2014-10-28
Quatuor de jazz à deux saxos, basse et batterie. Jazz
créatif un peu métissé, rappelle Mostly Other People Do the Killing, entre
autres, mais l’écriture manque de personnalité. J’écoute beaucoup de jazz ces
temps-ci et ce disque-là ne ressort pas du lot.
A jazz quartet
with two saxes, bass, and drums. Creative jazz with slight influences from
elsewhere, reminiscent of Mostly Other People Do the Killing, among others, but
the compositions lacks character. I’ve been listening to a lot of current jazz
lately, and this CD simply doesn’t stand out.
Voilà: l’audace qui fait toute la différence entre le
disque d’Outhead et ce nouveau Slow/Fast. Une écriture audacieuse qui mêle jazz
et avant-prog, des solos déjantés, un mélodisme de bon aloi, un bel équilibre
d’ailleurs entre moments frénétiques et moments où on laisse chaque note
chanter. J’avais bien aimé le premier disque de ce quintette de Ken Thomson
(saxophoniste de Gutbucket) – et on remonte en 2010 – mais celui-ci est encore
plus réussi. J’aime les passages aux thèmes très rapides, mais cet ensemble est
à son meilleur dans des morceaux doux-amers comme ”Welding for Freedom”. Bravo.
[Ci-dessous: “Settle”.]
There: the
boldness that makes all the difference between the Outhead CD above and this
new opus from Slow/Fast. Bold compositions than blend jazz and avant-prog,
off-the-wall solos, thoughtful melodicism, and a great balance between frenetic
bits and moments where each note is allowed to sing. I like the previous album
(2010) by Gutbucket saxman Ken Thomson’s quintet, but this one really ups the
ante. I enjoy the rapid-fire passages, but this band truly shines in
sweet-and-sour compositions like “Welding for Freedom”. Recommended. [Below:
“Settle.”]
La toute première production de l’étiquette Small
Scale Music est en fait une coproduction avec Beaver Club. Cette cassette de 33
minutes présente le projet Black Givre de Samuel Bobony. Batterie,
échantillonneur et pédales d’effets, tous simultanés je présume. Un travail
impressionnant et efficace, quelque part entre l’improvisation libre et des
duos comme Lightning Bolt ou MoHa. Énergique, puissant, virtuose à sa manière.
The Small Scale
Music label’s first production is actually a co-release with Beaver Club. This
33-minute tape features Samuel Bobony’s project Black Givre. Drum kit, sampler,
and effects pedals, all used simultaneously I believe. Impressive work,
somewhere between free improvisation and duos like Lightning Bolt and MoHa.
Energetic, powerful, virtuoso in its own way.
Dernière cassette de la première fournée de Small
Scale Music. Bryan Counter à la batterie, Satchel Forrester au saxo alto, dans
une improvisation continue de 45 minutes, séparée en deux parties en un endroit
judicieusement choisi. Feu roulant d’échanges entre les deux musiciens, qui
sont souvent en mode “fire music”, mais qui savent aussi en sortir, ici pour
pousser une mélodie spontanée plus réfléchie, là pour se lancer dans un rock
‘n’ roll impromptu. Dommage que ce voyage se termine en queue de poisson – fin
de bande?
The last of Small
Scale Music’s first batch of cassettes. Bryan Counter on drums, Satchel
Forrester on alto sax, in a continuous 45-minute free improvisation split in
two at a well-chosen place. A rollercoaster of exchanges between the two, often
in Fire Music mode, though they also step out of that mood to push a more
thoughtful melody here and get into an impromptu rock ‘n’ roll tune there. Too
bad this trip ends abruptly end-of-tape style.
Un bon quintette japonais qui fait dans le folk
rock-hard rock psychédélique. Ceci est leur deuxième album, un CD (aussi
disponible sur vinyle) que j’ai ramassé chez Wayside. Court (31 minutes) mais
bien tassé. Écriture simple mais agréable, beaucoup de sitar, une palette qui
va de l’Incredible String Band à Acid Mothers Temple en passant par le désert
du Sahara (la guitare dans “Smoke and Mirrors” fait très Tinariwen). Très
satisfaisant et chaudement recommandé. [Ci-dessous: “Smoke and Mirrors”.]
A good Japanese
quintet that plays psychedelic folk/hard rock. This is their second album, a CD
(also available on vinyl) I bought from Wayside. Short at 31 minutes, but well
packed. The writing is simple but enjoyable, and there’s lots of sitar playing,
and the palette ranges from The Incredible String Band to Acid Mothers Temple
by way of the Sahara – the guitar in “Smoke and Mirrors” has strong Tinariwen
undertones. Highly satisfying and strongly recommended. [Below: “Smoke and
Mirrors.”]
GENTLE GIANT / The Power and
The Glory [Steven Wilson remix] (Alucard)
Steven Wilson revisite The Power and The Glory pour nous livrer un mix ambiophonique
plutôt bien réussi. Je ne m’étendrai pas sur la musique elle-même, connue de la
plupart de mes lecteurs, archiconnue de moi – c’est un de mes disques préférés
à vie. J’ai trouvé Wilson timide dans la première moitié de l’album:
hauts-parleurs arrières peu utilisés, saxos gardés en tas dans “So Sincere”.
Or, dans la seconde moitié, le son s’éclate et on se met à entendre des choses,
à comprendre la mécanique de Gentle Giant, particulièrement dans “Cogs in Cogs”
(les instruments) et “No God’s a Man” (les voix disséminées aux quatre vents).
Quant au nouveau mix stéréo, il ne dévoile rien de transcendant – mais
l’original était déjà très réussi. Je suis donc un tantinet déçu. Pendant
l’album 5.1, on a droit à des animations pour chaque chanson, avec paroles à
l’écran. Elles sont amusantes et souvent pertinentes, en plus de faire
ressortir le thème de cet album concept (le pouvoir, la politique, la
manipulation de masse). DVD+CD (aussi en édition Blu-Ray+CD).
Steven Wilson
revisits The Power and The Glory to deliver a rather well executed surround sound remix. I won’t
discuss the music itself – most of you probably know this album already, and
it’s one of my favourite records of all times. I found Wilson shy in the first
half: back speakers seldom used, saxophones kept in a bunch in “So Sincere.”
But the sound explodes in the second half, letting you understand the mechanics
of Gentle Giant, especially in “Cogs in Cogs” (the instruments) and “No God’s a
Man” (the voices coming from everywhere). As for the new stereo mix, it has nothing
transcendent to unveil, which just shows how strong the original mix was, me
thinks. Therefore, I’m a little bit disappointed. The 5.1 album is accompanied
by on-screen animations with lyrics. They are entertaining and often relevant,
as they highlight the overarching theme of this concept album, which power,
politics, and mass manipulation. CD+DVD ou CD+Blu-Ray.
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