Journal d'écoute / Listening Diary
2011-07-08
LIBEREZ / The Letter (Alter - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un bon disque de rock actuel aux influences sludge, ambiante et post-industrielle. Liberez est un quatuor britannique composé de deux guitaristes, John Hannon et Tom James Scott (l’un joue aussi du violon, l’autre du clavier), d’un batteur (Pete Wilkins) et de Nina Bosnic aux textes et à la narration. La trame narrative, sombre, est subtilement intégrée à la trame sonore, sans jamais prendre les devants. Et les guitares sont texturales à souhait. “Gag” et les deux “Exercise Resrtraint” sont les moments forts de ce disque qui présente Scott dans un contexte tout autre que son disque de guitare drone acoustique chez Bo’Weavil. Paru sur vinyle et en téléchargement.
A good avant-rock record with sludge, ambient and post-industrial influences. Liberez is a UK quartet consisting of two guitarists – John Hannon and Tom James Scott, one also plays violin and the other, keyboard – a drummer (Pete Wilkins) and Nina Bosnic on texts and recitation. The dark narrative is carefully woven inside the music, never stepping to the forefront. And the guitars are heavily textural. “Gag” and both parts of “Exercise Restraint” are the highlights. This record showcases Scott in a light very different than his drone acoustic guitar CD on Bo’Weavil. Released in LP and download formats.
NOISEPOETNOBODY & VANCE GALLOWAY / Uranium 238 (Lens Records - merci à/thanks to Dense Promotion)
Une collaboration entre un guitariste drone (Vance Galloway) et un bruitiste utilisant un cadre à cordes, des dispositifs de mise en boucle et un synthé analogique (noisepoetnobody). Ceci est leur deuxième album. Six pièces, la dernière faisant une demi-heure. De l’art sonore improvisé très ambiant, immersif, convaincant. C’est la longue pièce qui m’a accroché le plus, tout simplement parce qu’on a le temps de s’y perdre mais pas de s’y ennuyer.
A collaboration between a drone guitarist (Vance Galloway) and a noiseician using string board, loopers, and analog synth (noisepoetnobody). This is their second release. Six tracks, the last one lasting a whole half-hour. Very ambiant, immersive, convincing Improvised sound art. The longest track was the finest in my opinion, simply because it was long enough to lose myself into but not long enough to grow bored.
VIOLENCE AND THE SACRED / Lost Horizons (VioSac)
Cinquième tome de la série d’archives de Violence and the Sacred. Lost Horizons documente un concert donné au Fallout Shelter de Toronto en 1987. À l’origine, ce concert était paru en deux cassettes distinctes. Il est maintenant réuni sur un disque de 75 minutes. La prestation solide d’un groupe ayant atteint sa vitesse de croisière. Pourtant, je trouve celui-ci moins intéressant que les deux autres titres de l’année 1987. Moins iconoclaste, moins allumé instrumentalement aussi. Beaucoup de collages irrévérencieux et d’ambiances glauques, et St. Deborah est très présente, ses lectures donnant souvent le ton. Pas mauvais du tout, mais moins étonnant.
Fifth installment in Violence and the Sacred’s archive CDr series. Lost Horizons documents a concert at Fallout Shelter in Toronto in 1987. It was first released on two separate cassettes. It is now released on a single 75-minute CDr. A sure-footed performance from a band now cruising along finely. Still, I find this release less interesting than the other two releases from that year. Less iconoclastic, less exciting instrumentally too. Lots of irreverent collaging and gloomy ambiences, and St. Deborah is present throughout with her readings setting the tone. Not bad at all, but less striking.
No comments:
Post a Comment