) 2007 Vol. 2 (New Braxton House)
La deuxième d’une résidence de quatre soirs du Septet
de Braxton à l’Iridium en 2007. Deux sets d’une heure (vendus séparément; le
premier est offert aux abonnés de NBH ce mois-ci). Et comme pour le Vol. 1,
nous avons droit à une “vieile” composition (la 255) puis à une récente (la
362). Au septette régulier (Braxton, Bynum, Halvorson, Pavone, Rozen, Siegel,
Testa) s’ajoute, à titre d’invitée ce soir-là, l’altiste Stephanie Griffin.
“Composition No. 255” démarre sur la pulsation typique des œuvres des débuts de
la Ghost Trance Music, mais elle se transforme rapidement en un film d’action:
un feu roulant d’échanges, de missions à l’aveuglette, de folie à peine
contrôlée par la structure de l’œuvre - et Braxton lui-même se lance dans des
solos déments. En contraste, “Composition No. 362”, même si la pulsation de
base y figure moins, semble plus contraignante. Tout de même une belle
performance.
The second night of Braxton’s septet’s four-night
residency at the Iridium in 2007. Two one-hour sets (sold separately; Set 1 is
free for NBH subscribers this month). And as was on Vol. 1, we are treated
first to an older composition (255), than to a then-recent one (362). To
Braxton’s then-regular Septet (Braxton, Bynum, Halvorson, Pavone, Rozen,
Siegel, Testa) is added guest violist Stephanie Griffin. “Composition No. 255”
kicks off on the early GTM work’s trademark eighth-note pulse, but it quickly
turns into a roller-coaster ride, with fast-pased exchanges, kamikaze missions,
and a level of craziness barely contained by the work’s canvas. Braxton himself
launches into some demented solos. In contrast, “Composition No. 362” sounds
much tamer and more restrictive, despite the fact that “the” pulse is less
prominent. Still, a fine performance.
OSIBISA / Osee Yee (Golden Stool)
Hmm... Ma redécouverte récente des premiers disques
d’Osibisa m’a poussé à jeter une oreille sur cette parution récente de 2009, du
nouveau matériel. Une écoute rapide de “Watusi” sur YouTube promettait de
grandes choses, mais la promesse n’est pas tenue. En fait, le début de l’album
est solide à souhait: “Osuno” et “Watusi” plongent au coeur du groove original
de ce grand groupe de rock africain, mais les choses se gâtent rapidement.
L’écriture vire au pop, avec des arrangements faciles et des mélodies sans
intérêt. On atteint le fond du baril avec la reprise de “My Sweet Lord” de
George Harrison. Dommage.
Hmm... My recent rediscovery of Osibisa’s early
records prompted me to lend an ear to this recent production, 2009, all new
material. A cursary listen to “Watusi” on YouTube promised grand things, but Osee
Yee doesn’t keep that promise. Actually, the album starts off great with
“Osuno” and “Watusi”, digging deep into the original groove of this great
African rock band. Then, things go south on Pop Avenue, leading to trite
arrangements and forgettable melodies. We hit the bottom of the barrel with a
cover of George Harrison’s “My Sweet Lord.” Too bad.
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