2011-05-24
JOHN CHANTLER / The Luminous Ground (Room40 - merci à/thanks to Dense Promotion)
Paru sur vinyle et en téléchargement, The Luminous Ground propose 40 minutes de musique sur synthétiseur modulaire. Une belle recherche musicale, murie et accomplie, qui ne peut faire autrement que de sonner un peu psychédélique, un peu spatiale, un peu rétro. J’ai gardé un faible souvenir du disque précédent de Chantler pour Room40, mais celui-ci laissera une marque plus durable. Moins extrême que Oneohtrix Point Never et avec l’intention d’exploiter les capacités autogénératrices des synthés modulaires. Une réussite.
Released on LP and as a download, The Luminous Ground features 40 minutes of modular synthesizer music. A fine musical research, matured and accomplished. Of course, it can’t help sound a bit psychedelic, spatial, and retro. Chantler’s previous record for Room40 hasn’t left much of a mark on me, but this one will last longer in my memories. Less extreme than Oneohtrix Point Never, and the intent here is to explore the self-generating capabilities of modular synths. Well done.
LUCIA MENSE / Electronic Counterpoint (Satelita - merci à/thanks to Dense Promotion)
La flûte a la cote ces jours-ci. Après l’album de Manuel Zurria (voir l’entrée du 2011-05-17), voici que Lucia Mense propose un récital de flûte à bec avec électroniques. Enregistré devant public en 2009, ce programme comporte des œuvres récentes de Georg Hajdu, Marc Sabat, Sascha Lemke, Manfred Stahnke et Ulrich Krieger (les trois premiers participent aussi en jouant des électroniques en temps réel). Une sélection variée qui va des six courtes danses pour cinq flûtes de Sabat (un cycle intitulé “Erbsen”) au bourdon de flûte contrebasse manipulé dans Max/MSP signé Krieger (“Black Smoker”). Electronic Counterpoint est moins impressionnant que loops4ever de Zurria, surtout en raison d’une qualité de production moindre.
The flute is in these days. Out on the heels of Manuel Zurria’s album (see the 2011-05-17 entry), here comes Lucia Mense with a recorded-and-electronics recital. Recorded live in 2009, the program features recent works from Georg Hajdu, Marc Sabat, Sascha Lemke, Manfred Stahnke and Ulrich Krieger (the first three also play live electronics on the album). A diverse selection that runs from Savat’s six short dances for five recorders (a cycle entitled “Erbsen”) to the Max/MSP-treated subbass flute drone “Black Smoker” by Krieger. Electronic Counterpoint is less impressive than Zurria’s loops4ever, mostly due to lesser production values.
ANNE-JAMES CHATON & ANDY MOOR / Transfer/2: Princess in a Car (Unsounds - merci à/thanks to Dense Promotion)
Deuxième volet de la tétralogie Transfer (quatre 45 tours), avec deux pièces autour des voitures. Dans la première, Chaton narre (dans son style très détaché) les derniers moments de la princesse Diana, avant son accident fatidique. Dans la deuxième, il nous entretient de chaque voiture qu’a possédé Grace Kelly (également décédée dans un accident de la route). Les musiques d’Andy Moor ajoutent toute l’intensité émotive que la voix de Chaton n’a (intentionnellement) pas. Moins frappant musicalement que Transfer/1: Departures, mais les textes sont plus troublants. [Ci-dessous: Écoutez des extraits des deux pièces sur cette page.]
Second installment in the Transfer tetralogy (four 7”s), with two tracks about cars. In the first one, Chaton tells (in his deadpan voice) the last moments of Princess Diana before her fatal car accident. In the second one, he tells about all the cars Grace Kelly came in possession with (she also died in a car accident). Andy Moor’s music add all the emotional intensity Chaton’s voice intentionally excludes. Less striking musically than Transfer/1: Departures, but the texts are more troubling. [Below: Sound clips from both tracks on this page.]
THE RATCHET ORCHESTRA / Bundled (CD Baby)
LE concert inattendu du FIMAV 2011 fut celui du Ratchet Orchestra, un monstrueux big band montréalais de 30 musiciens dirigés par le contrebassiste Nicolas Caloia. Ce concert survenait après quelques jours de studio qui devraient donner naissance à un premier “vrai” disque qui traduira la grandeur et le progrès de cet ensemble. En attendant, il y a toujours cet album de démos et divers enregistrements en concert (entre 1996 et 2009) paru l’an dernier et disponible sur la plupart des plateformes numériques. On peut y constater la force de l’ensemble, même si la qualité sonore n’est pas toujours au rendez-vous, ni les meilleures des compositions entendues cette fin de semaine.
THE unexpected concert at FIMAV 2011 was The Ratchet Orchestra, a humongous Montréal-based big band of 30 musicians led by doublebassist Nicolas Caloia. This concert took place after the band spent a few days in the studio, and hopefully a bona fide debut album should come out soon to testify to the greatness and progress of this ensemble. Meanwhile, there is always this collection of demos and live recordings (1996-2009) released last year and available on most digital music platforms. You can hear the strength of the ensemble, even though the sound quality doesn’t give the whole picture, and the band’s best compositions had yet to be written.
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