Journal d'écoute/Listening Diary
2009-11-25
ARTISTES VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / Dante’s Purgatorio - The Divine Comedy, Part II (Musea)
De tous les projets conjoints entre Musea et le magazine Colossus, cette série sur La Divine Comédie de Dante est de loin le plus… colossal. Trois coffrets, un pour chaque livre de l’œuvre (l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis), chaque coffret comptant quatre disques, chaque chant du livre étant interprété par un artiste différent. Le deuxième volet vient de paraître (Dante’s Purgatorio) et comporte 36 pièces, soit les 33 chants (poèmes) de Dante, plus une intro et une conclusion, plus une pièce boni. Les règles habituelles de Colossus s’appliquent: compositions dans le style rock progressive symphonique des années 70 avec instruments analogiques et paroles dans la langue d’origine du groupe. Comme pour le tome 1, le livret livre un résumé de chaque chant de Dante pour contextualiser. C’est solide, c’est très dense, c’est une somme. La sélection d’artistes recoupe beaucoup celle du tome précédent et des projets Colossus antérieurs. Parmi les “usual suspects”, Nemo, Nexus, Mad Crayon et Yesterdays livrent de solides pièces. Parmi les quelques nouveaux venus, je suis heureux de voir Raimundo Rodulfo et Phideaux. Évidemment, j’ai fait l’erreur de tout écouter d’une traite, ce qui est beaucoup trop - les chansons et les artistes se mélangent dans ma tête. J’y reviendrai à petites doses. Cela dit, Dante’s Purgatorio n’est pas du grand rock progressif, il n’y a rien ici, à premier abord, d’inoubliable. Mais c’est tout de même un sacré projet.
Of all the joint ventures between Musea and the Colossus magazine, this series about Dante’s Divine Comedy is by far the most… colossal. Three box sets, one of each book of the work (Inferno, Purgatorio, Paradiso), each set comprising four CDs, each canto in the book being performed by a different artist. This second installment just came out (Dante’s Purgatorio) and consists of 36 tracks, i.e. Dante’s 33 cantos (poems), plus an intro and outro, plus a bonus track. Colossus’s usual rules apply: compositions in the ‘70s symphonic progressive rock style using analog instruments and sung in the artist’s native tongue. As with Part I, the booklet gives a synopsis of each canto to help contextualize the music. It’s a strong album, very dense, a summary of sorts. The artists line-up intersects often with Part I and with previous Colossus projects. Among the usual suspects, Nemo, Nexus, Mad Crayon, and Yesterdays deliver strong contributions. Among the handful of newcomers, I’m pleased to see Raimundo Rodulfo and Phideaux. Of course, I made the mistake of listening to the whole thing at once, which is way too much – songs are artists are now all mixed up in my head. I’ll come back to it in smaller doses. That said, Dante’s Purgatorio is not great prog rock, there’s nothing here that sounds unforgetable at first listen. But it’s still one heck of an ambitious project.
THE BILL DIXON ORCHESTRA / 17 Musicians in Search of a Sound: Darfur (AUM Fidelity)
Après avoir entendu Tapestries, paru tout récemment chez Firehouse 12, j’ai voulu me procurer ce disque remontant à 2008 et mettant en vedette un ensemble semblable mais plus imposant en nombre. Quel beau disque, une musique riche, si bien agencée, aux mouvements si souples. On l’a dit à plusieurs moments de sa carrière, mais Bill Dixon pourrait bien être en train d’écrire ses plus belles et audacieuses musiques.
After listening to the recently released Tapestries (on Firehouse 12), I just had to get this CD from 2008 – it features a similar though larger ensemble. What a nice album, music so rich, so well organized, with such smooth movements. It has been said a few times in his career, still Dixon might just be writing some of his most beautiful and daring music yet.
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