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2012-05-23

2012-05-22: Pjusk, Frances White, Marraffa/Iemulo/Giust, Gerold/Guazzaloca/Giust


Journal d'écoute / Listening Diary 
2012-05-22

PJUSK / Tele (Glacial Movements - merci à/thanks to John Bourke P.R.)
J’ai beaucoup aimé l’album que Pjusk a publié chez 12k il y a quelque temps. J’attendais donc avec impatience ce nouvel opus du duo et il remplit toutes mes attentes. Musique ambiante expérimentale. Neuf pièces présentées en une suite continue, un voyage musical qui vous bercera à bas volume et qui offrira une expérience méditative immersive à volume élevé. Tout l’album semble mener à ou découler de “Krystall”, pièce centrale, la seule ayant une rythmique appuyée. Pour le reste, c’est une successions d’ambiances léchées, de boucles suaves, et de tons de bleus clairs et de gris.
I loved Pjusk’s album for 12k a while ago, so I was eagerly expecting the duo’s new opus. And it lives up to my high expectations. Experimental ambient music. Nine tracks presented as a continuous suite, a musical voyage that will lull you at low volume and provide an immersive meditative experience at high volume. The whole album seems to be leading up to and deriving from “Krystall”, the linchpin, the central track, the only one with a well-affirmed beat. The rest is a succession of sophisticated ambiences, quiet loops, and shades of light blue and grey.

FRANCES WHITE / In the Library of Dreams (Pogus)
Un disque TRÈS planant de la compositrice Frances White. Trois œuvres électroacoustiques mixtes, deux œuvres électroacoustiques et une pièce traditionnelle pour shakuhachi servant de prélude à “The Ocean Inside”, spartiate mais belle, interprétée par l’ensemble eighth blackbird. “The Book of Roses and Memory” est une composition flottante pour violon (préenregistré), alto (interprétée) et narration. C’est le moment fort du disque – la voix de Thomas Buckner parlant de culture des roses sur un fond sonore mélangeant art électroacoustique et néo-romantisme. Intéressant, mais vraiment très tranquille dans l’ensemble.
A VERY quiet record by composer Frances White. Three mixed electroacoustic works, two electroacoustic works, and one traditional piece for shakuhachi as an introduction to “The Ocean Inside,” Spartan yet beautiful, performed by the chamber ensemble eighth blackbird. “The Book of Roses and Memory” is a floating composition for prerecorded violin, performed viola, and narration. It is the album’s key track – Thomas Buckner telling about cultivating roses over a musical backdrop of electroacoustic art and neo-romantic strings. Interesting, but overall really quiet.

Concert italien d’improvisation libre entre le saxo Edoardo Marraffa, le guitariste Chris Iemulo et le batteur Stefano Giust. Ça fait longtemps que je n’ai pas entendu Marraffa être aussi puissant et sauvage. Ça fait plaisir à attendre. Trois pièces d’une quinzaine de minutes, enregistrées en janvier 2008. De belles prestations qui brassent la cage.
An Italian free improvisation concert between sax player Edoardo Marraffa, guitarist Chris Iemulo and drummer Stefano Giust. It’s been a while since I’ve heard Marraffa playing such wild and powerful music. Three pieces, aournd 15 minutes each, recorded in January 2008. Fine smoking performances.

NILS GEROLD, NICOLA GUAZZALOCA & STEFANO GIUST / Transition (Setola di Maiale)
Un autre trio italien, avec le même batteur, entouré cette fois du pianiste Nicola Guazzaloca et du flûtiste Nils Gerold. Court (35 minutes) mais sustentant. Un feeling plus européen, moins américain que Live at Crash. Flûte et piano tour à tour s’ignorent et s’embrassent dans la longue première pièce, puis dans les deux plus courtes (et surtout “Tséntsak”) le trio atteint un très beau niveau de connivence.
Another Italian trio, featuring the same drummer, this time with pianist Nicola Guazzaloca and flutist Nils Gerold. Short (35 minutes) but satisfying. More of a European feel than the American-leaning Live at Crash reviewed above. Flute and piano in turn ignore and embrace each other in the long first track. Then, in the two shorter ones (and especially in “Tséntsak”), the trio achieves a very fine level of telepathy.

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