2009-09-02
ARTISTES VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / Mementos: Modern Orchestral Works (Navona Records)
Quatre œuvres, chacune d’un jeune compositeur américain différent, réunies ici sans lien précis, autre que ce sont des œuvres pour orchestre et que celles-ci sont interprétées par l’Orchestre symphonique national slovaque (dans deux cas) et l’Orchestre philharmonique de Moravie (dans les deux autres). L’intérêt est variable, mais “Emerge” de Keith Kramer et “Raining in Autumn” de Stephen Yip offre des couleurs sonores intéressantes. En fait, “Emerge” se distingue nettement du lot par son souffle, son assurance et son absence de prétention. Je viens de remarquer que les disques de Navona Records (voir aussi le John A. Carollo chroniqué le 2009-08-28) incluent une portion CD-ROM qui contient un livret virtuel et les partitions des œuvres. Une jolie touche!
Four works, each from a different young American composer, brought together on this CD for no particular reason, except that are performed by the Slovak National Symphony Orchestra (two) and the Moravia Philharmonic Orchestra (the other two). These works are of variable interest, though Keith Kramer’s “Emerge” and Stephen Yip’s “Raining in Autumn” have fine sonic colours to offer. Actually, “Emerge” stands out of the lot, thanks to its breadth, assurance, and unpretentiousness. And I just noticed that Navona Records CDs (see also the John A. Carollo CD reviewed on 2009-08-28) include a CD-ROM partition with a virtual booklet and scores. What a nice gesture!
MEM1 /+1 (Interval Recordings - merci à/thanks to Dense Promotion)
Mem1, c’est l’électonicien Mark Cetilia et la violoncelliste Laura Cetilia, un duo qui fait dans l’improvisation calme, posée et texturale. +1 présente neuf pièces, chacune étant une collaboration avec un artiste différent. Et la brochette d’invités couvre un large spectre, allant de l’ambiant de Jan Jelinek au lo-fi d’Area C, en passant par la techno minimaliste de Frank Bretschneider et la musique sublimée et évanescente de Steve Roden. Malheureusement, la première écoute me laisse plutôt froid. C’est agréable, recherché, mais peu engageant et trop facile à oublier. Une seconde écoute, plus attentive, est nécessaire. Belle pochette discrète signée Erik Skodvin (aka Svarte Greiner).
Mem1 are electronician Mark Cetilia and cellist Laura Cetilia, a duo of quiet, textural improvisers. +1 features nine pieces, each a collaboration with a different artist. Together, these nine guests cover a rather large spectrum, from Jan Jelinek’s ambient to Area C’s lo-fi, Frank Bretschneider’s minimal techno, and Steve Roden’s sublimated and untangible music. Sadly, the first listen leaves me rather cold. It’s nice, sophisticated, but little engaging and too easy to forget it’s on. A second, more focused listen will be required. Nice discreet cover by Erik Skodvin (aka Svarte Greiner).
ARTISTES VARIÉS-VARIOUS ARTISTS / Sometimes a Great Notion (Misplaced/Voiceprint)
Première réédition sur CD d’un disque réalisé par Rupert Hine dans les années 80, pour le bénéfice de la British Deaf Association, qui récoltait le produit de la vente. Au menu, onze version démo ou préproduction de chansons pop de l’époque. Grâce au réseau de contacts de Hine, on a droit à une sélection somme toute solide, considérant l’univers de la pop à l’époque. Au menu: Big Country, Howard Jones, Tom Robinson, Elvis Costello, Dire Straits, Peter Gabriel, Pete Townshend, Eddy Grant (atroce!), Nick Heyward, Robert Fripp et Hine. Je ne suis pas familier avec la grande majorité de ces chansons et celles que je connais affichent peu de différences (sauf “Sultans of Swing”). À réserver au collectionneur, à moins qu’on souhaite ardemment appuyer la cause.
First CD reissue of this LP produced in the ‘80s by Rupert Hine for the benefit of the British Deaf Association. It features 11 demo or preproduction versions of pop songs. Thanks to Hine’s high-quality contact network, the selection actually features some of the best commercial pop of the era, with Big Country, Howard Hones, Tom Robinson, Elvis Costello, Dire Straits, Peter Gabriel, Pete Townshend, Eddy Grant (an awful song!), Nick Heyward, Robert Fripp, and Hine. I’m not familiar with most of these songs, but the ones I do know I find little differences with these demos (except for “Sultans of Swing”). Best kept for the collector, unless you really want to support the cause.
KLAUS SCHULZE / La Vie électronique, Vol. 2 (Revisited)
Volume 2 (trois disques) dans cette série qui réédite, sous forme remaniée avec extras, les coffrets Edition qui, eux mêmes, étaient constitués entièrement d’inédits du grand Klaus Schulze. La musique de LVE2 date de 1972 à 1975 (mais surtout 1972-1973), période riche en expérimentation, alors que Schulze cherche encore son son “classique”... et commence à sérieusement le trouver sur “Blaue Stunde” (1975). Ce deuxième volume contient des musiques plus “finies” que les ébauches du premier: une musique pour du théâtre radiophonique (“Das große Identifikationsspiel”, 42 minutes, très bon), une autre pour un ballet (“Titanensee”, 27 minutes, fort sympathique), mais surtout un album complet de collaborations avec Hans-Jörg Stahlschmidt, des enregistrements complétés et prêts à paraître mais le projet avait été abandonné par le label – une musique plus nouvel-âge, avec guitares acoustiques et voix, en plus de l’orgue de Schulze, on pense presque à Popol Vuh. Le fan en moi est comblé par ce volume.
Volume 2 (three CDs) in this series bound to reissue (reorganized and with extras) all of the material found on the long out-of-print Edition boxsets, which already contained previously unreleased music only. The music on La vie électronique 2 comes from 1972-1975 (but mostly 1972-1973), a rich period of experimentation, when Klaus Schulze was still looking for his “classic” sound... and gets very close to finding it by “Blaue Stunde” (from 1975). This second installment contains more “finished” works than the draft-and-jams-packed LVE1: music for a radio drama (“Das große Identifikationsspiel,” 42 minutes, very good), music for ballet (“Titanensee,” 27 minutes, very nice), and most of all a complete album of collaborations with Hans-Jörg Stahlschmidt – final recordings ready to be released but left on the shelf by the labvel. This music gets very close to Popol Vuh, replete with acoustic guitars and vocals, plus Schulze’s organ. The fan that I am is thrilled with this volume.
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