Journal d'écoute / Listening Diary
2010-12-07
WILLIAM PARKER ORGAN QUARTET / Uncle Joe’s Spirit House (Centering Records/AUM Fidelity - merci à/thanks to Improvised Communications)
Une édition limitée, un disque pour le 65e anniversaire de mariage de l’oncle Joe et de la tante Carrie de William Parker. Une affaire de famille, quoi. Mais bien plus que ça: l’un des disques les plus joyeux, pimpants, jaune soleil du grand contrebassiste. Avec Cooper-Moore à l’orgue, le saxo ténor Darryl Foster et le batteur Gerald Cleaver, Parker propose sept pièces composées expressément pour ce projet (et deux autres). Un disque de jazz créatif mais très très très accessible, aux grooves irrésistibles. Un disque fédérateur, une perle. [Ci-dessous: Un extrait de la pièce titre, trouvé sur le site d’AUM Fidelity.]
A limited edition, a record for the 65th wedding anniversary of William Parker’s uncle Joe and aunt Carrie. A family thing. And a lot more than that: one of the great bassist’s most joyful, sunshine-filled records. With Cooper-Moore on organ, Darryl Foster on tenor sax, and drummer Gerald Cleaver. Parker presents seven pieces written for this project (and two more). An album of very accessible creative jazz with irresistible grooves. A federating record. A gem. [Below: An excerpt from the title track, found on AUM Fidelity’s website.]
THE RENT / Musique de Steve Lacy (Ambiances Magnétiques)
Un très joli projet hommage à Steve Lacy - mais il y en tellement! Tout de même, celui-ci est digne de mention, du simple fait qu’il s’intéresse aussi aux CHANSONS de Lacy et intègre une chanteuse pour les interpréter: Susanna Hood, qui fait de l’excellent boulot, particulièrement sur la suite “Blues for Aïda”. Mentionnons aussi le solo de Kyle Brenders (saxo soprano) sur “The Rent”. Les autres interprètes sont Scott Thomson au trombone, le contrebassiste Wes Neal et Nick Fraser à la batterie. Maintenant, pourquoi ce disque n’est-il pas paru dans la collection “Jazz” d’Ambiances Magnétiques! Un disque presque léger, agréable comme tout.
A very pretty tribute to Steve Lacy - but there are so many of them lately! Still, this one is worth mentioning, if only for the fact that it also tackles Lacy’s SONGS, with an actual singer: Susanna Hood, who does a great job, especially on the “Blues for Aïda” suite. I must also point out Kyle Brenders’ soprano sax solo on “The Rent.” The other musicians and Scott Thomson on trombone, Wes Neal on doublebass and drummer Nick Fraser. Now, why didn’t Ambiances Magnétiques release this in its “Jazz” series? This record is almost light and quite enjoyable.
PINK SALIVA / Pink Saliva (&records)
Un nouveau projet du percussionniste Michel F. Côté, soit un trio d’improvisation avec le trompettiste Ellwood Epps et le bassiste Alexandre St-Onge. Appelons cela une continuation de (juste) Claudette à travers Klaxon Gueule - les différences sont marquées, mais le même esprit rebelle anime les trois projets. La première écoute ne s’est pas imposée, mais j’y reviendrai.
A new project spearheaded by percussionist Michel F. Côté, an improvisation trio with trumpeter Ellwood Epps and bassist Alexandre St-Onge. You could call it a continuation of (juste) Claudette via Klaxon Gueule - the differences are notable, but the same rebel spirit runs through them all. Not striking on first listen, but I’ll be back for more.
ALEXIS O’HARA / Ellipsis (&records)
Artiste-performeuse, slammeuse expérimentale, électronicienne lo-fi, Alexis O’Hara a plus d’un tour - et d’une langue - dans son sac. Ellipsis la présente seule (mais beaucoup de musiciens participent ici et là, dont Michel F. Côté, Bernard Falaise, Alexandre St-Onge, Brian Lipson et Sophie Trudeau). Une pop électronique expérimentale aux textes audacieux, ludiques, parfois lubriques, à l’humour déjanté et à la réflexion acidulée. Très heureux d’y trouver “Twenty-three” qui faisait partie du spectacle La Salle des pas perdus des Filles électriques.
Performer, experimental slammer, lo-fi electronician, Alexis O’Hara has a few tricks (and tongues) up her sleeve. Ellipsis features her in a solo setting (although a lot of people pop in here and there, like Michel F. Côté, Bernard Falaise, Alexandre St-Onge, Brian Lipson, and Sophie Trudeau). Experimental electro-pop with bold, playful, occasionally kinky lyrics, a twisted form of humour, and acidic thinking. I’m happy to find “Twenty-three” included here - it was part of Les Filles électriques’ stage performance La Salle des pas perdus.
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