Journal d'écoute / New Listening Diary
2012-11-13
THE PEGGY LEE BAND / Invitation (Drip
Audio)
Cinquième album du groupe de jazz vancouvérois The Peggy
Lee Band, qui prend de l’ampleur d’ailleurs, avec maintenant huit musiciens à
bord. L’écriture de la violoncelliste Peggy Lee a atteint une belle maturité
depuis quelques temps: mélodique, nuancée, créative, avec parfois des montées
de thèmes qui rappellent le post-rock. Notons la présence des guitaristes Ron
Samworth et Tony Wilson – oui, les deux.
The Peggy Lee Band’s fifth album, and the
Vancouver-based jazz band keeps growing with now eight musicians aboard. The
writing of cellist Peggy Lee has reached a fine level of maturity for a while
now: melodious, nuanced, creative, with occasionally themes surging in a Post
Rock-like manner. Let’s point out the presence of guitarists Ron Samworth and
Tony Wilson – yes, both of them.
JÉRÉMIE TERNOY TRIO / Bill (Zoone
Libre / Circum-Disc)
Le claviériste Jérémie Ternoy, un habitué des projets
gravitant autour de l’étiquette française Circum-Disc, présente ici un trio de
jazz acoustique qui crée un fort contraste avec, disons, TOC. Bill
propose des compositions intelligentes mais douces, sans devenir doucereuses.
Ternoy est accompagné du contrebassiste Nicolas Mahieux et du batteur Charles
Duytschaever, qui s’acquittent bien de leur rôle. La musique du trio rejoint un
certain jazz créatif sauce ECM ou à la suisse. Agréable mais plutôt froid.
Keyboardist Jérémie Ternoy, a regular player in
Circum-Disc-related projects, introduces an acoustic jazz trio that stands in
striking contrast with, say, TOC. Bill features intelligent yet
quiet compositions – soft, not sticky. Ternoy is backed by bassist Nicolas
Mahieux and drummer Charles Duytschaever, who fulfill their roles competently.
The trio’s music is akin to ECM-like and Swiss-like creative jazz. Enjoyable
but a bit cold-sounding.
JEB BISHOP, JAAP BLONK, LOU MALLOZZI & FRANK ROSALY / At the
Hideout (Kontrans - merci à/thanks to Toondist)
At the Hideout est le meilleur
album de Jaap Blonk depuis un petit bout de temps (à moins que Deep Fried le
batte – je l’écoute tout de suite après, voir ci-dessous). Rencontre
d’improvisation libre enregistrée à Chicago avec des musiciens de Chicago. Dans
le camp acoustique: Jeb Bishop au trombone et Frank Rosaly aux percussions.
Dans le camp électronique: Lou Mallozzi aux tourne-disque, lecteurs CD, micros
et pupitre de mixage. Entre les deux, Blonk à la voix et aux électroniques. Un
concert riche, tordu, étonnant, épatant. La dernière pièce, “Hiccogh It”,
ressort du lot. Blonk en très grande forme. [Ci-dessous: Le site de Jaap
Blonk propose la pièce “Cachoo Tug” en écoute libre.]
At the Hideout is Jaap Blonk’s best record in a
while (unless Deep Fried tops it – I’ll listen to it next, see
below). A free improvisation meeting recorded in Chicago with musicians from
Chicago. In the acoustic faction: trombonist Jeb Bishop and percussionist Frank
Rosaly. In the electronic faction: Lou Mallozzi on turntables, CDs, mics and
mixer. In between: Blonk on vocals and electronics. A rich, twisted,
surprising, stunning concert. The final track, “Hiccogh It”, stands out. Blonk
is in top shape on this CD. [Below: Jaap Blonk’s website offers “Cachoo Tug”
as a free listen.]
Hmmm... Je préfère At the Hideout, mais Deep
Fried est une solide collaboration entre Blonk et
l’électronicien Rutger Zuydervelt, mieux connu sous le pseudo Machinefabriek.
Dans la série “electronic music” de Kontrans, qui a déjà vu Blonk croiser le
fer avec Maja Ratke et Cor Fuhler. Blonk y vocalise moins, portant son
attention sur les électroniques, mais lorsqu’il le fait c’est en prenant grand
soin d’intégrer sa voix aux électroniques de Zuydervelt, et le mariage se fait
très bien. “Pickles” m’a fort plu.
Hmmm... I think I prefer At the
Hideout, but Dee Fried is a strong collaboration
between Blonk and experimental electronic artist Rutger Zuydervelt, aka
Machinefabriek. Released in Kontrans’ “electronic music series”, which already
has duos between Blonk and Maja Ratke and Cor Fuhler. Blonk is less vocal here,
focusing more on electronics, but when he vocalizes, he does so with great care
to integrated his voice to Zuyderfelt’s electronics. And it works out pretty
well. A nice match-up. I really like “Pickles” (even though I don’t actually
“like” pickles).
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