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2012-11-13

2012-11-09: Marzette Watts & Company, Charles Gayle Trio


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-11-09

MARZETTE WATTS & COMPANY / Marzette Watts & Company (ESP-Disk)
ESP vient de rééditer l’album éponyme de Marzette Watts & Company, une galette enregistrée en décembre 1966. Watts est un saxophoniste américain très peu connu, qui a connu une carrière relativement courte et en dents de scie. Or, ce disque est fort intéressant, un très bon exemple de free jazz américain, alors en pleine ébullition. Watts est bien entouré, ce qui ne nuit à rien: Byard Lancaster au saxo, Clifford Thornton au trombone, l’excellent Sonny Sharrock à la guitare, le contrebassiste Henry Grimes (plus Juni Booth sur une des trois pièces), J.C. Moses à la batterie et le vibraphoniste Karl Berger. “Backdrop for Urban Revolution”, 19 minutes, constitue un solide exemple du genre sans tomber dans le stéréotype.
ESP just reissued the eponymous album from Marzette Watts & Company, a platter recorded in December 1966. Watts is a little known US sax player who had a relatively short and uneven career. However, this LP (now reissued on CD) is quite interesting and makes a good example of then-flourishing American free jazz. Watts is well surrounded: Byard Lancaster on sax, Clifford Thornton on trombone, the excellent Sonny Sharrock on guitar, bassist Henry Grimes (plus Juni Booth on one of the album’s three tracks), J.C. Moses on drums, and vibes player Karl Berger. “Backdrop for Urban Revolution,” 19 minutes, is a strong, non-stereotypicial example of the genre.

CHARLES GAYLE TRIO / Look Up  (ESP-Disk)
Charles Gayle au saxo ténor et à la clarinette basse, avec le contrebassiste Michael Bisio et le batteur Michael Wimberly, enregistrés en concert en septembre 1994, alors que Gayle surfait sur une vague de redécouverte. C’est une très bonne prestation – puissante, poignante aussi. Malheureusement, et c’est certainement la raison pour laquelle cette bande n’avait pas encore été publiée, la qualité sonore de l’enregistrement est médiocre. Probablement un bootleg. La batterie est constamment plus forte que le saxo, l’enregistrement sonne creux – bref, c’est un “document” et non un album à recommander à tout vent. Dommage, car il y a de la verve et des couilles dans ce concert. Or, la discographie de Gayle propose d’autres disques, studio et concert, de cette époque qui sonnent mieux.
Charles Gayle on tenor sax and bass clarinet, with Michael Bisio on bass and drummer Michael Wimberly, recorded live in September 1994, while Gayle was being rediscovered. It’s a very fine performance – powerful and poignant. Sadly – and that’s probably why this tape hadn’t been released yet – sound quality is poor. It’s probably an audience recording. The drums are constantly louder than the saxophone, the recording sounds hollow – it’s a document for completists, not something you’d recommend to anyone else. It’s too bad, because this concert has balls. Gayle’s discography has other better-sounding albums, both studio and live, to offer.

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