Journal d'écoute / Listening Diary
2010-06-08
ANTHONY BRAXTON / 19 Standards (Quartet) 2003 (Leo Records) [écoute completed / listen complete]
J’ai déjà parlé de ce coffret hier (2010-06-07). J’en ai terminé l’écoute ce matin (deux derniers disques). Je demeure sur ma position: ce troisième coffret quadruple consacré à cette tournée est moins impressionnant que les précédents - les meilleures prestations sont déjà parues. Tout de même solide. Il suffit d’entendre “Little Melonae” pour s’en convaincre. Et Braxton ne vole pas la vedette: le guitariste Kevin O’Neil a droit à beaucoup d’espace pour développer des solos recherchés mais swingants.
I have already discussed this set yesterday (2010-06-07). I finished listening to it this morning (the last two CDs). I haven’t changed my mind: this third 4-CD set is less impressive than the first two devoted to this tour - the best performances had already been released. Still a strong album - listening to “Little Melonae” is enough to prove it. And Braxton is not stealing the show; guitarist Kevin O’Neil gets lots of room to develop sophisticated yet swinging solos.
2010-06-09
ANTHONY BRAXTON / GTM (Outpost) 2003 (Leo Records)
Un album double tout frais paru chez Leo, même s’il s’agit d’un enregistrement de 2003. Nous sommes à Albuquerque, au Outpost Performance Space (date exacte non précisée). Braxton y joue deux compositions d’une heure chacune: la 255 avec le saxophoniste Chris Jonas et la 265 avec Jonas et la chanteuse Molly Sturges. “Composition 255” est splendide. Il s’agit de l’un des meilleurs exemples de la période Ghost Trance Music: le thème est vif, clairement défini, engageant, on le fredonnerait presque. Et la présence de deux interprètes seulement rend la structure plus facile à suivre. Du bonbon. Composition 265 est plus laborieuse - Sturges est une bonne vocaliste, elle s’intègre relativement bien, mais la pièce elle-même est moins intéressante. [Ci-dessous: Un extrait de “Composition 255” trouvé sur le site de Leo Records.]
A freshly released 2-CD set on Leo, although the recording is from 2003. We find ourselves in Albuquerque, at the Outpost Performance Space (exact date not specified). Braxton performs two hour-long compositions: 255 with saxophonist Chris Jonas, and 265 with Jonas and vocalist Molly Sturges. “Composition 255” is splendid, one of the best examples of the Ghost Trance Music series: vivid theme, clearly defined, engaging - you could end up humming along after a few listens. And the fact that there are only two performers makes the structure of the piece easier to grasp. Pure ear candy. “Composition 265” is more laboured - Sturges is a good vocalist, and she finds her place within Braxton’s framework, but the piece itself is less interesting. [Below: An excerpt from “Composition 255” found on Leo Records’ website.]
http://www.leorecords.com/mp3/CD_LR_580.mp3
ORBIT 2 / Voyaging Antipodes (Travessia)
Enregistré en 2005, paru en 2006, acheté au FIMAV 2010 après le concert de l’ensemble Six d’Urs Leimgruber et Jacques Demierre. Il s’agit de quatre trios mettant tous en vedette Tetsu Saitoh et Kazuo Imai (contrebasse et guitare acoustique), plus Barre Phillips, Lauren Newton, Demierre et Leimgruber. De la bonne improvisation libre, mais pas particulièrement géniale. Je suis un tantinet déçu.
Recorded in 2005, released in 2006, and bought at FIMAV 2010 after the performance by Urs Leimgruber and Jacques Demierre’s ensemble Six. This features four trios, all including Tetsu Saitoh and Kazuo Imai (doublebass and acoustic guitar), plus Barre Phillips, Lauren Newton, Demierre and Leimgruber. Good free improvisation, not stellar. I’m actually a bit disappointed.
THE CLAUDIA QUINTET WITH GARY VERSACE / Royal Toast (Cuneiform)
Je suis très partagé sur ce nouvel opus du Claudia Quintet augmenté du pianist Gary Versace. C’est beau, très beau même, mais mielleux, sucré-sucré, sans l’être non plus. Je veux dire que le commun des auditeurs trouvera ça tranquille mais pas sucré. Moi si. Pas facile, mais inconsistent, un peu monocorde, sans viande autour de l’os. Pourtant, ça s’écoute très bien. Trop bien? Aurais-je voulu être surpris? Ouaip.
I am torn over this new opus by The Claudia Quintet augmented by pianist Gary Versace. It’s nice, very nice, but sickly sweet, though not reall. I mean, most listening will find itvery quiet but not really sweet. But I do. It’s not an easy listen, but it feels hollow, a bit monotonous - it lacks meat around the bone. And yet, it goes down very nicely. Too nicely? Was I hoping to be surprised? Yep.
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