Jour 4 (22 mai 2011)
Day 4 (May 22, 2011)
Soyons honnête / Full disclosure
Je suis biaisé. J'ai participé a l'élaboration de la programmation du FIMAV 2011 comme conseiller artistique. Cela dit, je suis libre d'en dire ce que je veux et c'est ce que je ferai.
I am biased. I played a part in the development of FIMAV 2011's programming as artistic advisor. That being said, I am free to say whatever I want, and I intend to do just that.
Je suis biaisé. J'ai participé a l'élaboration de la programmation du FIMAV 2011 comme conseiller artistique. Cela dit, je suis libre d'en dire ce que je veux et c'est ce que je ferai.
I am biased. I played a part in the development of FIMAV 2011's programming as artistic advisor. That being said, I am free to say whatever I want, and I intend to do just that.
Encore du beau temps, jusqu’au dernier concert. Merveilleux! Et une autre belle journée de programmation. Décidément, une superbe édition cette année, vécue avec de nombreux amis et ma douce Marie-Éve qui s’initiait à la musique actuelle.
Great weather once more, down to the final concert. Fantastic! And another fine day of programming. This year’s festival is definitely a stand-out, and I had the chance of living it among friends and with my sweet Marie-Eve, who got her creative music initiation.
PETER BRÖTZMANN SOLO
Tout ce que j’espérais de ce concert: que Brötzmann révèle son côté lyrique. Si Brötzmann mérite sa réputation d’outre-souffleur, seul sur scène il se révèle plus délicat, développant une palette émotive insoupçonné et même de jolis airs de jazz (allant jusqu’à une reprise de Coleman). Splendide.
All I was hoping for from this concert: Brötzmann revealed his lyrical side. The man deserves his reputation as an over-blower, but solo he turns out to be more delicate, developing an unsuspected range of emotions, and even a few pretty jazz melodies (down to an Ornette Coleman cover). Splendid.
7K OAKS
Un quatuor étoile qui nous en a mis plein les oreilles: improvisation libre métissant rock pesant, textures bruitistes et vernis contemporain. Un peu long, mais intense et soutenu. Très impressionné par le batteur Fabrizio Spera.
An all-star quartet that fed us meaty music: free improvisation blending heavy rock, noisy textures and contemporary classical stylings. A bit long, but intense and consistent. I was very impressed with drummer Fabrizio Spera.
JAAP BLONK
Un tour de chant signé Jaap Blonk, c’est toujours sidérant: l’homme a de l’humour, le sens du comique. Et il s’appuie sur des textes dada qui font ressortir ces traits. Cela dit, peu de nouveautés dans ce concert qui prenait l’allure d’une rétrospective de sa carrière. Tout de même agréable et, à en juger par les réactions de l’assistance, toujours aussi confondant.
A recital from Jaap Blonk is always stunning: the man as humour and a stand-up comedian’s sense of timing. And he relies on Dada texts that can bring forth these traits. That said, there was little new material in this concert that turned out to be a retrospective of sorts. Still quite enjoyable and, judging from the audience’s reactions, still just as confusing.
IG HENNEMAN SEXTET
J’ai de la difficulté avec ce type de recherche d’une musique composée mais improvisée. C’était froid, distant, désincarné. À ce titre, Danielle Palardy Roger arrive à faire mieux, avec des canevas d’improvisation plus vivants. Les instrumentistes étaient intéressants séparément, mais l’ensemble m’a laissé froid.
I have issues with this type of research of a form of composed/improvised music. It was cold, distant, disembodied. Danielle Palardy Roger does better with livelier improvisation canvases. The performers were interesting separately, but the ensemble as a whole left me cold.
COMICOPERANDO
Par où commencer. Oui, Dagmar Krause n’était pas à son meilleur (mal assurée, la voix fragile). Oui, Karen Mantler ne devrait pas chanter. Oui, le bassiste John Edwards aurait dû chanter plus (sa voix est celle qui se rapproche le plus de l’intonation de Wyatt). Et oui, l’ensemble a failli déraper à quelques reprises. Mais c’était la musique de Wyatt. Traitez-moi de nostalgique, je m’en fous. J’ai pu entendre “Alife”, “Sea Song” et “September the Ninth” sur scène; je suis un homme heureux.
Where do I start... Yes, Dagmar Krause was not at the top of her game (ill-assured, fragile voice). Yes, Karen Mantler shouldn’t sing. Yes, bassist John Edwards shoud sing more (he has the voice closest to Wyatt’s unique intonations). And yes, the ensemble came close to slipping on a few occasions. But it was Wyatt’s music. Call me nostalgic, I don’t care. I got to hear live performances of “Alife”, “Sea Song” and “September the Ninth”; I’m a happy man.
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