Journal d'écoute / Listening Diary
2009-05-11
PER ANDERS NILSSON, STEN SANDELL & RAYMOND STRID / Beam Stone (Psi)
De l’improvisation électroacoustique solide par un trio suédois. Un bel enregistrement, une musique d’écoute attentive, qui coule de source. Je connaissais Sandell (piano, électroniques) et Strid (percussions), mais pas Nilsson (ordi et synthétiseur). Une agréable surprise.
Strong electroacoustic improvisation from this Swedish trio. Nice recording, deep listening music that flows naturally, despite its high level of abstraction. I knew Sandell (piano, electronics) and Strid (percussion), but I don’t think I’d heard Nilsson (computer, synth) before. A nice surprise.
DARCY JAMES ARGUE’S SECRET SOCIETY / Infernal Machines (New Amsterdam)
Un big band de 18 musiciens sous la direction de Darcy James Argue. Superbes compositions, dans un style jazz actuel haut en rebondissements, où la substance l’emporte sur les solos. Le tout est néanmoins relativement accessible et certainement agréable. J’aime immédiatement. À réécouter encore et encore!
An 18-piece big band led by Darcy James Argue. Beautiful compositions in an avant-jazz vein. Lots of twists and turns, and substance rules over soloing, but the music is pretty accessible and very enjoyable. I liked it from the first track, and was loving it by the last one. Something to listen to repeatedly!
MARK TEMPLETON / Inland (Anticipate / Forced Exposure)
Mark Templeton est l’artiste-phare de la petite étiquette Anticipate, qui fait dans un cocktail post-rock/post-folk/electronica. Inland constitue une autre proposition intéressante, agréable, mais qui ne casse rien. Templeton concocte de jolies pièces, courtes et texturales, aux ambiances feutrées, faites de boucles.
Mark Templeton is the household name of Anticipate, a small indie label that deals in post-rock/post-folk/electronica. Inland is yet another interesting, enjoyable, but hardly remarkable proposition. Templeton offers a set of pretty, short, textural pieces with velvety loop-based moods.
PATRICK WATSON / Wooden Arms (Secret City Records)
C’est ce qui s’appelle un disque attendu. À la maison, notre exemplaire de Close to Paradise (son précédent) est usé à la corde. C’est dire. C’est aussi dire à quel point je suis dubitatif à l’idée de commenter une PREMIÈRE écoute de Wooden Arms, ce qui paraît injuste. Ou paraîtrait injuste, s’il ne m’avait pas accroché. Le fait est que je suis immédiatement tombé sous le charme et, qu’après une première écoute, je n’hésite pas à le mettre à l’égal du précédent, s’il n’y est pas carrément supérieur! Chansons toujours aussi “flottantes,” avec des arrangements encore plus créatifs (Robbie Kuster, fabuleux percussionniste). Aucune raison de ne pas aimé celui-ci si Close to Paradise vous a plu. Et pour ceux et celles qui ne sauraient pas de qui je parle, sachez que Patrick Watson est génie de la chanson alternative, le Andrew Bird montréalais. Rien de moins
This is what you can call a highly-expected record. At home, our copy of Close to Paradise (his previous album) has been played through. It goes to say how dubious I am at the idea of relaying my FIRST impressions of Wooden Arms, something that seems unfair. Or would seem unfair to me if I had not been hooked by it. The truth is, I have fallen for Wooden Arms on first listen, and I don’t hesitate to rank it equal or perhaps superior to its older brother! Still the same kind of floaty songs with arrangements even more creative than before (Robbie Kuster, percussionist extraordinaire). If you enjoyed Closer to Paradise, there’s no reason for you not to like this new opus. And for those of you who don’t know who I’m talking about, Patrick Watson is an alternative songwriting genius, Montréal’s answer to Andrew Bird. Nothing less!
Après la musique relativement légère des disques d’aujourd’hui, j’avais besoin de quelque chose de plus... perplexant. Et je l’ai trouvé chez Cem Güney, un électronicien turc. Paru chez la vénérable étiquette portuguaise Crónica (que je recommande chaudement aux amateurs d’électronique expérimentale), son disque Praxis propose une aventure électronique audacieuse, entre cut-up sonore, réflexion sur le langage et musique électronique minimaliste.
After the rather light music I’ve had today, I was ready for something more... perplexing. Enters Cem Güney, an electronician from Turkey. Released by the venerable Portugese label Crónica (which I hearily recommend to experimental electronica fans), his Praxis CD dlivers a bold electronic adventure that ranges from sonic cut-ups, reflections on language, and minimal electronic music.
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