2010-01-15
COLLAPSE UNDER THE EMPIRE / Find A Place To Be Safe (Sister Jack - merci à/thanks to Dense Promotion)
Il s’agit d’un duo post-rock. Chris Burda et Matthew Jason en sont à leur deuxième album. Find a Place to Be Safe est bien construit et joliment enregistré. Original? Non, c’est du post-rock relativement prévisible, instrumental, dominé par la guitare texturale et la batterie. La forme courte qu’associe à Mogwai, Explosions in the Sky et Below the Sea. Pas marquant, mais satisfaisant.
This is a post-rock duo formed of Chris Burda and Matthew Jason, and Find A Place to Be Safe is their second full-lenth. It’s nicely constructed and recorded. Original? No. It’s a rather predictable form of post-rock, instrumental, dominated by saturated guitars and drums. The short form of post-rock associated with Mogwai, Explosions in the Sky, and Below the Sea. Not striking, but a satisfying listen.
LOBISOMEM / Brightest Solids EP (Tall Corn Music - merci à/thanks to Dense Promotion)
Un sympathique EP signé Lobisomem (un certain Brad Loving, de Chicago). De l’électronica intelligente, rythmée sans être gaga, expérimentale sans être bruitiste, soignée mais tout de même un peu sale. Un disque qui passe vite, de manière compactée, et qui donne le goût de le relancer immédiatement (ce que j’ai fait, d’ailleurs). Une petite touche dub, des influences disparates qui lui assurent une signature assez originale. À découvrir.
A fun EP by Lobisomem (one Brad Loving of Chicago). Intelligent electronica, beat-driven at times though not insistent on the beat, experimental though not noisy, and sophisticated though a bit dirty-sounding. It goes by quickly and in a compacy way, and pressing play again came naturally. A little touch of dub, eclectic influences that keep things fresh. Worth discovering.
SCHIBBINZ / Livin’ Free (Guerssen Records - merci à/thanks to Forced Exposure)
En 1968, trois jeunes Américains et un Argentin enregistre un disque que publie l’étiquette argentaine Phonexa en tirage privé très limité. Point. Fin de l’histoire. Personne ou presque ne connaissait l’existence de ce disque, même les collectionneurs avertis, jusqu’à ce qu’un CDR doublé d’une cassette se mette à circuler récemment. Voici donc ce disque, le seul de Schibbinz, dûment réédité avec l’autorisation et la participation du batteur original du groupe. La qualité sonore laisse à désirer, mais la musique tient le coup. Il s’agit d’un folk rock de garage à forte inspiration des Beatles et des Rolling Stones à leurs débuts, plus une touche argentaine dans les guitares acoutiques. Des chansons à harmonies vocales sur les plages, le soleil, la joie de vivre la fin de son adolescence. Une jolie reprise de “Lady Jane”, quelques chansons jolies sans être originales. Mais la qualité sonore en fait définitivement un disque à laisser aux collectionneurs.
In 1968, three young Americans and an Argentinian recorded an LP that was released by the Phonexa label in a very limited private pressing. Period. End of story. About no-one knew of this LP, even the top collectors, until a CDR dubbed from a tape started circulating recently. So here is this record, the only one recorded by Schibbinz, duly reissued with the authorization and participation of the band’s original drummer. Sound quality is shaky, but the music holds up. It’s a garage folk rock with a strong Beatles/early Stones influence, plus an Argentinian touch in the acoustic guitars. Harmony-vocal songs about beaches, sunny days, and the pleasures of spending your late teems in that part of the world. A nice cover of “Lady Jane”, a few nice songs, nothing particularly original though. And the sound quality makes this a collector’s item only.
WILLIAM NOWIK / Pan Symphony in E Minor (Guerssen Records - merci à/thanks to Forced Exposure)
Multi-instrumentiste de session à New York, William Nowik s’est vu offrir, en 1974, l’occasion d’endisquer, mais... Le producteur ne connaissait rien à la distribution, le budget d’enregistrement était ridicule, bref les conditions étaient exécrables. Mais Nowik a fait de son mieux pour profiter de l’occasion et, si l’album a fait chou blanc, il porte en lui une vision artistique étonnamment forte. L’étiquette Guerssen vient de rééditer ce disque sur CD. Il s’agit d’une suite instrumentale en 14 mouvements, certains étant très aériens, voire expérimentaux, d’autres plus conventionnels et bluesés. Malgré le fait que l’album soit essentiellement acoustique (et Nowik y joue de nombreux instruments en multipiste) et que les claviers s’y fassent rares, il me fait beaucoup penser aux deux premiers disques de Jade Warrior: même sérénité, même jeux de sonorités et d’influences, même dédain de la forme commerciale. Un disque qui valait la peine qu’on le dépoussière, même si ce n’est pas une grande révélation.
A session multi-instrumentalist from New York, William Nowik was given, in 1974, the opportunity to make his own album, but… The producer knew nothing about distribution, the production budget was ridiculous – tough working conditions. However, Nowik tried to make the best out of the opportunity and, though the LP was a flop, it carries a surprisingly strong artistic vision. The Guerssen label has just reissued this platter on CD. It’s a 14-movement instrumental suite. Some parts are very ethereal, with an experimental slant, while others are more conventional and bluesy. Despite the fact that the album is mostly acoustic (and Nowik plays a LOT of instruments on it) and keyboards are few, I keep being reminded of Jade Warrior’s first two LPs – the same serenity, plays on sonics and influences, and disdain toward commercial music. This record was worth being dusted down, even though it’s not a revelation.
THE EX / Turn (Ex Records)
La parution de la compilation 30 me pousse à retourner dans la discographie de The Ex... et à compléter les trous. Paru en 2004, l’album double Turn marque un sommet dans la carrière de ce groupe. Moins punk que les premiers disques du groupe, plus accessible que les disques de la période expérimentale (peu d’improvisateurs sur Turn), mais une qualité d’écriture frappante (“Listen to the Painters” est un classique à mon avis), une belle palette d’ambiances, et de beaux échanges entre les chanteurs. Il y a de l’urgence sur Turn, ainsi qu’un côté “prenons la mesure de nos accomplissements et écrivons de bonnes chansons”. Un disque mûr à souhait, d’un groupe qui n’a plus rien à prouver, mais qui se donne tout de même à fond. Superbe.
The release on The Ex’s 2-CD comp 30 has motivated me to revisit their discography… and fill out a few holes. Less punk than their first records, more accessible than their experimental phase, but a striking level of songwriting (“Listen to the Painters” is a classic to me), a nice range of moods, some great trade-offs between the singers. There’s a feeling of urgency on Turn, and something of a “let’s take the measure of what we have accomplished and write good songs” attitude. A mature record from a group who don’t have anything to prove anymore, yet give their all, time after time.
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