2009-10-20
SAMUEL HUGUENIN SYMBOLIC QUARTET / Un peu plus à l’est (Unit Records)
Aïe aïe aïe, quel ennui que ce disque de jazz soporifique et traînant. Pas passéiste pourtant, du moins pas trop, mais on dirait une tentative mal assumée de jazz ECM. Après deux ou trois pièces, je l’ai sciemment ignoré et il n’a pas su recapter mon attention.
Yikes, what a boring, soporific jazz record. Not a retro-bop thing though, but an ill-assured attempt at ECM-style jazz. I willingly ignored it after two or three tracks, and it never got my attention back.
DARIUS JONES TRIO / Man’ish Boy (A Raw & Beutiful Thing) (AUM Fidelity - merci à/thanks to improvised communications)
Très belle session studio d’un trio dirigé par le saxo alto Darius Jones, avec Cooper-Moore au piano et le batteur Rakalam Bob Moses. Du très bon jazz actuel américain, sensible et inspiré, dans la veine “loft” des années 80, soit assez “free” mais avec une base composée (par Jones, surtout). C’est touchant, enlevant, réussi.
A very fine studio session from a trio led by alto saxman Darius Jones, with Cooper-Moore on piano and drummer Rakalam Bob Moses. Very good American modern jazz, in the ‘80s “loft” style, i.e. rather free but based on compositions (by Jones, mostly). Moving, spirited, and successful.
FURT / Sense (Psi)
Furt, héros méconnus de la musique électronique expérimentale, artistes-échantillonneurs sans pareils, maximalistes étourdissants. Chaque nouvel album est l’occasion pour moi de chanter les louanges de ce duo formé de Richard Barrett et Paul Obermayer. Sense s’ajoute à une discographie relativement en courte en nombre mais si riche en qualité. Au menu, deux pièces: une longue composition en studio (46 minutes), typique de Furt, soit faisant appel à une pléthore de sons disparates, arrangés en un kaléidoscope insistant, sidérant, dont la logique interne ne se révèle qu’une fois atteint un certain état d’hypnose. Ensuite, une pièce de 26 minutes en concert, à la mémoire de Stockhausen, légèrement plus aérée mais tout aussi mystifiante. Furt redéfinit la virtuosité à l’ère numérique. [Ci-dessous: a) Une improvisation en concert de novembre 2008. B) Téléchargez des pièces inédites de Furt en format FLAC, gratuitement et légalement, à cette adresse.]
Furt, the unsung heroes of modern experimental electronic music, unparalled sampling artists, dizzying maximalists. Each new record is an opportunity for me to praise this duo consisting of Richard Barrett and Paul Obermayer. Sense adds a new brick to a discography that’s short in number but bountiful in quality. Two pieces on the agenda: a long studio composition (46 minutes) very typical of Furt, i.e. calling in a plethora of unrelated sounds that are arranged into a relentless, stunning aural kaleidoscope whose internal logic becomes palpable only once you achieve a certain state of hypnosis. The other piece is a 26-minute live set in memory of Stockhausen – a slightly more ventilated affair, just a mystifying though. Furt are redefining virtuosity for the digital age. [Below: A) A live improvisation from November 2008. B) Download unreleased Furt tracks in FLAC format, freely and legaly, at this address.]
A)
B)
http://furtlogic.com/furtcds.html
Puis, un peu de préparation pour le Délire musical de ce soir...
And now, some preparation for tonight’s Delire Musical...
2e écoute/2nd listen: ABSTRACT TRUTH / Silver Trees (Shadoks Music - merci à/thanks to Forced Exposure)
Le son est un peu sourd, mais la musique résiste bien à une seconde écoute. Une perle mineure que ce second disque du groupe rock psychédélique sud-africain Abstract Truth (1970). Bonnes chansons, bons moments exploratoires, beau mélange entre le familier et l’unique.
The reissue doesn’t sound as clear as it probably should, but the music stands well to a second listen. A minor gem, this second LP by South-African psychedelic rock group Abstract Truth (1970). Good songs, good experimental ventures, a nice blend of the familiar and the unique.
2e écoute/2nd listen: SLEEP WHALE / Houseboat (Western Vinyl)
Pas parfaitement réussi (quelques longueurs, quelques chansons trop prévisibles), mais impressionnant. Du bon post-rock dans les règles de l’art.
Not perfect (some dragging bits, a few over-predictable songs), but impressive nonetheless. Good post-rock within the limits of the genre.
Bizarre ce commentaire sur l'album de Samuel Huguenin... La musique n'a rien à avoir avec du ECM! Je le trouve au contraire abouti et intéressant, une jolie couleur générale, pas ennuyeuse du tout à mon sens.
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