Journal d'écoute / Listening Diary
2011-06-15
DADAVISTIC ORCHESTRA / Dokument .02 (Dust Science - merci à/thanks to Forced Exposure)
Deuxième album du Dadavistic Orchestra, une collaboration entre The Black Dog et trois ex-membres des Psychick Warriors Ov Gaia. Six pièces d’une dizaine de minutes, toutes de l’électronique ultra-ambiante, à saveur minimaliste et texturale - à rapprocher de l’univers des étiquettes 12k et Room40. Sauf que Dokument .02 passe assez inaperçu, peu de signes distinctifs.
A second album for Dadavistic Orchestra, a collaboration between The Black Dog and three ex-Psychick Warriors Ov Gaia. Six 10-minute tracks, all ultra-ambient electronica of the minimal/textural persuasion. Similar to the soundworlds of labels like 12k and Room40. Except that Dokument .02 goes by unnoticed. It lacks character.
JONAS KOCHER / solo (Insubordinations)
Sous une pochette noir et blanc en carton format portefeuille se cache un solo d’accordéon de 35 minutes qui rappelle beaucoup le travail d’Alfredo Costa Monteiro, soit une déconstruction totale du jeu et du rôle de l’accordéon - l’instrument ramené à un souffle et des cliquetis (j’exagère à peine). Et beaucoup de silence et de concentration muette. Écoute aride mais étonnamment prenante. Audacieux et convaincant.
Under a wallet-sized black and white cardboard sleeve hides a 35-minute accordion solo strongly reminiscent of Alfredo Costa Monteiro’s work, i.e. a total deconstruction of the playing and role of the accordion. The instrument is torn down to a breath and clicks (I’m barely exaggerating). And lots of silence and mute concentration. A demanding but surprisingly taking listen. Bold and convincing.
O BANDO / O Bando (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
O Bando de Sao Paulo, au Brésil, n’a commis qu’un seul disque, O Bando, en 1969. Shadoks Music vient d’en offrir une première réédition officielle et sanctionnée. C’est de la très bonne pop psychédélique tropicale. Moins psychédélique que Os Mutantes, mais mieux produit que plusieurs de leurs semblables. En fait, ce qui rend O Bando si intéressant avec le recul, c’est la force des arrangements de cuivres et la joie de vivre de ce disque somme toute contestataire. Parfait pour l’été qui approche.
O Bando from Sao Paulo, Brazil, made only one LP, O Bando, released in 1969. Shadoks Music has just released the first official and authorized reissue of this nugget. Very good tropical psychedelic pop. Less psychedelic than Os Mutantes, but better produced than most of its contemporaries. What makes O Bando so interesting in hindsight is the strong brass arrangements and the cheerfulness of what is basically an expression of dissent.
TRÚBROT / Undir Áhrifum (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Paru un an après Trúbrot, Undir Áhrifum poursuit l’inusité mariage chez ce groupe islandais entre le country rock de Crosby, Stills, Nash & Young et le rock progressif de The Nice. La chanteuse Shady Owens n’est plus de la partie, mais on ne perd rien au change. Les compositions gagnent en ambition, les performances en solidité.”Going”, “Sunbath” et “Feel Me” (10 minutes) sont les moments forts d’un disque marquant une évolution importante dans le son de ce groupe. J’ai hâte d’entendre les deux autres albums de Trúbrot, que Shadoks doit rééditer bientôt.
Released the year after Trúbrot, Undir Áhrifum continues with this Icelandic band’s unique blending of Crosby, Stills, Nash & Young’s country rock and The Nice’s progressive rock. Female singer Shady Owens is now out, but nothing’s lost. The compositions have grown more ambitious and the performances are stronger. “Going”, “Sunbath” and “Feel Me” (10 minutes) are the highlights on a record signaling a substantial evolution in the band’s sound. I’m eagerly awaiting the last two Trúbrot albums soon to be reissued by Shadoks.
COMUS / East of Sweden: Live at the Melloboat Festival 2008 (Gnostic Dirt - merci à/thanks to Forced Exposure)
Quand même, tout un événement: c’est en Suéde, en mars 2008, que le groupe de folk-progressif britannique Comus est remonté sur scène pour la première en 34 ans. Avec la formation “classique” du disque First Utterance moins Rob Young qui a décliné l’offre. Ce disque propose un “set” de 45 minutes, plus un rappel où le groupe rejoue “Song to Comus” qui avait ouvert le concert. Autre événement: il s’agit de ma première exposition au répertoire de Comus. Et je suis conquis. Car, malgré les défaillances vocales (mineures) de Roger Wootton et un jeu d’ensemble imparfait, je perçois facilement la finesse des compositions. C’est clair: j’ai besoin des enregistrements d’époque! Petite déception quant à la brièveté du disque, joie quant à l’inclusion d’une reprise de “Venus in Furs”, jubilation d’entendre pour la première fois (dans mon cas) “Diana”, “Drip Drip” et “Song to Comus”. Si quelqu’un tient le compte, inscrivez un converti de plus.
Still, quite an event: in Sweden, March 2008, British progressive folk band Comus walked on stage for the first time in 34 years. With the “classical” line-up of the First Utterance LP minus Rob Young who declined the invitation. This CD features a 45-minute set plus an encore reprising the opener “Song to Comus.” Here’s another event: this is my first exposure to Comus’ repertoire. And I am won over. Because, beyond Roger Wootton’s (occasionally) off-key vocals and less-than-perfect ensemble playing, I can easily hear the finesse in the songwriting. It’s clear: I need the original recordings! A small disappointment: the shortness of the concert. A joy: the inclusion of a cover of “Venus in Furs.” A jubilation: hearing for the first time (in my personal case) the songs “Diana”, “Drip Drip” and “Song to Comus.” If anybody out there is keeping count, please add 1 to the number of converts.
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